Une histoire [ft Al"]

- Oh, no, sorry I didn't meant to say it out loud, sorry.

Un sourire aimable sur les traits et la discussion glissa dans une autre direction, notamment sur le sujet du repas. Heureusement - et pour une fois- Matthieu accepta de faire un choix, et il fut décidé que ce sera un déjeuner typiquement anglais. Hochant la tête pour signifier son accord, le Norvégien était intrigué. Il connaissait les stéréotypes pour le petit déjeuner, mais pour le déjeuner il était curieux de voir comment cela se passait. Bon après ce n'était sûrement rien d'extraordinaire, mais cela rendait curieux l'étranger. Finalement un encouragement et tomba l'invitation vers la chambre du brun.
La, un sourire mutin apparu sur les traits d'Albert :

- Oh yeah. THIS is a room I want to see !

Il gloussa un peu, avant de se lever de table et de ranger sa chaise. Il tourna son attention vers le padre, qui appelait a la prudence son fils, et même si Albert avait très envie de répliquer quelque chose du style : ''Bien sur que non, il ne sera pas prudent.'' il se retint : ils n'avaient plus 18 ans, et surtout il y avait des limites que même lui ne tolérait pas a l'effronterie. Mais c'était sur, Albert aurait eut quinze ans de moins, il aurait répondu.

En route vers la chambre du jeune homme, Albert accéléra le pas pour se mettre a la hauteur de son frère puis attendit d'attraper son regard :

- How do you feel ?

Toujours soucieux de savoir comment sa meute se portait, surtout combien Matthieu ne communiquait pas ses sentiments, c'était toujours une bataille. Et si la question était vague était justement pour permettre à Albert de cibler ce qui preocuppait son frère : s'il était dans le moment présent, signe qu'il balisait, ou s'il pensait déjà a ce soir, signe qu'il n'était pas tranquille.
Puis, une fois dans la chambre de son compagnon il prit quelques secondes pour la regarder en détail, notamment sur tout les petits détails présents comme absents, avant de redemander :

- What about now ?

Pénétrant donc dans la chambre, Albert était tour content. Il avait un sourire amusé sur les traits, qui se figea un peu quand il entra dans cette chambre suréquipée d'ordinateur et compagnie. Il leur jetabun regard comme s'ils s'apprêtaient a lui sauter dessus avant de s'éloigner un peu. Il n'aimait pas la technologie et il devait bien admettre qu'il n'avait pas envisager qu'une chambre soit technologique. S'approchant du tableau, il observa silencieusement les photos, puis tourna ses yeux vers les notes, curieux de savoir ce que son ami pouvait bien avoir besoin de se souvenir. Et évidemment, si Albert devina la supercherie, que les photos étaient truquées parce que justement trop propres, il ne songea pas que ce soit des photomontage, mais plutôt des acteurs payés ou même des connaissances du padre.
Vu que son compagnon avait prit le lit, lui se saisit du siège, et le tira un peu plus loin de l'écran. Puis il s'installa tranquillement, en écoutant l'étrange réponse. Pourquoi ''attendre quelques minutes'' ? Ils étaient pressés ? Matthieu avait faim ? Clairement il ne compris pas pourquoi ils devaient attendre, mais ils attendraient. En attendant ce siège était hyper confortable et Albert s'y laissa un peu couler dedans.

- But I am stupid, you already know that.

Puis comme il s'amusait à lui faire des piques régulières cela n'etonnait plus personne.
Bon, au delà de ça il ne voyait pas vraiment ce qui avait pu déclencher de telles pensées. Il n'avait pas agit différemment de ce qu'il aurait fait d'habitude, il était juste plus sur ses gardes.

- What makes you think that ?

Il pencha la tête sur le côté en regardant les signes de réponse non-verbale de son ami. Il était surtout curieux de voir s'il était plus libéré de ses mouvements maintenant qu'il n'y avait plus personne pour le surveiller ? Puis, ne voyant que l'histoire du gâteau qui puisse avoir intriguer son compagnon, il haussa les épaules :

- I did not lie. I don't want to eat between meals. I tend to have issue about refraining myself to eat.

Ceci dit, maintenant qu'il n'y avait plus d'yeux partout, Albert se redressa, et retira son haut. La, il se contenta sans pudeur de check son corps, s'assurer que tout cicatrisait correctement, et surtout resserrer ses bandages qui avaient tendance a se défaire avec ses mouvements. Il était dans l'angle le plus éloigné de la baie vitre, dos a la porte et a la pièce, faisant face a l'angle du mur. Mais avec son frère de meute il ne craignait rien.

- Because your family think we're lovers remember ?

Tend une perche à Albert et il la saisira. Encore une fois, même s'il ne souffrait plus parce qu'il s'était habituer à la douleur et tout le tralala, il était toujours couvert de bandages qui devaient être entretenus. Resserrés et changés. Et comme cette maison avait des yeux et des oreilles un peu partout il ne pouvait pas le faire n'importe quand. Tirant un peu vivement sur l'une des bandes, il gromela tout bas de douleur, avant de les reattacher simplement. Puis devant la remarque se son complice, le chef de meute soupira :

- I told your father : I didn't mean to say it out loud. I was thinking ''Which one, option, I prefer''. I pretty don't care about Edgar you know ?

Sauf le fait que ses mains devaient porter son odeur et qu'en fonction de son éducation il devait le prendre, lui, pour un fou, ou un dégénéré. Donc bon, rien de bien important au final, et rien qui ne méritait d'épiloguer a ce point. Puis, a la remarque sur la technologie, le Blandin, toujours de dos, haussa les épaules :

- Better be prepared. You have no idea how electricity can behave.

Maintenance qu'il avait terminé de prendre soin de ses soins, il repassa ses vêtements prestement, trop heureux de retrouver leurs chaleurs. Après un soupir d'aide, donc, il se resappa tranquillement, remettant son t-shirt dans son pantalon, avant de repasser l'un des deux pulls. Il déposa le deuxième sur le dossier de sa chaise et se reinstalla en tournant son attention vers son vis à vis.

- Yep. Except natural tea I can eat pretty much everything. Even dead meat.

...juste pas sous cette forme. Il gloussa légèrement, avant de regarder a nouveau les ordinateurs. Pendant quelques longues secondes il essaya d'imaginer ce que son compagnon npouvait faire avec plusieurs tours et plusieurs écrans. Il n'avait que deux mains, donc pour faire du traitement de texte il n'avait besoin que d'un seul clavier. Alors pourquoi plusieurs ordinateurs ? Puis il tourna le nez vers l'écran géant. Ça, il devinais déjà plus l'utilité que pouvais en faire son ami, surtout vis à vis de la position avec le lit.

- Tell me. What use you have with that much computer ? Do you use them to prepare your lessons ?

Évidemment l'espion ne mordit pas a son mensonge, mais pour le moment cela suffirait. De toute manière le chef de meute lui même n'était pas certain de la direction qu'aurait pu prendre cette question. Finalement, la discussion tourna vers l'utilisation des ordinateurs et a la réponse de son compagnon, Albert fut a ce moment minpoire mi banane. Clairement il fut visible sur son visage cette expression si particulière du vieillard qui ne comprenait pas. Faire deux chose a la fois ? Il avait déjà du mal à faire une chose sur un ordinateur alors deux ? Même lui,quand il travaillait sur ses cours, prenait du temps pour manger sans rester sur l'ordinateur.
Glissant ses yeux sur le jeune homme comme s'il était possible de lui arracher son secret, il finit par se redresser et de hausser les épaules, d'accord avec le brun qu'il ne comptait même pas essayer. Puis finalement, le Blandin se rhabilla, pour s'apprêter a retourner dans la cuisine, relativement passif quant à la direction de leur journée.

Une fois de retour dans la zone, Albert prit quelques secondes pour fermer les yeux. La il se foxalisa sur ses oreilles et sur son nez, cherchant à reconnaître des odeurs ou entendre des choses qui puissent lui révéler la nature de la région en question. Mais avec ses sens humains il ne nourrissait pas beaucoup d'espoir. Quand son analyse fut terminée, il rouvrit les yeux et les glissa sur son frère de meute :

- When was the last time your dad hugged you?

Evidemment que, maintenant que la maison était envahie par des inconnus, que son frère se faisait plus prudent. Et cela permis à Albert de regarder un peu cette méfiance. A Merille, il était drapé de cette méfiance, et le loup n’avait jamais vraiment pu observer son compagnon dans son… habitat naturel. Et le voir ains se méfier sans pour autant se mettre sur ses gardes était tout à fait intéressant, et termina d’encrer la volonté d’Albert de le faire ici. Clairement il ne serait jamais aussi peu stressé qu’ici. Hochant la tête, en silence tout en étant derrière le brun, ils se remettent en marche paisiblement, avant de finalement s’arrêter dans la cuisine, dans laquelle le chef posa une question.
Naturellement, la réponse fusa immédiatement, et provoqua plus de question au blandin, qu’elle ne donna de réponse. Pour sur, ils avaient un rapport à la famille différent, et pourtant, celui qui avait la famille la plus collant était un adepte du mensonge par omission, et l’autre, au contraire avait appris à être honnête, et à se reposer sur autrui. D’un point de vue psychologique c’était veritablement intéressant, et l’ex-professeur se demandait sincèrement pourquoi est-ce qu’ils avaient des chemins si différents. Sans prendre en compte le passé, le contexte familial aurait dû, au contraire, leur faire av oir des points communs. Mais non…

Saisissant une chaise, sur laquelle il s’installa à l’envers, c'est-à-dire le dossier contre son buste, il regarda le dos de son frère, songeur, mais content. Depuis qu’il était avec Matthieu, il se sentait moins seul, et quelque part il était certain que son ami lui permettrait d’être plus honnête, dans sa vie, et dans tous les autres aspects. Ce n’était pas une question de meute, même si evidemment se sentir le chef qu’il était était quelque chose de réconfortant, il était convaincu que l’espion devant lui était capable de lui faire se rendre compte que la vérité avait du bon.

- Because i don’t understand. Human relation are more complicated than logic, and i just can’t understand. I’m sorry if you felt cornered.

Après quoi, le métamorphe se forca a rester assit. Il sne savait pas quelles étaient les règles dans cette cuisine, mais en général les cuisiniers n’aimaient pas trop avoir des moucherons autour qui regarde leurs faits et gestes. Alors il se força à ne pas bouger, se contentant de fixer le dos du brun. Celui-ci lui demanda quelle viande il préféra, et il se força à ne pas écouter les deux animaux en lui qui avaient chacun leur préférence. Après un instant de silence, il finit par faire son choix : ce sera du poisson, choix qu'il transmit oralement a son vis-à-vis. Puis, il posa sa tête sur le dossier, et regarda encore l’anglais en silence :

- How did you end up as and spy ? Did you went in a school ? Found by the MIT?

C’est vrai ca, il n’y avait pas d’école d’agent special, ou de formation pour être uyn espion, et c’était une vraie question. Dans les films c’était toujours le FBI qui trouvait les nouveaux agents, mais il était convaincu que ce n’était rien d’aussi flamboyant qui arrivait la majorité du temps.

[Pardon pour le délais T.T Je n'ai plus eu de Data mobile, et ils ont tardé a m'installer internet T.T Mais maintenant c'ets tout bon, je ne disparais plus!]

Un fin sourire vint ourler les lèvres du blandin alors que son compagnon avouait ne pas être très intéressé par la psychologie humaine. Et comment cet homme pouvait-il être un espion, plus encore un prof en psychologie, s’il n’avait aucun intérêt là dedans… ? Clairement, son ami était incroyable, surtout pour mener des cours à propos d’un sujet qui ne l’interessait pas le moins du monde. Puis la conversation se déroula, et Albert ne nota qu’une phrase sur deux, pour savoir exactement quelle réponse était la bonne. Et au final, pour être espion il fallait simplement avoir du talent et rencontrer les bonnes personnes. Cela semblait si simple, présenter ainsi, mais le loup savait pertinemment que cela n’avait pas dû être un chemin de santé tous les jours. Plus encore il était bien incapable d’imaginer la moitié de ce qu’avait pu vivre son frère.
Puis, évidemment, quand il se rabaissa, Albert fit une tête mi banane mi poire, en dodelinant légèrement de la tête. Oui bon, évidemment qu’entre être espion et conseiller au macdo, il n’y avait aucune différence, maiwi c’est clair… Mais encore une fois, Albert se contenta de poser un regard fier sur son compagnon, bientôt son véritable frère de meute. Puis, évidemment la question lui revint dessous, et Albert se contenta de hausser les épaules :

- Can’t remember, sorry.

Une tentative de fuite ? Pas vraiment. C’est juste que ce n’était pas bien intéressant : il n’avait voulu que faire quelque chose qui le passionnait, à savoir étaler sa science, et il avait pris le chemin le plus simple à ce sujet. Donc bon, au final, ce n’était pas palpitant, surtout aujourd’hui ou il avait perdu son boulot. Soupirant, il finit par se redresser, et sans aucune gène se mit à ouvrir les placards et les tiroirs afin de mettre la table : Matthieu prenait la peine de cuisiner pour eux, il était la moindre des choses de mettre la table. Et au fur et à mesure de fouiller, il finit par trouver le lave-vaisselle, dans lequel il finit par piocher tout ce dont il avait besoin. IL avait aussi trouvé du sopalin, qu’il déposa sans chercher de support ni rien, sur la table.

- Are you cooking some fish’n’chips ? Do i need to grab some newspaper as well ?

Il semblait a Albert avoir vu un vieux kiosque a journal d’époque, en revenant. Le retrouver ne serait pas compliqué, mais il n’était pas bien certain que ce soit encore en service. Mais bon, dans une ville telle que Londres, il ne devait pas être bien compliqué de trouver un journal.