Re: Entre gosses de riches ~ (Feat. Capucin) Mar 13 Juil - 10:06
Natsuo avait l'égo remonté à bloc et ne regrettait pas une seconde d'avoir accepté cet étrange rendez-vous. Qu'il le veuille ou non, il finissait toujours par vexer autrui et à s'en prendre, sans le vouloir, plein la tronche. Mais, sans qu'il sache pourquoi, son nouvel ami n'arrêtait pas de le complimenter. Et, depuis qu'il avait quitté le domaine familial, des compliments, il n'en entendait pas beaucoup. Alors, cette après-midi farfelue ravivait une confiance qui avait trop longtemps été éteinte.
Natsuo peinait à se changer. La pudeur, la pudeur, la pudeur. Il savait pertinemment que personne n'entrerait dans sa cabine et il ne doutait pas une seule seconde de la capacité de Capucin à veiller au grain. Mais il restait assez mal à l'aise. Il se déshabilla lentement, sur ses gardes et scrutant le rideau pour vérifier que personne ne l'ouvre. Il entendait les pas de Capucin claquer sur le sol et ce bruit l'amusait beaucoup. Il était d'une extravagance amusante, son nouvel ami.
Il enfila les habits et ne put s'empêcher de lâcher un petit rire quand il se regarda dans le miroir. Il avait la classe, personne ne pouvait le nier. Il avait un peu de mal à se reconnaitre. Il avait toujours été coincé dans la même routine vestimentaire : jeans, vieux t-shirt, baskets, … Cette habitude était confortable et ne lui demandait aucun effort. Mais son reflet lui chuchotait qu'il était peut-être temps de changer et de prendre des risques. Parce que l'homme qu'il voyait dans la glace, il le trouvait plutôt beau. Il se demandait s'il aurait vu cette facette de lui plus souvent en restant chez ses parents. Parce que, vêtu de cette manière, il transpirait le fric et faisait le plus grand honneur à sa classe sociale.
Il entendit la conversation qui se jouait de l'autre côté de la cabine et cette dernière lui donna une idée pour illustrer son nouveau style. Prenant sa meilleure voix nasillarde, il ouvrit le rideau de manière théâtrale, faisait se saisir la vendeuse qui le regardait les yeux ronds.
- Qu'entends-je? Laissez donc mon ami se vêtir comme il le souhaite, très chère. Vous serez pendue sur la place publique demain pour un tel affront.
La vendeuse ne dit rien, se contentant simplement de pâlir.
Natsuo se retint de rire. Il tentait de rester dans son rôle. Affichant un air hautain particulièrement exagéré, il attrapa une écharpe rose bonbon qui trainait sur une des étagères, et la mit à son cou en mimant un geste de mépris. Il se pinça les lèvres pour ne pas se trahir et s'écrouler par terre. La situation était beaucoup trop amusante.
- Si c'est de cette manière que vous traitez vos clients, j'appelle tout de suite mon cocher pour reprendre ma calèche et retourner dans mon humble château de soixante hectares.
La vendeuse ne disait toujours rien. Natsuo mit sa main devant sa bouche pour s'empêcher de rire et regarda son nouvel ami d'un oeil complice. Il passait réellement un agréable moment.
- Vous pourrez dire à votre patron que vous avez perdu l'honorable client qu'est le marquis Jean Aiplainlépauche
C'était la blague de trop. Il éclata de rire.
Capucin E. G. d'Auriot
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Re: Entre gosses de riches ~ (Feat. Capucin) Mer 28 Juil - 20:02
Toi CHUT. Toi... Ton style ça va pas du tout mon chéééri!
Ni une ni deux, la vendeuse n’avait pas eu le temps de réagir que son compère de shopping sortait théâtralement de la cabine. Ohlala qu’il était canon comme ça. Capucin ne se gênait pas un instant pour le reluquer le sourire aux lèvres en l’écoutant avec délice. Et il en rajoutait une couche, imitant la reine rouge outrée, index tendu vers la pauvre femme qui ne comprenait rien à ce qu’il se passait.
— Qu’on lui coupe la tête !!
Ses yeux lançaient des éclairs et Capucin tenait son rôle parfaitement, prenant l’expression enragée du personnage. C’est le mouvement de Natsuo qui le détacha de la vendeuse, il le regardait faire sourire aux lèvres, se retenant de rire. C’était PAR-FAIT, l’écharpe, le ton, les mouvements, l’attitude et le mépris, juste exceptionnel.
— Moi qui pensait vous faire une fleur en me rendant dans votre modeste boutiqu-han ! Vous me dé-ce-vez ma chère. Vous ne méritez pas un tel prince en vos murs… In-na-cce-pta-ble !!
C’était bon, elle était cuite, finie, à terre, il ne restait plus qu’à l’achever. La pauvre femme devait se demander ce qu’elle avait fait, quel pêché elle avait du commettre, pour mériter deux clients tels que ceux-là. Elle pâlissait à vue d'œil, ouvrant et fermant la bouche tel un poisson en train de se noyer dont aucun son ne sortait. La dernière réplique du blond acheva Capucin. Il fit un clin d’œil en retour à Natsuo lorsque leurs regards s’échangèrent et n’y tenant plus, il se mit à rire, complètement hystérique à en pleurer. Ce laisser-aller, cette fantaisie, cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas pu avoir un complice d’âneries aussi perché et décomplexé que lui.
— Cependant, pour vous rattraper et faire un geste de bonne foi, il serait de bon ton de proposer une remise pour monsieur le Marquis sur sa tenue. Elle lui va à ravir n’est-ce pas?
L’étudiant ne perdait pas le nord, rebondissant sur cette comédie burlesque pour tenter d’avoir une remise et des excuses en bonne et due forme. Il venait, une fois calmé, tourner autour de son ami, admirant le tombé du haut, et le pantalon qui le serrait assez pour mettre sa silhouette élancée en valeur. C’était tout bonnement parfait, les bonnes tailles, les bonnes couleurs et les bonnes coupes. Pour compléter le style, Capucin prenait justement le trench coat camel que lui tendait désespérément la vendeuse pour le tenir à Natsuo afin qu’il l’enfile. Déjà les yeux bleus cherchaient une belle écharpe en cachemire pour finaliser le tout et surtout remplacer celle rose qu’avait pris l’étudiant qui jurait horriblement avec le bordeaux du pull.
Re: Entre gosses de riches ~ (Feat. Capucin) Dim 22 Aoû - 19:31
Natsuo n'arrivait pas à se souvenir d'un autre moment où il avait autant ri. Vous savez, le genre de rire qui détend absolument tout votre corps. Pendant qu'il se tenait l'estomac pour ne pas tomber au sol, le visage enjoué, il se demandait si ce qu'il ressentait n'était pas l'effet de la sérotonine qui pouvait être plus largement synthétisée lors de fous rires. Son cerveau n'arrêtait jamais mais il fut plus qu'heureux de savoir que ce moment resterait gravé dans sa mémoire et qu'il pourrait revivre à tout moment le sentiment qu'il éprouvait à cet instant. Les blagues, quand il les faisait, c'était toujours tout seul. Cela faisait du bien de se trouver un complice.
Et son rire prit encore plus de force quand il entendit Capucin essayer de demander une remise. Tout ça, c'était de la plaisanterie. Aucun d'eux n'avaient réellement besoin qu'on fasse un geste commercial. Et la vendeuse, ne sachant que faire, continuaient de les regarder, paniquée, rouge de honte. Elle réfléchirait, la prochaine fois, avant d'ouvrir sa bouche. Natsuo en était certains. Avait-il enfin trouvé un partenaire pour boucler le clapet aux imbéciles?
Natsuo s'essuya doucement les yeux, devenus légèrement rouges et humides. Il essayait de redevenir sérieux : leur petite scène était si drôle, pourquoi s'arrêter en si bon chemin? S'approchant de Capucin, passant devant la vendeuse qui ressemblait toujours à un petit animal effrayé, il tendit son bras pour attraper le trench coat et l'enfiler doucement. Il planta son regard dans les yeux de Capucin, se mordant la lèvre pour tenter de rester le plus stoïque possible.
Alors, c'est d'une voix calme et posée qu'il reprit.
Mais, voyons, Jean-Appolin, tu n'essaierais quand même pas de négocier avec la petite populace? Tu vas les ruiner, pardi!
Reprenant son rôle à merveille, il se tourna à nouveau vers la vendeuse qui ne les quittait toujours pas des yeux, la bouche grande ouverte.
Excusez-nous, mademoiselle. Nous avons quelques difficultés à communiquer avec les personnes qui ne possèdent pas, au moins, le PIB de la Russie.
Natsuo se tourna à nouveau vers son nouvel ami, le visage légèrement rosi par l'immense envie d'exploser de rire. Il reprit d'une voix nasillarde
Nous utilisons bien quelques billets de cinq comme papier toilette, mon cher ami? Cela ne ferait-il pas un excellent pourboire?
Le visage de Natsuo rayonnait. La complicité qui était en train de se créer et de s'affiner l'enchantait. C'était beau à voir.
Capucin E. G. d'Auriot
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Re: Entre gosses de riches ~ (Feat. Capucin) Dim 29 Aoû - 17:14
Toi CHUT. Toi... Ton style ça va pas du tout mon chéééri!
Capucin reprenait son sérieux aussi vite, prenant son rôle très au sérieux. Et puis… un rôle? Quel rôle? Il était tout simplement lui. Exubérant, insupportable, grande folle, assumé et ça lui allait très bien, le monde ne pouvait que s’en porter mieux. C’est pour ça qu’il répondait à son nouveau complice du tac au tac avec la voix la plus nasillarde et insupportable possible.
— Mais monsieur le Marquiiis ! J’estime que ce que nous payons est aussi un service qui est à ce stade… Pi-toi-yaaaableuh ! Pfeu… que la populace soit ruinée si elle n’est pas capable de se comporter correctem’Haaaan !
Capucin pouffait de rire comme une diva bedonnante qui menaçait de s'effondrer sur un divan en velours à tout moment à la phrase de Natsuo qu’il venait accompagner d’une main appuyé dans le dos vers le miroir en pied quelques pas plus loin.
— Ci fait, ci fait très cher. Voyez bien comme ces pégus peinent à nous comprendre, nous ne sommes pas du même mond’-han ! Voyez comme cette veste vous tombe bien monsieur le Marquis, c’est parfait, harmonieux, merveilleux !
La rouquin se tournait, virevoltait jusqu’à la table où étaient entreposées les différentes écharpes, celle-la même où il avait reposé la grande étoffe rose qu’avait prit le blond. Le poulpe y piocha deux écharpes similaires à frange dans une laine fine d’alpaga particulièrement douce, connue pour sa thermorégulation entre autres. Il partit avec une écharpe noire dans une main et une autre grise anthracite dans l’autre main. Pour se poster dans le dos de Natsuo, venant l’entourer de ses bras pour alterner les écharpes en les plaçant sur le torse et juste sous le cou du blond, ignorant complètement la vendeuse mortifiée qui rangeait derrière eux.
— Huuuuum tu vois… ce serait la touche finale, ça donnerait la cerise sur le trenchcoat… Tu préfères noir ouuuu gris? Ce sont des laines d’alpaga, c’est très fin, elles tiennent chaud en laissant respirer, c’est hypoallergénique et antibactérien… De la très bonne qualité il faut l’admettre même si… c’est un basiqu’-han. Et puiiiiis avec ceci nous pourrions tout à fait songer à récompenser cette modeste échoppe avec quelques pourboires-papiers essuie-fess’-hon. Vous êtes si généreux monsieur le Maaaarquiiiis !
Capucin en rajoutait des caisses, alternant entre exagération et sérieux quand il s’agissait d’habiller le jeune homme dont il ne s’était pas décollé tant qu’il n’avait pas fait son choix. Il l’avait bien vu se tourner vers lui pour proposer les pourboires et ce mouvement avait suffit au rouquin pour l’entraîner de nouveau dans une danse d’essayage, ballet digne des plus belles représentations tant cette prestation transpirait la classe.
Re: Entre gosses de riches ~ (Feat. Capucin) Jeu 30 Sep - 21:25
L'accent de Capucin fit monter quelques larmes aux yeux de Natsuo. Il s'empêchait de rire en gardant les lèvres closes mais quelques gloussements finissaient toujours par s'échapper. Il fixait son reflet dans le miroir et les allers-retours de Capucin lui forçaient le respect : il était assez impressionné par la connaissance du garçon dans une matière qu'il n'avait jamais approché. La mode, ce n'était pas son truc. Et il était, au fond, heureux d'en apprendre un peu plus à son sujet. Il enregistrait la moindre information dans un coin de son cerveau car cela pourrait toujours lui servir.
La vendeuse, elle, ne bougeait pas. Les yeux toujours ronds, elle semblait terrorisée, n'arrivant pas à décrocher son regard des deux hommes, essayant de ranger les rayons tant bien que mal. Natsuo le remarqua aisément et se délectait de ce spectacle.
Gris ou noir, très cher, je ne sais guère me décider! Les deux couleurs me vont à ravir! Pourquoi ne pas couper les vivres de nos domestiques pour pouvoir prendre les deux.
Natsuo fit quelques poses devant le miroir, embrassant parfaitement le rôle qu'il jouait.
De la laine d'alpaga...
Il jeta un regard par dessus son épaule, toisant gentiment Capucin d'un clin d'oeil. Il éleva ensuite une voix nasillarde vers la vendeuse.
Est-il possible, ma chère, de vous acheter tout de suite l'alpaga? Nous pourrions, dès lors, reproduire ces fabuleux tissus et garder la viande pour le barbecue de ce soir.
Les yeux de la vendeuse s'écarquillèrent et il ne put s'empêcher de rire. Ce rire représentait le son de cloche final : le masque tomba et Natsuo reprit tout de suite l'air d'un gamin farceur. Ses joues étaient légèrement rosies, témoins inconscients du fabuleux moment qu'il venait de passer. La vendeuse partit se cacher dans la réserve et le rire de Natsuo redoubla.
Il se tourna vers Capucin, se tenant le ventre à cause de son fou rire.
T'es vraiment un rigolo, toi!
Il se redressa un peu, sécha légèrement ses yeux et prit dans ses mains l'écharpe qu'il portait autour du cou.
Et, t'as plutôt bon goût en ce qui concerne les vêtements! Je crois bien que je vais tout prendre.
L'argent n'était réellement pas un problème. Il sourit à son nouvel ami en se redirigeant doucement vers la cabine. Pendant qu'il se changeait, il cria, reprenant sa plus belle voix nasillarde.
J'espère que la vendeuse n'a pas déserté. Rien n'est plus important que l'honneur, on connaît ça dans la noblesse. Ces paysans, je vous jure...
Capucin E. G. d'Auriot
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Re: Entre gosses de riches ~ (Feat. Capucin) Dim 17 Oct - 18:46
Toi CHUT. Toi... Ton style ça va pas du tout mon chéééri!
— Ohlalaaaaa ~ Mais c’est MER-VEI-LLEUUUUX mon cheeer Marquis ! Prenons les deux, ces gueux n’ont que faire de tant d’argent, leur illettrisme et leur sottise les cantonne à dilapider cette petite monnaie dans une vinasse qui rend leur haleine fétide la semaine suiv-haaaan-teuh !
Son ton devenait de plus en plus insupportable, ses gestes et mimiques suivaient le pas, se collant un peu plus à Natsuo pour l’enlacer et lui enrouler les deux écharpes avec grâce autour du cou et des épaules afin qu’il s’admire avec ces couleurs autour de son visage. Ses poses faisaient rire Capucin de plaisir à le voir embrasser ce rôle idiot et absurde même insupportable qu’il adorait le voir jouer.
— Magnifiiiiqueuh mon cher Marquiiis ! Sublime ! Il vous faut prendre ces étoffes. Oui ! La laine d’alpaga est d’un luxe basique pour votre peau grandiose.
Capucin se tût en voyant la mine de Natsuo, sourire de connivence et rire étouffé de l’entendre interpeller de la sorte la vendeuse. Il se reculait quelque peu et prenait la pose, mine concernée, main sur la hanche en toisant la pauvre femme qui se mettait à bégayer tant elle ne comprennait plus rien.
— Mais… Je… Euh… Nous n’avons… aaaah… Il n’y a pas d’alpaga ici messieurs...
— Grotesque ! Comment faites-vous ces vêtements hum? Serait-ce… DE L’IMPORTATION ??!
Le rire de Natsuo ponctuait la fin de l’acte, Capucin venait se plier et poser une main sur l’épaule de son compère théâtral en riant tout autant. Éclat de rire désemparant la vendeuse qui ne comprenait plus rien et devait se demander si ces deux clients étaient des gamins farceurs, des aristocrates qui se moquaient d’elle ou des personnes dérangées échappées de l'hôpital de Bertille… C’en était trop pour elle, elle partait vers d’autres cieux, ou tout du moins la réserve.
— Tu n’est pas mal dans ton genre non plus très cher ~
Capucin riait encore, s'essuyant les coins des yeux des larmes de joie qui coulaient, témoins de la scène qui venait de se dérouler. Le rouquin regardait avec appréciation les mouvements de Natsuo, ravi de voir que la tenue lui plaisait au point qu’il veuille en prendre la totalité. C’était beau de voir sa propre passion se transmettre ne serait-ce qu’un peu. Capucin le laissa aller dans la cabine et le suivit pour fermer d’un geste souple le rideau derrière lui et lui répondre.
— Cette tenue te va superbement bien et tu verras, elle est facile à accorder avec tout ! Puis… *reprenant sa voix nasillarde* la petite populace se devrait de vous faire un prix mon cher marquis avec l’honneur de votre présence et leur manque de dignité à fuir et s’offusquer pour un oui, pour un non… aaaaaaaah ~
Capucin faisait les cent pas, main sur le front à parler d’une voix de nouveau insupportable, rire résonnant de nouveau dans le magasin, il voyait une nouvelle vendeuse, plus fraîche avec un air dépiter se glisser derrière la caisse.
— Mon cher Marquis, la relève est assuréééée !
Capucin adressait un clin d’oeil à la vendeuse qui faisait les yeux ronds. Sa collègue l’avait peut-être prévenue mais visiblement pas assez quant aux deux comiques qui investissaient les lieux. Il se dirigeait d’un pas guilleret, trenchcoat dans les bras pour le déposer sur la caisse.
— Je vais vous prendre ceci ! Et ne me faites pas l’affront - comme votre collègue - de vouloir me proposer l’équivalent maaaasculiiiin puisque ce serait intolérable pour ma paire de baaalls que je porte un vêtement féminin, s’il vouuuus plaît ~