Ammaruq || La vraie sagesse se trouve loin des gens, dans la grande solitude

Le découd-vite : Celui ou celle qui va essayer de te faire plus parler, qui va essayer de voir plus d'expressions passer sur ton visage, qui va en bref essayer de tirer « le sauvage de l'île » vers « l'humain de l'île » ( au sens de trait de caractère ). Bonne chance à vous. Positivo-neutralo-négatif. Au choix.
Le fil : Il ou elle ( ou ils ou elles, d'ailleurs ) va essayer de tisser la trame de ton passé, malgré les secrets qui gravitent autour de toi et qui restent insaisissables. Peut-être essayez-vous de base de te faire réagir mais, pour l'instant, rien n'y fait ; tout ce que vous savez c'est qu'interroger tes proches est la meilleure idée non-constructive que vous ayez eue de votre vie. Vous avez d'ailleurs remarqué que vous êtes la seule personne à qui tu n'adresses pas un seul mot. Et depuis que vous vous êtes mis en tête d'apprendre le nanoquin avec lui, voilà que vous n'arrivez même plus à lui mettre le grappin dessus... Au moins l'identité de son père n'est plus à démontrer. Neutralo-négatif seulement.
Le ciseau : Il ou elle ( ou ils ou elles, d'ailleurs ) ne t'aime pas, te mène la vie dure - ou le croit - et tu ne sais pas pourquoi. Peut-être qu'un jour il ou elle cherchera à engager la discussion, peut-être qu'un jour ce sera toi qui ira vers la personne ( ou les ) pour clarifier la situation. Faudrait-il encore que tu ne t'en fiches pas à ce point, ou que tu n'estimes pas que c'est une perte de temps. Négatif only.
L'embu : Il ou elle ( ou ils ou elles, d'ailleurs ) n'est pas d'accord avec ta pédagogie, trouve que tu es trop élitiste, beaucoup trop sévère ( pour rien ) sur ta notation, que tu n'en fais qu'à ta tête, que tu t'appropries le travail d'autrui ( notamment d'une psychologue que tu ignores sans t'en cacher et qui passe son temps à te casser dans ton dos )... en bref, cette personne ne t'aime et n'hésite pas à te le faire savoir, n'hésite pas non plus à s'en prendre à ton entourage, n'hésite pas à avoir des discussions, souvent monologues, sans queue ni tête. Peut-être que, au fond, cette personne cherche surtout ton point de rupture et à voir autre chose que ce calme absolu et inébranlable sur ton visage. En sachant que c'est une cause perdue d'avance. ... encore que, peut-être ne le saviez-vous pas... Négatif only.

Qimmikkut - S'ils ont l'apparence de gros chiens, c'est parce que ce sont en réalité des loups. Tes frères et tes soeurs. Ceux qui ont été, sont, et seront toujours là pour toi comme tu as été, es, et seras toujours là pour eux. Vous n'avez pas besoin de mots pour vous comprendre, vous exprimer, débattre ou même vous apprendre mutuellement des choses. Ils sont là, tu es là, vous êtes là et ça suffit. Si quelqu'un essaie, quelle qu'en soit la manière, d'attenter à cet état de fait, il meurt ; si quelqu'un essaie de les blesser, quelle qu'en soit la manière, il meurt. C'est aussi simple que ça. Ils sont les seuls qui arrivent à te faire rire et sourire aussi volontiers. Ton calme, ta simplicité émotionnelle, ton silence viennent en grande partie d'eux et de Asha, ta grande soeur décédée.

Angajuk - Ton frère et ta soeur biologiques. Il t'arrive de les surnommer, respectivement, pin et sapin. Fenrir a été celui qui t'a transmis une quantité phénoménale d'ouvrages tous plus pointus les uns que les autres en botanique et en biologie quantique là où Olympe s'est chargée de la physique et la mécanique quantiques. Ils sont toujours aussi surpris de la kyrielle de connaissances dont tu t'abreuves chaque jour, surpris de voir que tu ne laisses jamais un domaine de côté tant que tu n'as pas absorbé sa substantifique moelle et que tu l'as pas asséché de sa dernière molécule d'eau mais en sont avant tout ravis. C'est vers eux que tu vas quand tu te heurtes à une question existentielle sur les émotions et les sentiments ; même si tu ne comprends pas forcément leurs mots, tu comprends toujours les intentions qu'ils y mettent.

Anaana - Même si tu connais son prénom, tu l'as toujours appelé Anaana ( = mère/maman ) parce qu'elle a une façon d'agir, d'être, de te parler, qui t'a rappelé la douceur des caresses de ta mère quand elle était encore là. Et les souvenirs que tu as de ta mère biologique, c'est grâce à Anaana que tu les as gardés. Tu as beaucoup appris d'elle et tu l'apprécies tout particulièrement. Tu aimais beaucoup te lover dans ses bras, appréciant la chaleur tant physique que « mentale » qu'une étreinte avec Anaana t'apportait. Tu es devenu très tactile et serviable à son contact ; cette graine qu'elle a planté en toi, tu l'entretiens avec soin et c'est aujourd'hui un jeune arbre que tu ne te lasses pas d'observer. C'est en l'observant et en l'écoutant que tu as développé une dent particulièrement sévère et tenace contre ce qu'elle nommait 'injustice', que tu appelles juste 'lâcheté'. Quand elle te manque, tu regardes le ciel ou une photo que pisugtooq a prise pour toi.

Akaak - Ton oncle ( = akaak ) partait souvent chasser et tu ne le voyais donc pas très souvent ; cela ne vous a pas empêché de nouer un lien fort, le premier lien aussi profond que tu aies noué avec un être humain. Tu aimes autant le silence que la simplicité de ton oncle, avec qui tu n'as jamais eu à répéter quelque chose deux fois et avec qui tu n'as jamais eu à verbaliser quelque chose que tu exprimes par des actes ou des gestes ou simplement le langage de ton corps. C'est ce que tu apprécies le plus chez lui, en plus de sa rare patience quand il t'apprenait quelque chose. Cela n'empêchait pas sa pédagogie d'être particulièrement expéditive et efficace ; c'est d'ailleurs cette pédagogie que tu utilises pour transmettre ton savoir à tes élèves. Quand il te manque, tu regardes le ciel ou une photo que pisugtooq a prise pour toi.

Ukiaq - Il est comme un chêne en fleurs... mais en automne. Sa façon de fonctionner et d'appréhender la vie et surtout autrui ne cesse de t'étonner. Tu apprécies ses connaissances, son efficacité, son humilité aussi, même si tu ne comprends pas tous ses centres d'intérêts, ses jeux, son excentricité et sa tendance à parler et à rire de tout - même si tu aimes beaucoup son rire. L'amusement que le monde lui tire te fait graviter autour de lui, ça et l'affection fraternelle que tu éprouves pour lui. Tu aimes beaucoup jouer à la lutte, au tir à l'arc et à la course avec lui, ou encore parler de génétique et d'épigénétique. Nayati aime beaucoup jouer à la lutte avec lui, d'ailleurs. Son dévouement familial te fait parfois sourire quand tu y penses, ça et sa curiosité. Ta soeur aînée t'a expressément demandé de prendre soin de lui, ce pourquoi tu n'es jamais bien loin de Ukiaq même si pas forcément en personne. Il vient parfois se poser dans ton appartement pour boire le thé avec toi ou te donner un livre aléatoire, toujours en silence ; ce sont des moments que tu apprécies partager avec lui. Tu as d'ailleurs remarqué qu'il le fait soit pour organiser son futur ou ses idées soit pour clarifier une situation ou une personne soit pour ordonner ses émois et ses humeurs. Le voir évoluer avec Katrina est un intarissable sujet qui revient souvent entre toi et nuliaq. Malgré ses moeurs qui te sont complètement étrangères, c'est sans doutes une des rares personnes avec qui tu es capable de discuter aussi volontiers. Tu lui as d'ailleurs fait un des masques qu'il collectionne, apprécies beaucoup les personnalisations qu'il lui a faites ainsi que le seul contexte où il l'utilise.

Uqaq - Si l'excentricité de Joker ne récolte que ton incompréhension, il en va de même pour l'extravagance de Haniel. Elle ne parle pas forcément beaucoup mais elle parle fort, est bruyante de manière générale. On t'a d'ailleurs fait remarquer que ton silence en sa présence est comme une cape d'invisibilité tant il se fait encore plus silencieux par effet de contrepied. Si tu veilles sur elle vu l'affection fraternelle que tu éprouves à son égard, la demande de ta soeur aînée de prendre soin de Haniel t'amène à toujours graviter dans ses parages quoique pas forcément en personne. La différence avec Joker, cependant, c'est que tu lui as explicitement dit que tu veilles sur elle. D'ailleurs, la manière qu'elle a de montrer son affection, de s'exprimer de manière générale, te fait souvent sourire voire même rire ; l'expression "l'ordre règne même dans le chaos" convient assez bien pour expliquer tes réactions face à l'expression de la petite Edelweiss. Tu ne comprends en revanche pas sa manie de dire que tu es un modèle pour vous tous mais tu n'as pour l'instant pas jugé utile de lever cette incompréhension. Son dévouement pour ses études, apprendre et son avenir professionnel te poussent à l'aider et l'aiguiller de ton mieux, de telle façon que tu reçois souvent des courriers anonymes autant destinés à t'instruire qu'à enseigner le savoir appris dans le courrier spécifiquement à Haniel. Tu n'as cependant aucun doute sur l'auteur de ces courriers. Son récent rapprochement avec Hypnos Norheim intriguant Nayati, tu t'es mis à observer l'homme d'assez loin ; tu n'as pour l'instant eu aucune raison d'intervenir. De toutes façons, si une telle situation arrivait, tu sais qu'il y a déjà deux hommes qui agiront avant toi. Cette pensée te fait souvent sourire de manière assez singulière. Point important à noter ; pour la remercier de l'intérêt qu'elle porte à la nature et plus particulièrement aux fleurs ainsi que sa façon de parler à la terre, tu lui as offert un herbier que tu alimentes tous les jours. Et tu as noté que les retours qu'elle te fait dessus sont un très bon indicateur de son véritable état.

Nuliaq - Tu l'aimes. Que peux-tu dire de plus ? Tu l'as appréciée dès votre premier échange ; tu parlais avec un acacia et elle lisait non loin, écrivait par moments. C'est ce silence que tu as apprécié et ce qui n'était qu'une rencontre s'est transformé en rendez-vous plus ou moins quotidiens. Vous n'avez commencé à vous parler qu'un an plus tard ou, plus exactement, elle a commencé à te parler un an plus tard ; elle n'a dit qu'un bonjour et tu lui as répondu d'un signe de tête. Votre relation a continué ainsi, entre silences et paroles, et c'est quelque chose qui n'a pas changé. Tu ne sais pas à partir de quand tu l'as aimée mais tu sais que c'est arrivé. Tu ne t'es pas posé de questions et, à l'instant où tu l'as compris, tu le lui as dit. Elle était en train de s'endormir, tête sur tes genoux, et ses paupières étaient fermées. Tu n'as rien ajouté et tu as repris ta conversation avec l'acacia, un des deux arbres qu'il y a à l'entrée de la serre et qui protège un banc de son ramage. Tu as simplement senti sa main se glisser sur ta joue, et tu as mis la tienne par-dessus la sienne. Et tu as été étonné qu'elle te réponde de vive voix après sa sieste, parce que ce que tu avais dit n'attendait pas de réponse et que, techniquement, elle t'avait déjà répondu. Tu l'as donc écoutée et, comme souvent, tu n'as rien ajouté. Elle est une fervente commentatrice de tes partouzes avec Ace et Ace, se prête parfois au jeu quand Kohana ou Aquene décident d'en faire avec vous. Tu ne t'étonnes même plus de la voir se blottir contre toi dans la nuit. Ni toi ni ton Qimmikkut. Ace fait parfois des remarques là-dessus avec ses yeux endormis quand il va aux toilettes, ou quand il se réveille.

Surnom - Description du lien

Shankara - Description du lien

Aak - Les quelques gestes que vous partagez n'ont d'égal que la profondeur des conversations silencieuses que vous avez. Cela a toujours été ainsi entre vous et tu le connais depuis son arrivée sur l'île, en grande partie à cause de son pouvoir et du Directeur qui t'avait spécialement demandé de garder un oeil sur lui. Maintenant, tu te demandes si le Directeur ne voulait pas simplement que tu t'ouvres aux autres. Liyah connaît beaucoup, beaucoup, beaucoup de personnes et t'en a présenté certaines. Quand vous daignez parler de religions, confessions, spiritualité et autres philosophies de vie, on vous perd pour le restant de la journée, voire même de la semaine si vous n'aviez rien de prévu. Fait assez étonnant quand on te connaît mal - ... dans la plus grande majorité des cas donc -, tu as énormément aidé Liyah dans sa thèse. Votre relation a pris un tournant, il y a trois ans, lorsque tu as été témoin d'un moment de faiblesse de ton ami ; ami qui t'a demandé de ne pas le conduire à l'hôpital, de n'avertir personne, de simplement envoyer un sms à Teena pour lui intimer de ne pas venir parce que tu es avec lui. Et c'est durant ce moment de faiblesse qu'il t'a révélé beaucoup, beaucoup, beaucoup d'informations sur lui. Le quart en parlant, le reste en te regardant. Tu n'as pas dit un seul mot, l'as soigné toi-même et l'as amené dans ta chambre deux heures plus tard. Tu as d'ailleurs fait la connaissance avec Toornaq ce jour-là, que tu comprends autant que tu ne la comprends pas. Depuis tous ces événements, ton portable est en permanence sur toi et tu as demandé à ton père de lui créer des vibrations personnalisées pour chacun de tes contacts. Tu n'as plus jamais vu Aaliyah dans un tel état, ou un état qui en approche. Il est une des personnes les plus vivantes que tu connaisses - ton Qimmikkut excepté.

Annirivuq - Ace est très précieux pour toi, l'est vite devenu d'ailleurs. Le Directeur t'avait simplement appelé dans son bureau pour que tu t'occupes d'un élève, ce que tu as fait. Tu lui as montré le campus, tu lui as parlé - très rarement au début -, tu t'es occupé personnellement de ses repas quand tu as noté qu'il les oubliait, tu répondais à ses questions aussi - point suffisamment exceptionnel pour être noté. Vous partagiez plus des moments ensemble que vous ne parliez. Votre relation a commencé ainsi et s'est approfondi le jour où tu lui as acheté un mètre ( littéralement ) de livres sur ses passions. Ce n'était pas son anniversaire mais c'était quelque chose que tu voulais faire et trouver les bons livres avait été long. Tu l'as fait autant parce que tu en avais eu envie, l'avait prévu, que parce que tu l'avais surpris à parler avec l'herbe et la remercier de l'avoir écouté. Mignon. C'était ta manière de lui dire qu'il ne parlait pas dans le vide, même si tu savais qu'il le savait déjà. Dès qu'il a terminé ses études, tu lui as proposé de partager ton appartement, qui est désormais votre appartement. Ton Qimmikkut, qui même avant ça lui témoignait une fine attention et une rare affection, l'a alors parfaitement intégré à sa routine. Kishi aime beaucoup se poser dans son lit et lire avec lui, rejoint parfois par Aquene et Adsila. Ace vous fait même la lecture, quand toi et toute ta famille êtes intéressés par un livre en particulier. Kishi met un point d'honneur à réveiller Ace à une heure précise quand ce dernier le lui demande, aussi. Bref... Depuis que vous habitez ensemble, Ace ne cesse de te demander où se trouvent les choses, te demande parfois de lui faire goûter un café qu'il ne connaît pas, et tu lui prépares ses repas quand Ace ne les fait pour lui. Tu lui empruntes des livres, il te fait à manger sous l'oeil vigilant d'Aquene quand tu ne te sens pas bien ou es malade, et tu l'invites parfois - rarement - au BN pour écouter des mélodies, des opéras et surtout les violons. Tu lui en as d'ailleurs fait un, même si ça t'a pris un an ; pour te renseigner, l'imaginer, le créer - toute la partie boisée du moins et positionner correctement les cordes, etc. Ça a pris du temps et tu ne voulais pas te tromper. C'est d'ailleurs lui qui t'a amené à être intéressé par la musique. Tu fais souvent des partouzes avec lui et Ace, parfois avec Aquene, Kohana et Setsuna, et tu ne comprends pas très bien les remarques que tu peux avoir quand Ace en parle. Depuis quand faire une partouze est dégradant ? Ça entraîne la dextérité des doigts et la voix, c'est même très efficace pour ça.

Pisugtooq - Si Aaliyah est une des personnes les plus vivantes que tu connaisses ( ton Qimmikkut excepté ), Neal est la personne qui te vient en tête quand tu penses aux phares de vie qui t'entourent. Tous le sont à leur manière bien entendu, loin de toi de l'idée de comparer. Et si Ace est celui qui t'a initié à la musique, Neal est celui qui t'a amené à l'apprécier. Pisugtooq est un univers de finesse, de tendresse, de paradoxes et est un puits sans fond de connaissances - dans les domaines qui le passionnent. Et tu n'as eu de cesse de l'ignorer tant qu'il placardait cette stupidité feinte qui ne t'a pas dupé un seul instant, que tu as déchiffré aisément. Si lui t'intéresse, tu te fiches de son ou de ses reflets. Et si tu as vite appris à le connaître, que c'est une connaissance qui continue de grandir à chaque moment que vous partagez, tu as pu le voir sans ses reflets lors d'une danse. Et c'est précisément à partir de ce moment-là que tu as commencé à lui accorder de l'intérêt, de manière indirecte pour commencer. Trois mois après ça, tu lui as juste dit un 'bonjour' alors qu'il courait au réfectoire. Il s'était arrêté, t'avait lancé un grand sourire et un pouce en l'air, t'avait invité à manger à sa tablée et tu avais décliné. Trop de bruits, trop de monde. Ah, Neal... si tu connais autant de monde, nul doute que c'est grâce à, ou à cause de, lui ( et d'Aaliyah, de manière moindre cela dit ). Il t'a appris diverses danses, tu lui as appris les danses nanoquin. Il t'a montré un autre pan de la mécanique, tu lui as appris un autre pan de la physique qu'il apprenait au collège. À un tel point qu'il suit tous tes cours quantiques, maintenant qu'il est en seconde. Ah Neal... Un univers de finesse, que tu ne vois jamais aussi clairement que quand tu es seul avec lui. Il parle, Neal, il parle beaucoup, pose énormément de questions sans queue ni tête auxquelles tu t'es habitué et qui sont loin d'être aussi désordonnées qu'il n'y paraît quand elles sortent de sa bouche, mais son véritable moyen d'expression, ce sont la danse, la photographie, la couture, la mécanique et tout ce qui est relatif à une Auberge. Et il t'a intéressé à tous ces domaines. Vous vous êtes autant appris l'un à l'autre en couture et tu aimes coudre avec lui. Quand il est concentré, il se révèle. Quand il fait l'imbécile, il se révèle aussi... mais différemment. Et tu as bien dit l'imbécile. Il ne fait jamais le stupide avec toi, parce qu'il sait que ça ne marche pas. Et même si tu as des ours polaires de retard dans tout ce qui est social et émotionnel, tu es celui qui le met face à ses émois, à ses sentiments, à lui-même. Maintenant, c'est donc assez fréquent qu'il te parle d'une personne et te demande finalement : "... tu penses que je l'aime/la déteste/suis vexé par ce qu'iel m'a dit/etc ?" Il t'a fait ça pour Alix et ton "oui" l'avait fait se débrailler ses cheveux. Tu sais néanmoins pourquoi il le fait et tu acceptes son remerciement et sa gratitude en lui renvoyant les tiens. À sa façon, il t'offre un enseignement sur les émotions et les sentiments. Ton Qimmikkut adore jouer avec lui et Adsila pourrait passer ses journées à le regarder coudre, danser et prendre des photos. Neal lui a même laissé en prendre une, une fois, mais Adsila n'en est toujours pas satisfait ; cela fait la 2547° fois qu'il prend la même, inlassablement. Neal est aussi celui qui, il y a un an, avait passé cinq mois à t'observer. Et son cadeau d'anniversaire a été magnifique. Une photo ; grand format avec un cadre qui trône au-dessus de ton bureau, petit format qu'il a intégré à la coque de ton portable. Une photo qui te fait sourire quand tu poses tes yeux sur elle et qui a scellé ton amitié avec lui. Cet éternel vagabond qui va partout et a déclaré un jour que tu es son deuxième refuge, cet éternel parleur qui pose des farces partout et qui se fait punir à cause d'elles et non à cause du vacarme qu'elles font - chose que tu n'as pas entièrement comprise -, ce danseur émérite que tu surnommes Pisugtooq à juste titre est ton ami. Et tu es prêt à bondir s'il lui arrive quelque chose. Oui oui, seulement prêt. Le temps de vérifier qu'Adsila n'a pas déjà réglé le problème.

Surnom - Description du lien