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(+18 hide) [froot loop in a world of cheerios.] || vail

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Vail A. de Berkeley
WTF - Étudiant élu
Vail A. de Berkeley
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Date d'inscription : 05/11/2020
Avatar : Malleus Draconia de Twisted Wonderland
Pouvoir : c'est un dragon d'or
Localisation : avec ses pierres
(+18 hide) [froot loop in a world of cheerios.] || vail Mer 30 Déc - 13:56

Vail Alaric de Berkeley

prénoms : car un n’est pas assez, chez les de Berkeley règne depuis des millénaires le concours de la carte d’identité la plus illisible par son grand nombre d’informations : Vail Alaric Edgar Laurel [et bien d’autres mais à ce stade qu’est-ce qu’on en a à faire ?].
âge : 18 ans physiquement ; réellement, c’est préférable de ne pas le savoir [51 ans et toutes ses dents ; jeune papy en devenir.].
date de naissance : 2 Février 1965.
nationalité : anglaise.

classe : étoile.
études : Design de mode (majeure), Métier de la Mode Vêtement et Lingerie - Corseterie (mineures).
date de réception de la lettre : 2 Février 1965.

particularités

Du haut de son mètre quatre-vingt dix, il en a abîmé des cadres de portes avec ses cornes. Si celles-ci ne sont pas prises en compte dans le calcul, ce n'est pas pour rien que vous le verrez se voûter à chaque entrée.

Il n'a peut-être pas la taille d’un lutin de Noël, mais il en possède les oreilles pointues.

Chevelure digne de l'Oréal par son soyeux. Ébène et lui arrivant aux clavicules, il y prête un soin tout particulier.

Carnation blême voire maladive. Il est plus blanc que de la porcelaine qui aurait pris un coup de Vanish et de Monsieur Propre.

Farde parfois ses paupières d'un smoky eyes quand ce ne sont pas ses lèvres qui sont habillées de jais.

Pupilles fendues dignes de Smaug - ou pas - pour des iris vert citron.

Visage anguleux et stature athlétique.

A une force déconcertante (plus que la moyenne va-t-on dire ; c’pas Hulk mais pourquoi pas ?). Il n'est pas conseillé de vouloir jouer à la balle au prisonnier avec lui, vu qu'il ne la contrôle que moyennement.

Soigné et soigneux tant envers sa personne qu'autrui ou les objets que l'on lui confie.

Apprenti de Cristina Cordula, il apprécie les beaux habits de qualité et passe des heures à s’apprêter. Jeté à l’Académie il y a peu, il a choisi la voie de la mode par son aisance avec les compositions et son amour des beaux habits. Il tente alors de relier art et mode.

Même s'il intériorise tout, il est passionné par l'influence que les images peuvent avoir sur autrui et la pensée de chacun. Passe donc sa vie à tester différentes approches artistiques pour en étudier les réactions de chacun.e à leurs vues.

Féru de livres et de connaissances, il passe une bonne partie de son temps libre à lire.

Possède une mémoire eidétique ainsi que d'énormes facilités. Par ailleurs, il a de lourdes connaissances en gemmologie, minéralogie et métallurgie ainsi qu'un gros kink sur les énormes cailloux qui brillent.

Versé dans l'ésotérisme par son éducation et ses traditions familiales, il possède une facette spirituelle qu'il ne cache aucunement.

Maîtrise plusieurs langues qu’il adore apprendre quand il s’ennuie - ui ui -.

Complexé par son orientation sexuelle qui lui a valu bien des tourments, Vail a très peu confiance en lui et n'assume pas celle-ci. Même si pour beaucoup, le manque de confiance est illusion tant il prend à coeur de ne pas le montrer.
(Imagine) Dragon(s)

Si l'on vous dit dragon, qu'allez-vous imaginer ? Théoriquement, ces fières et impressionnantes créatures. Ces farouches et terrifiants dragons du Seigneur des Anneaux ou encore de Game of Thrones. Une puissante créature capable de raser des villes entières d'un seul souffle. De balayer des armées et des montagnes d'un simple mouvement de patte ou de queue. Ou bien ces dragons, ceux des légendes ; puissants mages en communion avec la nature. Ayant pour eux bien des atouts.

Disons-le, Vail il ne répond à rien de tout cela.
- Ou comment briser un mythe. -
Ou presque.


Si le jeune homme peut prendre l'honorable gabarit d'un dragon de quinze mètres de long pour trente d'envergure et quatre au garrot ; il ne peut toujours pas cracher de flammes. Tous les dragons n'en crachent pas et il fait partie des rares exceptions qui se contentent de garder la mâchoire close. Oui, Vail, il a une élégance à tout casser. Il ne crache pas de feu et le plus souvent si cela arrive, il s'étouffe irrémédiablement avec sa propre fumée.

Question classe, comme dirait un certain poulpe, on repasse.

Outre ce point délicat, la tête jais est par contre en parfait accord avec la nature. Si des quatre éléments que les dragons sont censés maîtriser il n'en contrôle que deux, cela lui suffit amplement. Ayant peu d'affinité avec celui du feu et ayant une légère phobie de celui de l'eau, le jeune homme a trouvé un refuge réconfortant dans les bras de ceux de la terre et de l'air. Concrètement ? Il est un peu cette silhouette étrange qui va parler à toute la végétation ambulante. Ce faciès déconnecté qui sera en constante symbiose avec. Il peut alors enfiler son costume de Maître de la Terre d'Avatar. Pourra dresser devant vos yeux des murs en terre ou encore en pierre. Vail maîtrise cet élément au sens des plus larges. Néanmoins comme pour celui de l'air, cela lui demande une certaine énergie. Plus il en usera plus il sera éreinté au point de ne plus tenir debout. Et le revoilà parti s'isoler pour les prochains jours le temps de recharger ses batteries. L'air quant à lui... Ne se résume guère qu'au vent. S'il peut certes voler sous sa forme draconique et joyeusement vous maraver la figure de bourrasques, il peut tout aussi bien vous faire suffoquer. Faut-il que lui le désire et à en voir son caractère, ce n'est pas pour demain la veille.

Il est souvent - toujours - dit que les dragons ont une attirance pour la magie. Mais qu'est-ce que cela implique ? Sans entrer dans tous les détails et ce que sont les différents types de magie - parce qu'il en maîtrise quasiment aucune -, Vail est capable de vous soigner. De se soigner. Voyez-le comme ce prêtre dans les MMOs qui vous arrose de sa sainte lumière pour guérir tous vos maux et bobos. Vail, il excelle même dans ce domaine. Domaine honteusement reproché par sa famille pour son manque de férocité. Ainsi si vous veniez à vous blesser, plaie légère, profonde, qu'importe ; il vous remettra sur pied en un rien de temps. Cependant ce n'est pas sans conséquences puisque le jeune dragon prend pour lui une part de votre douleur. Douleur qui dès lors prendra quelques minutes voire heures à s'estomper selon la gravité de vos injures.

Il pourrait toujours se servir de ses cornes pour se faire, puisque celles-ci à l'image de celles des licornes ou encore des larmes des phénix peuvent guérir l'incurable. Mais allez gratter et tailler des cornes qui se trouvent sur le haut de votre tête sans vous louper. Certes, vous n'êtes pas Vail, mais lui c'est comme lui demander de se tuer dans la minute qui suit avec sa maladresse légendaire. De plus, il n'est pas très friand de cette manière de faire, préférant encore souffrir pour vous.

De plus, par ce qu'il est, le jeune homme vieillit très - trop - lentement. Point immortel, il possède une résistance naturelle aux maladies qui ne l'immunise pas complètement contre celles-ci. Ainsi, il peut tomber malade, avoir un rhume, bien que cela soit extrêmement rare. Et que serait un dragon sans sa peau plus redoutable qu'un char blindé ? Humain ou non, le blesser en devient difficile - sauf par lui-même ; remerciez sa gaucherie -. Bien que sa peau puisse marquer avec diverses ecchymoses et coups, lui infliger une plaie ouverte n'est pas donné à tous - peut-être est-ce pour cela qu'il n'a jamais rétorqué face aux brimades qu'il subissait -. Sinon, Vail, il ne mange presque pas. Corps particulier qui n'a besoin que de se sustenter de temps à autres. Ainsi, ne soyez pas étonnés de ne pas le voir grignoter un bout pendant des jours ou semaines. Toutefois quand la faim se ressentira, ne tirez pas une tête de six pieds de long car celui-ci s'enfile un banquet tout entier tout droit sorti d'Astérix. Il mange pas souvent mais quand il le fait... La facture monte vite. Très vite.

Enfin, le jeune homme peut prendre son aspect draconique sans restrictions - si ce n'est que les habituelles douleurs et les vêtements fichus -. Celui-ci ne l’empêche pas par ailleurs de continuer de faire sa vie et de discuter avec vous. Vous passez simplement d'une grande perche à un tout petit format poche de quinze mètres sur trente. Compact, discret, le compagnon idéal pour vos virées shopping.


En bref
Vieillit très très lentement ; a 51 ans mais en fait à peine 18.
Pas immortel mais vit longtemps et résiste aux maladies. Peut néanmoins tomber malade.
Peau en béton armée parce que les écailles toussa.
Pas besoin de bouffer tous les jours mais alors quand il bouffe il torche l’île. Surtout en caillasses et bestioles.
Affinité énorme avec les éléments de l’air et de la terre qu’il maîtrise très bien même si cela l’épuise.
Par contre a peur de l’eau et est pas très proche du feu ; sait à peine cracher du feu en plus de s'étouffer avec sa fumée. Dragon en carton ewai.
Ses cornes peuvent soigner tout mais faudra que lui le veuille. Son sang lui est nocif pour qui le touche ou le boit.
Maîtrise excellente de la magie de guérison au prix de prendre et vivre votre douleur pendant des heures (au maximum).
Format poche de 15m de long sur 30m de large pour 4m au garrot.
Robe de couleur dorée ; le mec c'est une boule de noël écailleuse.
Peut parfois lâcher quelques mots en draconique. De même, cette vieille légende que les dragons ont un prénom qu'ils ne disent jamais est véridique au sein de sa famille. Chacun garde jalousement le sien sous peine de révéler à tous l'étendue de leurs capacités. Vail possède donc bel et bien un prénom autre que celui que le monde connaît. Mais ne vous le dira jamais.
Possède une voix calme et douce, quelque peu charmeuse. Un truc de dragon, paraîtrait-il.

Igewjic - acts

Accueillant, il l'est un peu trop. Il a ce faciès qui donne envie à tout le monde de lui parler alors que lui ne désire que fuir dans ses livres et loin de la foule. En bref, Vail il a une gueule de victime. /SBAFF Vail, il ne ressent que trop. Vos moindres déboires, vos moindres rires et larmes, il les ressent. Les dessine aussitôt sur son visage. Vail, il ne sait pas mettre de barrière entre vos émotions et les siennes. Alors parfois quand il ressent trop, il ferme les écoutilles. Et vous paraîtra alors déconnecté de la réalité. Les responsabilités, le dragon adore cela. Meneur insoupçonné, compétiteur discret et abatteur professionnel de travail depuis l'an III avant Jean-Clément, il devient vite ce pilier au sein d'un groupe ou d'une communauté sur qui s'appuyer. Parce qu'il aime aider autrui, il s'en oublie. Parce qu'il aime aider autrui pour oublier ses propres démons, le jeune dragon tombe parfois de haut. Néanmoins, il n'est pas crédule et l'erreur ne sera qu'une fois, pas deux. Perdez sa confiance et reconstruire le pont qui vous unissait à lui sera tâche ardue. En effet, plus loyal et fidèle que lui, vous aurez bien du mal à trouver. Faites-lui les pires crasses, crachez-lui dessus, s'il vous apprécie suffisamment pour vous pardonner tout ceci, il sera pour longtemps à vos côtés. Et si c'est réellement le cas ; déjà félicitations ; il révélera sa part papa poule / gâteau. Comment dire ? Lui ne se défend pas ; par contre vous, il vous défend. Et bien - tu vois ta tête qui va épouser le mur, ou bien ? -. Pas touche à ses proches, bébé dragon pakontant. Sera dès lors aux petits soins avec vous, attentif à chacun de vos besoins et états émotionnels du moment. S'il paraît refermé sur lui-même et silencieux, il sortira rien que pour vous son humour le plus mauvais juste pour vous arracher un sourire. Psychologue et thérapeute dans l'âme. Genre vraiment. Il vous propose le divan avec le petit thé ou café ; vous rassure puis vous tend une oreille attentive et vient même vous guider et vous consoler. Vail, il ne juge pas, se veut aussi tolérant qu'il puisse l'être. Cependant, veillez à ne pas abuser de sa gentillesse. Il aura beau être conciliant et compréhensif, s'il considère que vous tirez trop sur la corde, attendez-vous à un voyage offert et direct pour Pluton. Il ne mâche pas ses mots, quand à bout ou vaguement agacé. Cependant pour que cela arrive, il faudra sacrément le pousser dans ses retranchements. Il est chill, beaucoup trop chill. Pire qu'une moule sous xanax. Paradoxalement bien que direct et incisif, il sait étrangement être diplomate avec autrui quand le besoin l'en demande. Doué avec les mots, il fait ce qu'il veut de ceux-ci - tant pour gagner des argumentaires à la con que pour vous défendre d'avoir écrasé Tata Eudette avec une trottinette -. Vail, il a son petit monde bien à lui. Souvent - toujours - dans sa bulle, il est ce que beaucoup nomment un rêveur. Il faut le dire, son monde intérieur est tellement plus riche et intéressant que celui extérieur. Pour autant, il est d'une curiosité enfantine à chaque nouvelle chose qui se présente à lui.  Par ce monde interne constamment actif, le jeune dragon ne manque pas d'idées ni de vingt-six plans différents pour arriver à ses fins. Et ce, de manière créative quelquefois rationnelle. S'il n'en paie pas de mine, il est toutefois un intellectuel hors-pair derrière ce faciès placide. Chaque mot, chaque réflexion a été longuement travaillée et revue avant d'arriver à vos oreilles - même si dans les faits il les retravaille encore, une fois celles-ci dites -. De nature tempérée, il n'ira pas agir sans raison. Il est ce calme personnifié qui vient mettre fin à un conflit par sa simple présence.  Silhouette discrète et observatrice, il est de ces faciès qui notent tous les détails, même les plus inutiles. Il aime y voir là un sens. Chaque chose est là pour une raison et il est celui qui veut les comprendre. Avez-vous déjà vu un dragon se blesser en respirant ? Juste en respirant ? Maintenant oui, avec Vail. Vail, il détient le Guinness de la plus grande maladresse au monde. Il est ce gars capable de glisser sur une peau de banane, de se blesser avec du pain encore frais, de se faire agresser par un nuage… Il a par ailleurs pris le réflexe de poser tout ce qu’il tenait en main quand il sent qu’il va éternuer pour éviter et de se faire mal et de casser l’objet qu’il tient. En un mot, l’univers entier veut sa mort et il n'est pas doué pour en réchapper entièrement. Si sa maladresse peut en surprendre plus d'un.e, son nazisme du rangement finira de vous désespérer. Tout va dans des boîtes, elles-mêmes dans des boîtes, elles-mêmes dans des tiroirs ou sur des étagères, le tout étiqueté avec diverses couleurs et ordonné par ordre chronologique - ou tout autre suite logique viable à ses yeux -. Et ne pensez même pas à déplacer un objet, Vail connaît l'emplacement exact de ceux-ci ainsi que leur nombre. Il les compte chaque jour. Oui, il n'a que cela à foutre. Puis parfois le rideau tombe. Retire dans sa chute le masque souriant et affable, laissant voir un côté cynique inattendu. Vail, il aime et déteste le monde à la fois. Apprécie et débecte ses habitants à la fois. Il a tout vu, tout connu et ne nourrit pas le moindre espoir pour l'Homme. Malgré cela, il s'acharne encore à essayer. Parce qu'il est un idéaliste, parce qu'il n'aime point l'échec et encore moins d'abandonner. Mais qui l'aurait cru, derrière cette façade qui s'embarrasse d'un moindre rien et qui reste muette ?

boja - past

“The oldest and strongest emotion of mankind is fear, and the oldest and strongest kind of fear is fear of the unknown.”
H.P Lovecraft


Un virage, puis un autre.
Les yeux de l'enfant suivaient la course calme du véhicule d'un air pensif. Voilà quelques heures qu'ils roulaient sans interruption, quittant leur domaine pour une ville portuaire. Changeant les paysages du Domaine des Berkeley qu'il avait toujours connu pour les chants des mouettes de Fowey. Du haut de ses 51 ans, l'enfant était en âge d'apprendre à mieux connaître le monde.

51 ans et vous tiquez.
Arquez un sourcil dubitatif.
Comment ce faciès d'ange, aux joues potelées et au regard brillant peut-il avoir pareil âge ? Silhouette frêle qui aux yeux du monde entrait dans sa sixième année. Vail, comme tous ceux de sa famille, était un dragon. Cette créature de mythes et légendes aux histoires et origines ombrageuses. Il n'en restait pas moins un être humain, vous dirait-il du haut de son mètre dix. L'enfant n'avait connu que ces dernières années les amples murs du château familial. Formé et instruit dès sa naissance aux moeurs et coutumes de toute une lignée, la tête jais avait été interdite de contact avec autrui. Si ce n'est que les siens. Il se devait de faire connaissance avec chaque membre qui composait l'illustre portrait en chêne massif qui pendait toujours au-dessus du foyer du salon. Devait apprendre à connaître chacun, devait recevoir d'eux moult leçons sur cette tradition si particulière qui berçait les siècles et millénaires des plus anciens. L'âge n'avait point d'importance chez les Berkeley. Et lui était le petit dernier ; bébé à peine sorti du nid qui, ses devoirs et leçons retenus pouvait enfin arpenter le monde. Si le jeune dragon n'avait jamais réellement pu former de lien avec son père et sa mère, il avait néanmoins pu trouver un vague soutien auprès de son grand-père qui en ce jour l'emmenait vivre à ses côtés à Fowey. Une ville fort sympathique, à l'air iodé qui lui changerait des interminables plaines venteuses de leur domaine. Vail avait encore bien des choses à apprendre. Que ce soit toute l'étendue de son don que le comportement à adopter dans une société moins familière. Ces étrangers l'effrayaient un peu. L'enfant ravalait sa salive, laissant mollement sa tête tomber contre la vitre du véhicule, les gouttes ruisselantes berçant la fin du trajet.

Sa famille ne lui manquait que parfois.
L'enfant dégringolait les marches sous l'appel vociférant de son grand-père, les mirettes encore ensommeillées. Il allait être une fois de plus en retard pour sa première semaine dans l'école de la ville. Le jeune dragon peinait encore à s'adapter à ce nouveau train de vie ; passant de journées qu'il avait mémorisées à la minute près à des journées au rythme hasardeux et lent. Comme toujours, l'enfant sillonnerait les dalles rocheuses seul jusqu'au bâtiment scolaire. Son grand-père, bien que présent pour lui était un homme chargé. Courant entre sa famille puis les cours sur mesure qu'il lui préparait. Du haut de son jeune âge, Vail était en retard. N'avait pas encore découvert plus d'affinités que celles déjà connues avec certaines facettes de sa capacité. Ne crachait toujours pas de feu. Le feu était devenu synonyme de blâmes quand les longs week-end il revenait à Lands End. Des heures lointaines attablé, à s'entendre répéter les mêmes dires. Inlassablement.

Inadmissible, que de ne pas savoir cracher ses premières flammes.
Inadmissible, que de vouloir user de ses capacités pour aider autrui.

Là était l'inflexible loi de la famille.
Jamais il ne devait faire plus de vagues qu'il en faisait déjà.
Jamais il ne devait s'impliquer plus auprès des autres.

Mais comment faire, quand ce sont les autres qui viennent à lui ? Comment faire, quand chaque soir il rentrait le visage et le corps criblé de noirs et de bleus ; toile esquintée que de prendre des coups. Parce qu'il était différent. Parce qu'il avait ces yeux ; ceux d'une créature effrayante. Parce qu'il avait ces drôles de cornes qui l'attachaient aux superstitions. Autrui l'effrayait plus qu'il ne les effrayaient. Alors l'enfant ne disait rien, essuyait les brimades et les coups la tête rentrée dans les épaules. Baissait le regard face au visage impassible de son grand-père.

Pourquoi ne te défends-tu pas, Vail ? Répétait-il.
Parce qu'ils ne le pensent pas. Rétorquait-il silencieusement.
Pourquoi ne dis-tu pas stop, Vail ? Se questionnait-il intérieurement.
Parce que je ne veux pas faire de vagues. Se coupait-il.

Pourquoi es-tu différent, Vail ?
Parce que je n'ai rien demandé.


Un soir de plus sous la voûte céleste à prier un quelconque dieu de faire de lui tout sauf ce qu'il était à présent. Il n'avait rien d'un fier et féroce dragon comme ses frères et soeurs. Sa maîtrise était moyenne ; lui n'excellait pas dans la plus noble des branches. Lui excellait dans l'aide à autrui. Était cette main céleste qui délestait les coeurs de leurs tourments. Apaisait les corps de leurs agonies présentes et passées. Il n'était bon qu'à cela. Oreille voilée offrant son épaule à qui en avait besoin. Et pourtant, ils le poignardaient encore. Enfonçaient en son coeur les plus acerbes des mots. Les plus viles remarques. Les mots sont indélébiles. Les ecchymoses, les brûlures, elles partent avec le temps. Lui faisaient mal quelques jours et semaines. Les paroles elles, dansaient encore et encore dans son esprit. Entonnaient en choeur tout ce qu'il ne voulait plus entendre. Était-ce donc si dur, que de vivre avec les autres ? Les enfants sont cruels, n'est-ce pas, Vail ? Alors il fermait les yeux, les mains enserrées autour de son oreiller. Fermait les yeux et priait pour un lendemain meilleur.

Mais demain n'en fût pas meilleur.
Aucun autre jour qui vint ponctuer sa vie n'en fût meilleur.
Routine monotone et morose ; saluer son grand-père, partir pour l'école, se faire passer au tabac à peine les talons hors du portail. Ne rien dire, prostré dans un angle et attendre que l'orage passe. Répondre juste à chaque question et exercice ; puisqu'il n'y avait là rien qu'il ne connaissait point. Sentir ces regards acrimonieux le transpercer dans le dos. Puis rebrousser chemin rossé. Parfois il hésitait avant de se raviser, scellant ses lèvres. Ils ne sont que des enfants. Ils n'ont pas son recul. Ils n'ont pas ses capacités. S'il venait à les blesser, cela serait un coup en plein crâne. Celui de trop qu'il ne pourrait supporter. Alors, il laissait couler. Torrents et rivières passaient sous les ponts. Jusqu'à son arrivée.

Elle était ce que beaucoup nommaient un garçon manqué. Elle était ce que beaucoup nommaient une tornade ; haute sur ses positions : inébranlable en son âme, elle l'avait adopté dès le premier échange de regard. L'enfant venait de trouver sa protectrice et amie qui l'accompagnerait durant toute sa scolarité. Si la jeune fille était culottée et pas dérangée pour un sou de rendre les coups à ceux qui le rouaient, lui, ne pouvait que serrer les mâchoires. Tendre une main timide sur son épaule pour lui sommer d'arrêter. Ils avaient déjà assez payé. Ils avaient déjà assez mordu la poussière. Il ne voulait pas en voir plus. En entendre plus. Parfois elle le lorgnait, confuse. Lui demandait pourquoi il ne faisait rien de plus ; pourquoi il s'acharnait à les soigner par son don. Alors qu'il le savait ; qu'à peine remis, ce n'était que remise de peine pour lui. Peut-être était-il un idiot, répondait-il d'un ton atterré. Peut-être avait-il trop pitié envers ceux qui n'avaient que cela pour illuminer leurs vies. Il se savait différent, se savait en avance pour son âge. Et pourtant, n'avait jamais voulu sauter des classes. Parce qu'elle était là. Très vite la jeune femme devint le soleil de ses journées. Arrachait de ses traits échinés un sourire sincère. Encore soupirait de sa gentillesse envers ses bourreaux. Et lui, lui, riait. Se contentait de hausser les épaules, les commissures cyniques.

Saturne retournait inlassablement son sablier, égrainant les années. Inséparables que voici ; et une question subsistait. Celle que tous et toutes lui posaient. Indirectement ou non. Pourquoi n'était-il pas avec elle ? Pourquoi comme toutes séries et livres, ne finissait-il pas par ouvrir son coeur, l'y laisser s’engouffrer et couler à ses côtés les amours naïfs de l'adolescence ? Une phase qui le perturbait plus qu'il n'y aurait pensé. Du haut de sa moitié de siècle, le jeune dragon éprouvait pourtant les mêmes déboires que n'importe quelle autre personne âgée physiquement de son âge. Ses traits enfantins avaient laissé place à un visage anguleux ; accentuant cette poussée de croissance qu'il avait subitement connue. Ses cornes avaient elles aussi pris en taille, le forçant parfois à regarder où il posait la tête. Les remarques quant à elles, ne changeaient point. Si l'existence des dotés était chose courante en son beau pays, les mentalités ne les acceptaient pas tous pour autant. Qu'acceptaient-elles de toute manière ? Sa famille perdait de plus en plus d'intérêt pour lui. Il ne serait nullement le digne descendant de cette glorieuse lignée qu'ils étaient. Les persécutions passées entre les murs de l'établissement, celles-ci continuaient de plus belle auprès de ses proches. Le jeune homme avait beau exceller sur sa scolarité ; ce n'était là que chose usuelle pour les siens. Lui, n'avait pas tant progressé depuis sa naissance. Se bornait à jouer les infirmiers pour tous et toutes avec ses capacités. Parfois fuyait vers des plaines étrangères, le coeur au bord des lèvres. Caprice pour tous, coeur émietté pour lui. N'avait-il donc aucun soutien, si ce n'est qu'elle ? N'avait-il donc rien accompli qui soit louable de leurs éloges ? Traversait-il seulement les désagréments de la crise d'adolescence, comme ils se plaisaient à lui dire ? Était-il donc en tort de bout en comble ?

Un soir de plus l'oreiller écrasé entre les mains. Le coeur coincé entre les lèvres à s'interroger. Un soir de plus, sous le regard torpide du ciel. A aspirer pour une étoile. Celle qui mettrait fin à tous ses maux.

Une étoile pour changer ce qu'il était.
Une étoile pour le guider en dehors de ces affres infernaux.

Parce qu'il était différent.
Parce qu'il le savait.

Parce qu'il ne voulait pas l'être sur cela.

Pourquoi ne pouvait-il pas aimer comme autrui ?
Pourquoi devait-il subir plus encore ; une fois habitué aux camouflets usuels ?

Son statut de doté devint secondaire. Sa différence physique fut oubliée. Tous n'avaient plus que d'yeux pour cette sexualité qui ne suivait pas les normes. Voilà pourquoi après autant d'années il n'avait pas suivi ce stupide schéma que tous lui imposaient avec la jeune femme. Voilà pourquoi il devint la risée tant de sa famille que du collège et lycée tout entier. Risée pour l'un, honte pour l'autre. Affront, même. Il l'avait toujours su qu'ils étaient conservateurs au sein de sa famille. Attendaient de lui qu'il emprunte le même chemin que ses frères et soeurs. Trouve une compagne suffisamment digne d'eux pour y fonder à son tour une famille. Mais non, lui, il aimait les hommes. Rendez-vous compte de l'ineptie. C'est chose impossible. Une passe d'un adolescent qui se recherche.

Et si ce n'était pas le cas ?
Et s'il ne pouvait plus continuer à se mentir à lui-même pour leur plaire ?
Pourquoi ? Pourquoi avait-il osé dire qu'il trouvait les garçons plus plaisants que les filles ? Qu'à choisir, il préférait un homme ? Pourquoi avait-il cru qu'un instant, parce qu'accompagné de la jeune femme qui le rendait invincible face au monde entier, il serait libre de ses paroles ?

Quel abruti fais-tu, Vail, te susurrais-tu.




Les mots lui en montaient aux lèvres, retenant la bile face à cette anxiété montante.
Leurs regards le jaugeaient. Jugeaient.
Pourquoi une ixième convocation ? Pourquoi ne pouvait-il pas faire comme tout le monde et être de la sorte ?
Vail écrasait un peu plus son coeur dans les talons, soutenant les regards de sa famille. Voilà un temps qu'ils passaient bien plus souvent à Fowey. Voilà un temps, qu'ils délaissaient leur vie claquemurée pour venir observer celui qui causait bien des soucis à leur réputation. Corriger cet élément perturbateur. Éreintés d'entendre les mêmes âneries. Les mêmes excuses stupides. Tout ceci parce qu'il aimait les hommes ? Ne se fichait-il pas du monde ? A présent, être homosexuel le dispensait d'être digne des Berkeley ? Devait excuser sa médiocrité et sa faiblesse ? N'attirait-il suffisamment pas la honte sur leurs ancêtres pour en plus n'en devenir que plus pitoyable ?

Évidemment qu'ils ne comprenaient point. Évidemment qu'il était seul, acculé au mur. Les épaules lourdes de porter le poids de l'univers. Alors il ravalait sa salive, tournait les talons sans un mot. Tournait une nouvelle page, préparant l'encre pour celle du lendemain. Qui serait en tout point la même journée. Quels tourments allait-il encore connaître ? Quels écrits allait-il nettoyer sur son casier ? Quels mots allait-il entendre ? Qu'il n'était qu'une abomination de la nature ? Qu'il était inférieur à l'humanité toute entière ? Que c'était son amie qui le tenait en laisse et qu'après tout, c'était normal. C'est connu, les homosexuels sont tous des soumis. Ils n'ont aucun droits, forcément. A quel moment avait-il cru ne serait qu'avoir le droit de s'exprimer ?

Nouvelle nuit sous les cieux endoloris.
A prier un quelconque dieu, n'importe quelle divinité de faire de lui ce qu'il n'était pas.
A prier de le laisser comme tel, si ce n'était pas possible. Mais tout, tout sauf cette tare que d'aimer les hommes. Tout, tout sauf ces sentiments pervers et tordus envers les hommes. Vail se voyait rêver d'une vie simple, loin de toutes prétentions. Se voyait vivre une vie où il serait comme tout le monde. Parce que c'était mal. Parce que c'était une souillure à la société d'être ce qu'il est. Il ne serait bon qu'à faire les trottoirs et encore, qui voudrait de cela ? Dieu, si tu existes, pourquoi es-tu si cruel ?


Pourquoi es-tu si cruel ?
Elle disparaissait.
Du jour au lendemain, partie pour il ne savait quelle raison.

Et le voici seul.
Face à ces silhouettes carnassières, que trop ravies que sa protectrice ne soit plus.
Faces à ces faciès désintéressés de sa famille, que trop ennuyés de son quotidien.

Seul.
Pourquoi es-tu si cruel ?





« Te souviens-tu de cette lettre que tu nous as montrée à ta naissance ? »

Pourquoi lui parlait-il soudainement de cela ? Alors que le trajet touchait presque à sa fin ? Il ne pouvait deviner le regard de son grand-père. Ne pouvait déceler en ses traits apathiques le moindre indice quant à cette prompte question. Bien sûr qu'il s'en souvenait de cette lettre. A peine était-il né, que celle-ci se trouvait dans sa main gauche, soigneusement lovée contre lui. Sa mère n'avait eu tarde de lui raconter bien des années après qu'il avait eu pour premier geste que de la leur tendre. Cette lettre paraît-il, venait d'une Académie située sur une île. Une île singulière accueillant les gens dotés de capacités comme eux. Mais pourquoi en reparler après tout ce temps ? N'avait-il que cela à lui dire ? Il ne faisait qu'acquiescer, l'esprit encore flou de ce qu'il venait de se passer. Ses pensées encore désordonnées des dernières heures. Corps saccadé de toutes ces émotions. De tous ces dires, gestes. Il n'en pouvait plus. Cédait lentement.

« Tu partiras dès demain pour cette île. Nous ne pouvons accepter pareille débâcle. Tu es la honte de la famille entière, Vail. »



Ces mots restaient gravés dans sa mémoire tandis que le sifflement lointain du train se faisait entendre. L'air morne pour un visage aspirine, le jeune homme montait les marches de la porte. Ne daignait accorder un dernier regard au jardin de la demeure qu'il connaissait. Personne ne l'attendrait. Personne n'était venu. Qui viendrait pour un raté comme lui ? Il n'avait que de Berkeley le nom. Nom qu'il entachait honteusement par son existence. Les examens brillamment passés et les résultats reçus pour son admission au sein des Étoiles, il n'avait plus qu'à demander à partir. Les Berkeley avaient tout de même payé les frais ; lui laissant une large somme pour vivre de longs jours heureux. A condition que jamais il ne parle d'eux. A condition qu'il ne dise de leur nom qu'il n'est qu'un humble passager en ce monde et en rien un enfant d'une pareille noblesse.

Il n'avait pas dormi, toisant les cieux acariâtres. Échangeant avec eux tout ce qui le rongeait. Puis fermait les yeux pour les ouvrir sur une nouvelle vie qu'il espérait meilleure. Peut-être était-ce là le meilleur cadeau qu'ils aient pu lui faire. Peut-être était-ce là le mieux pour lui.

behind the screen
surnom ; Michel-Bernard, Léandre anciennement.
âge ; KESTUDI ? J’ENTENDS PAS !
comment as-tu connu le forum ; On s’est rencontré lors d’un speed dating sur un top-site et on a tout de suite accroché l’un à l’autre.
ton impression sur celui-ci ; sauf qu’il avait des couleurs un peu criardes qui me faisaient mal aux rétines. J'vous aime.


Dernière édition par Vail A. de Berkeley le Lun 4 Jan - 21:57, édité 8 fois
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Re: (+18 hide) [froot loop in a world of cheerios.] || vail Mer 30 Déc - 14:30

Wesh wesh wesh tu me reconnais? Héhé Non? Mais siiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii wut Bon j'te kiff et j'reviens en pv xD
Aëlrynn Perak
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Re: (+18 hide) [froot loop in a world of cheerios.] || vail Mer 30 Déc - 14:35

Attention commentaire constructif en approche.
Nos couleurs criardes t'emmerdent. Et on t'aime aussi. V de la Victoire
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Re: (+18 hide) [froot loop in a world of cheerios.] || vail Mer 30 Déc - 14:36

*Quitte sa salle de bain, court et saute sur Vail* Floats in happiness

Mon petit chouuu est enfin là !
Mady fait partie de son cadeau hein ouais ?! Poke

Re bienvenue ! Hâte de pouvoir rp ♡
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Re: (+18 hide) [froot loop in a world of cheerios.] || vail Mer 30 Déc - 15:57

owiiiiii vivement que tu sois là pour que Titan puisse le trauma Gif anime 4
(pauvre "petit" Vail :333)
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Re: (+18 hide) [froot loop in a world of cheerios.] || vail Mer 30 Déc - 16:49

MA CHERIIIIIIIIIIIIIIIIIIE CA VA PAS DU TOUT TOUT CA IL FAUT ARRANGER CES CORNES-HAN
(ouais et laisses moi ton dressing t'en a pas besoin non plus Tutu rouge )
Vail A. de Berkeley
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Re: (+18 hide) [froot loop in a world of cheerios.] || vail Mer 30 Déc - 17:21

Merci pour les retours huhu ♥

Alicia > QUI ETES-VOUS MADAME ? Wow !

Aëlrynn > awaiwaiwaiwai so much construit I'm not sure about t

Madyson > *la voit arriver et se fait hug contre son gré* Et oui, enfin là ! Mady va pouvoir l'embêter à vie maintenant. ♥

Tits/Capupute > Nan mais Vail il vous esquive hein... Puis nan c'est son dressing uesh.
J'étouffe <- Capupute et Tits avec Vail

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Re: (+18 hide) [froot loop in a world of cheerios.] || vail Mer 30 Déc - 17:32

Wesh la racaille
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Re: (+18 hide) [froot loop in a world of cheerios.] || vail Ven 1 Jan - 18:45

Un dragon qui ne crache pas du feu... comme toujours, tu envoies du rêve Héhé
Vail A. de Berkeley
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Re: (+18 hide) [froot loop in a world of cheerios.] || vail Lun 4 Jan - 19:11

Kyo > Uesh, uesh bien ou bien ? Miguel

Noven > Ah bah Vail, il a la classe mais over 9999. Il s'étouffe même avec. Dude...
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Re: (+18 hide) [froot loop in a world of cheerios.] || vail Mar 5 Jan - 3:02

Wesh est les dragons dans le dessin animé du même nom (dans le premier il est vénère le boss wesh)? Dragon n°5 ou celui dans "Richard au pays des livres magiques"? Il est classes le dragon dedans! Dragon n°1

Toute façon les dragons c'plus ce que c'était ...
Vail A. de Berkeley
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Re: (+18 hide) [froot loop in a world of cheerios.] || vail Mar 5 Jan - 7:35

Hel > Ah bah comme marqué dans son don, question classe on repasse. /pan
En toute honnêteté, je me suis surtout cantonné aux descriptions des dragons dans tous mythes et légendes confondus ainsi qu'aux univers que je connaissais bien. >.<"
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(+18 hide) [froot loop in a world of cheerios.] || vail
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