Une histoire [ft Al"]

Relevant le nez alors que son compagnon commencait une phrase, Albert resta couillon alors qu’il se retrouvait face a une phrase incomplete. Et dans le cas de Matthieu, laisser des choses inachevé était assez rare pour que le blandin le fixe l’air stupide quelques secondes, avant de comprendre qu’il ne finirait pas sa phrase. Sans chercher à plus le pousser, il retourner à son activité qu’il termina rapidement, avant de finalement retourner à table, et prendre son gâteau. Prenant une bouchée, il resta dubitatif. C’était bon, ça ne c’était pas un problème, mais ce n’était pas à son goût. Après un instant, il répondit simplement :

- It’s sweet…

Ceci dit, même si le sucre était présent, la point de sel amené par les noix était fort intéressante. Albert n’était pas un grand fan des mélanges de saveur, et il n’était pas du genre à gouter ce genre de plat au quotidien. Même si ça n’était pas son dessert préféré, c’était agréable, et pour une fois il pourrait tolérer une légère hyperglycémie sans problème. Reprenant une bouchée, il fit un sourire à son ami, préférant laissé derrière eux cette histoire de vie. Le loup avait bien compris que ca n'était pas toujours vrai, comme il s'y était attendu, et ne préférait pas mettre le nez dans le passé de son ami :

- I love it. And the human tea is a strong smell. No animal like that kind of smell.

Mais clairement il ne regrettait pas de ne pas avoir mangé ça plus tôt. Il s’en serait voulu de prendre une telle dose de sucre entre les repas. Mais là, au moins, il pourrait les métaboliser en même temps que le reste. Le problème d’avoir le ventre plein, était surtout que cela n’aidait pas à rester réveillé. Après tout ils s’étaient pris le décalage horaire de plein fouet, et même s’il avait bien dormi la veille, ils avaient quand même voyagé, et il sentait la fatigue. Mais plutôt que se laisser au repos, il inspira profondément, avant de se lever, d’attraper son verre toujours dans l’évier, et de se servir un grand verre d’eau froide. Une fois sa boisson terminée, il revint auprès de son compère :

- I think i’ll go to run à bit. I didn’t catch the chance this morning. Maybe take that time to be with your father alone ?

Se perdre n’était pas bien compliqué. Deja il en avait l’habitude, de courir dans des villes inconnues. Et puis surtout se repérer n’était pas le plus compliqué. En effet, il y avait des noms de rue absolument partout, et des cartes à chaque arrêt de bus. Il n’avait aucun problème à se repérer, il n’avait donc pas forcément besoin d’être accompagné. Evidemment, si son ami voulait se joindre à lui, ce n’était pas un problème… Mais il réalisa à ce moment qu’il n’avait pas précisé quel genre de course il prévoyait, et secoua la tête :

- I mean, run in this form. If you want to come, you can, of course.

Il aurait voulu faire une blague sur le fait de ne pas le laisser sur le carreau, comme il aurait pu le faire sous sa forme de loup… mais il s’était souvenu que son compère, plus grand, courait plus vite que lui, et il aurait été très capable de lui renvoyer sa blague, et de tracer en le laissant derrière. Pour une fois, Albert ne dit rien, même si imaginer la scène l’amusa.

- I have, dad don’t worry.

Eclatant d’un rire clair, Albert finit par se lever. Gardant un large sourire amusé sur les traits, il attrapa dans la poche arrière de son pantalon la carte qu’il avait utilisée plus tôt, pour montrer qu’il l’avait, avant de ranger tranquillement sa chaise, et d’aller amener ses couverts dans l’évier. Là il regarda son compagnon mettre tout ceci au lave-vaisselle, avant de hausser les épaules, et de sourire :

- I will, thanks. Have fun you too.

Laissant donc son ami dans la cuisine, il tacha par remonter d’abord dans sa chambre. Là, il enfila une tenue un peu plus pratique pour courrir, à savoir un jogging gris clair, ainsi qu’un débardeur sans col, puis un sous-pull, puis une veste. Comme cela, il n’aurait pas de problème de température, vu qu’il faisait quand même salement froid dehors, et il pourrait attaché sa veste autour de lui dès qu’il aurait trop chaud. Une fois changé, il glissa sa carte, ainsi que son porte monnaie et sa carte d’identité francaise dans la porte intérieure de sa veste, et zippa la fermeture éclair, comme cela il n’y aurait aucun risque que cela tombe par mégarde. Enfillant ses baskets, il quitta la maison tranquillement et sans flâner, et une fois dehors, il prit un instant pour photographier mentalement la devanture de la maison, puis s’approcha d’un abri-bus. Là, il récupéra les informations nécessaires pour se repérer, puis s’échauffa longuement.
Une fois son corps éveillé, et prêt à bouger dans ce froid désagréable, il se mit à bouger, calquant chacune de ses foulées sur sa respiration. Bientôt le temps, et l’espace disparu, et il en oublia de regarder ou il allait, mais ce n’était pas bien grave. Tournant de sorte à n’avoir à traverser les rues que dans des endroits ou il n’avait pas à s’arrêter et qui ne risquaient rien, il tachait de rester tout de même le plus possible du même côté de la rue. Il ne savait pas s’il se dirigeait vers le corps de la ville, ou vers sa bordure, mais ce n’était pas bien grave. Il avait besoin de décharger cette énergie qu’il avait, et dans chacune de ses foulées, il faisait couler un peu d’angoisse vis-à-vis de ce soir. De toute manière une chose après l’autre, mais courir lui faisait du bien.

Combien de temps avait-il courru, il n’en savait rien. Il n’avait eu, au final, aucun mal à atteindre la bordure de la ville, et finalement à revenir en empruntant le même chemin. A vue de nez, il pourrait être partie entre deux et quatre heures, que cela ne faisait aucune différence. Il se sentait bien, il se sentait détendu, en forme. Bon, il était transpirant, et dégageait une fumée désagréable dans l’air froid, mais l’idée de la douche à venir lui faisait oublier ce détail. Pour le moment, il reprenait son souffle, en s’étirant tranquillement, à l’entrée de l’impasse de la maison. Inspirant une grand goulée d’air froid, il expira, heureux, et c’est alors que Big Ben sonna. Et il su alors qu’il était parti un peu plus de trois heures.

[Dans ma tête, ALbert ets parti 3h30. Mais si tu veux que ce soit plus, ou moins, tu me le dis, et je modifie. Ca ne change trop rien a lui, s'il part plus ou moins longtemps xD]

Effectivement, il le avait croisé. Mais avait eut la présence d’esprit de ne faire comme s’il ne reconnaissait personne, le père de Matthieu inclus. Il n’avait que trop lu de livre ou les mafieux s’ne prenaient à toute personne montrant des signes de relation avec leur cible. Donc il préféra ne rien faire, et se contenta de passer à côté tout ce petit monde, en continuant ses étirements. Puis, il tourna le nez vers son compagnon quand celui-ci pris la parole. Lui souriant doucement, tout content, il lui répondit tranquillement :

- Thanks, Sherl. I appreciate it.

Même si, en vrai, pour le moment il voulait surtout prendre une douche, mais bon. Laissant le padre passer le premier histoire de ne pas l’asphyxier avec son odeur, il entra tranquillement dans la maison, et laissa les deux hommes discuter paisiblement. Lui, de son côté venait de remettre son pull, ce qui l’aiderait à patienter un peu pour la douche, ou même se changer. Puis, tandis que son vis-à-vis lui demandait des conseils, il ne pu s’empêcher de faire un sourire doux, presque touché que le brun laisse de côté son côté monsieur-parfait, pour simplement s’abaisser à lui demander. Inclinant la tête, il lui répondit tranquillement :

- Of course. But first, do you allow me to take à shower ? I could kill a deer with my smell, right now.

Il rigola. Tuer une biche, il l’avait déjà fait. Mais un cerf, en general c’était plus compliqué, et ils savaient tout les deux que ce n’était pas une odeur qui pourrait faire tomber une bête si majestueuse. Mais bon. Une fois l’autorisation obtenue, si son ami n’était pas trop impatient évidemment, il s’échappa tout droit vers sa chambre ou, s’il n’y avait pas de salle de bain dans sa chambre, vers la salle de bain. Il avait veillé à redemander la localisation, afin d’être certain de ne pas entrer dans une mauvaise pièce.
Une fois douché, changé, et raffraichi, il revint paisiblement auprès de ses deux hôtes. Il avait quitté sa tenue de sport, son débardeur et son jogging, pour quelque chose de plus neutre, un jean noir, et un t-shirt blanc, des plus basiques. Il n’avait rien à prouver, par contre il avait besoin d’être à l’aise. Il portait aussi une ceinture en cuir, toute simple. Et il avait remit ses chaussures de base, quelque chose de moins habillé que des chaussures de ville, mais d’un peu moins détendu que des baskets. Quelque chose entre les deux. Et enfin, il portait un pull marin tressé sur l’avant, qui lui tenait bien chaud, maintenant que son corps avait refroidi.


De retour dans le salon pour prendre le goûter avec tout le monde, il frappa par habitude en entrant dans la pièce pour signaler son arrivée, avant de sourire aux deux hommes. Puis il tourna son nez vers son frère de meute :

- I’m here, now. How was your time alone ? Were you able to do everything you planned to do ? Both of you ?

Tentative légère d’inclure le padre dans la discussion, histoire de ne pas le faire se sentir exclus de sa proper maison…ce serait un comble.

De retour, frais et raffraichis, Albert prit paisiblement place derrière sa tasse de thé, qu’il fixa à nouveau comme un chat un peu trop teigneux, avant de la repousser légèrement, l’air de rien, tandis qu’il tendait la main pour attraper une cuillère, dans un geste naturel d’un maladroit veillant à ne pas faire de bétise. Ce serait dommage de tacher la nappe, hein… Puis, tandis qu’il ne savait pas bien ce qu’il pouvait ou même devait manger, il attendit paisiblement, regardant le padre, cette fois clairement inquisiteur. Il lui avait posé une question, à laquelle il lui répondit, avant de se demander pour sa balade. Mais quelque chose chiffonnait Albert, qui secoua légèrement la tête, avant de montrer clairement que le père avait son attention :

- Fine. Erm. Excuse me. Did you ate at lunch ? If not, Sherl kept some for you.

Il avait besoin d’être sur que cet home avait autre chose que de l’air, de l’alcool et de l’eau dans l’estomac depuis ce matin. Puis, il se redressa, et se réinstalla droit. Il n’avait pas envie que le père se sente mal d’être ainsi surveillé, et au-delà de l’ironie de la chose, il glissa un regard vers son frère de meute, afin de savoir si c’était normal qu’il n’ait rine avalé. Et plus encore, il regarda son ami pour lui faire bien comprendre qu’il était hors de question de le laisser avec juste du sucre dans l’estomac. Puis, après un instant, il se rendit compte que sa réponse n’était clairement pas correcte, et il reprit, un peu calmé des différentes réponses qu’il venait d’avoir :

- My run was good. It was surprisingly quiet. Back home there’s car and bicycle and livestock everywhere. Here, I went throught some living area with lovely garden.

Il n’avait pas pu réagir a la petite pique de Sherlock sur le fait que son compagnon soit bruyant. Mais il savait qu’il aurait l’occaz de lui renvoyer la pareille, et que ça ne tarderait pas trop. Après une seconde, il se leva, et son premier reflexe fut d’aller chercher son verre d’eau dans l’évier. Evidemment, face au bac vide, le métamorphe s’arrêta couillon quelques secondes, avant d’aller un nouveau verre dans le placard, puis de revenir à table, et de se servir deux grand verre d’eau, vidant d’un trait le premier, avant de siroter le deuxième. Il n’avait pas proposer aux anglais une boisson, sachant que le thé embaumait assez dans toute la cuisine. Après quoi, maintenant qu’il était posé, et qu’il avait pu boire de l’eau fraiche, il tourna son nez vers le padre à nouveau :

- Was it for work ? What kind of work are you doing ? Sherl said you were some kind of politic, right ?

Il avait joué l’imbécile avec Matthieu fut un temps, et il l’avait dupé là aussi pendant un temps. Pourquoi ne pas réessayer avec le chef, hein ?

Oh mon dieu.
Voilà la pensée qu’Albert eut, dès que le padre se mit à parler. D’abord, parce qu’il prit la peine de le corriger avec la plus doucereuse des amabilités. Sauf qu’il ne svaait pas à qui il avait affaire, et tant que son frère de meute ne le corrigeait pas lui-même à propos de ce surnom, il ne comptait pas le lâcher. Plus encore, il était presque sur que quelque part l’espion serait triste de ne plus avoir de petit sobriquet de la part de son alpha. Mais surtout, le padre l’avait appelé « Matt ». Ce qui corroborait les informations qu’il avait : « Matthieu. » C’était son vrai prénom. Retenant un rire moqueur, il se cacha derrière ses doigts, tandis qu’un sourire amusé se dessinait sur ses traits, et qu’il glissait un regard malicieux à son ami. Oh toi, tu n’allais pas y couper. La voilà sa petite pique. Mais pas ici. Il n’avait pas envie que le padre sache qu’il était au courant pour les activités de son fils.

- Oh yes, sorry. We have pretty much the same habit back home, but more in the late afternoon, after work.

L’idée était la meme, effectivement, et finalement, la discussion disparue paisiblement, laissant Albert se retrouver couillon devant l’évier. Puis, la discussion partit sur le boulot du padre, et même si le coup d’Albert était un coup dans l’eau, cela lui donna une idée plus claire de ce que faisait l’homme en face de lui. S’il avait été un politique, il aurait mis en avant son influence, et alors il aurait pu y avoir une possibilité qu’il soit dans l’ombre le marionnettiste faisant danser son ami. Là, il parla plutôt de vente, et d’affaire. Donc il était plutôt dans le recel, surement, ou dans le traffic plus largement. Mais évidemment il n’avait aucune idée du genre de trafic. C’était surement quelque chose qui ne nuisait pas à Matthieu, ou disons qui n’interessait pas le gouvernement, car c’était certain qu’ils n’auraient pas hésité à se servir de leur agent spécial avec la meilleure couverture pour espionner le baron du crime. Surtout quand il parla des hommes avec qui il bossait… Ou plus exactement « ses » hommes. L’identité du maffieux se confirmait progressivement.

- One of my dad is a translater. He wrote several books. And my other dad is a lumberjack. He has made pretty every furniture in the house.

Souriant, il piocha quelques canapés sales que son compagnon avait fait, et voyant que les anglais les boudait, il comprit sans mal qu’ils avaient été fait pour lui. Donc il ne bouda pas son plaisir, et chippa quelques uns des bout de pain, qu’il mangea tranquillement. Cependant avoir tendu la main devant lui lui avait fait voir un morceau de bandage qui pendouillait de sa manche. Visible pour lui qui y était particulièrement attentif, et à son ami à qui rien n’échappait, mais il espérait que le padre n’est rien vu. Il n’avait aucune envie de justifier pourquoi il avait des coupures sur les deux poignets. Ramenant d’un geste naturel ses mains sous la table, il tira un peu sa manche, et sans pouvoir remettre les bandes, qu’il avait surement mal mise après la douche, il s’assura, sans regarder, de faire disparaitre tout ce qui pouvait dépasser de sa manche, avant de sourire, l’air de rien :

- And it’s my dad who taught me english. More than any teachers i had. I hope i’m not lumberjacking it.

…Il n’avait pas resisté, et cela le fait beaucoup trop rire dans sa tête, pour qu’il esquive. Prenant une longue gorgée d’eau, paisiblement, il finit par regarder son ami, tranquillement. Il était curieux de savoir ce qu’il pouvait avoir à lui demander, mais il savait que ce n’était pas le moment.

En réalité, la question sur ses origine rendit plutôt perplexe Albert. Certes, ni son nom, ni son prénom ne sonnait très norvégien, mais c’était le genre de détail qui était quand même logique quand on revenait d’un voyage d’une semaine ne norvège… Prenant quelques secondes pour tourner son nez vers Matthieu, il demanda d’un regard si son ami n’avait jamais dconné cette information à son père. Puis, finalement, il haussa les épaules, avant de faire un nouveau sourire et de reprendre :

- We’re all come from Norway. About the english language, it’s basically the second language here. We start learning it really early. Nearly everybody speaks English, but some more than he others. My dad doesn’t need to use it everyday, unlike my other dad, so yes, there’s a gap between these two.

Mais bon, comme a la maison ca causait norvégien, ce n’était pas bien important, au final. Et même s’ils se retrouvaient face à un mail, ou à un mode d’emploi dans une autre langue, Jorgen parlait suffisamment de lange pour permettre toute forme de traduction. Donc au final ils n’avaient pas vraiment l’occaz de causer anglais…sauf quand un invité anglais venait à la maison.

- I mean it’s like you and… i don’t know, the french language. There’s a gap between you and Sherl, because you don’t need to speak French.

Logique, au final. Et comme il connaissait la famille, il ne serait pas surprise d’apprendre que le padre cause francais aussi bien que son fils. Mais bon, pour les besoin de sa démonstration, il ne s’encombra ni à argumenter, ni à relever cette éventuelle mauvaise foi face à un argument amené. Finalement, le padre posa une question qui était rare. Il s’inquiéta de son origine de base. Et c’est alors que toutes les alarmes que Matthieu avait déclencher dans le train se rallumèrent. Dans une conversation polie, on ne s’interessait pas à l’origine. On demandait le système d’adoption, on demandait le nom, on demandait tout un tas de chose, mais pas les origines. Alors Albert profita de prendre un e longue gorgée d’eau, pour réfléchir à sa réponse, puis il se contenta de sourire doucement :

- You’re really Sherl’s father. You asked the very same question in the very same order. It’s amazing.

Hochant, tout content la tête, il reprit une gorge d’eau, histoire de faire passer un peu son enthousiasme, avant de répondre enfin a la question :

- Adoption means i’m part of à family as much as their son which mean I’m norvegian too.

Il n’ajouta rien, se demandant bien quelle idée ces deux là pouvaient bien avoir, et pourquoi ils s’intéressaient tant a l’enfant qui n’avait pas encore été adopté. Mais bon, l’orphelinat avait brulé, et presque trente ans après, même s’ils cherchaient à savoir qui il avait pu être il y avait peu de chance qu’ils trouvent quoi que ce soit. Après un instant, il prit un nouveau canapé, paisiblement, avant de reprendre :

- I’m surprise : I thought that Sherl may have speak about my origins’. At least speaking about Norway.

Il eut un doute : lui avait-il dit, au moins, qu’ils en venaient, de la norvège ? Il faudra qu’il s’en assure, dans le doute.