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Inno ✧ « I am perso dans l'infinity del هستی y... putain j'suis sobre todo claquée moi... »

Innocenza di Milobellus
WTF - Neurochirurgienne
Innocenza di Milobellus
Messages : 53
Points : 459
Date d'inscription : 28/02/2020
Inno ✧ « I am perso dans l'infinity del هستی y... putain j'suis sobre todo claquée moi... » Ven 28 Fév - 3:34

Innocenza ( Fanua Afi ) di Milobellus
▬ âge : 54 ans
▬ date de naissance : 22 juin 1961 ( cancer ascendant balance )
▬ nationalité : Libano-panaméenne.

▬ classe : None, elle n’a pas fait sa scolarité à Merille.
▬ études : Double cursus, double diplôme de neurochirurgien et de psychologue. S’est spécialisée en neurologie, psychiatrie et génétique. Excellentes connaissances en psychopathologie, immunologie et cardiologie. À écrit de nombreuses thèses sur ses domaines de prédilection. A un diplôme de professeur, aussi. Et elle repassera pas tout ça sous prétexte qu’il ne s’agit pas de diplômes français, hein, va te faire enculer la France.
▬ métier : Actuellement prof en médecine et en génétique, donnant sporadiquement des cours en psychiatrie et en psychopathologie. Donne parfois des coups de main à l’hosto en tant que neurochirurgien ( de formation et de renom ).
▬ date de réception de la lettre : 22 juin 2003.

particularités

► Elle accorde un soin minutieux à sa peau, ses cheveux et son alimentation. Son hygiène de vie est exemplaire… à l’exception de son sommeil, qui est atypique. Ses cheveux blond platine et sa peau blanche comme un cadavre ( qui bronze très facilement et devient vite halée au soleil ) sont dus à ses origines galloises. Et c’est aussi pour ça que ses yeux acérés sont un savant et harmonieux mélange de bleu ciel, gris acier et vert pomme.

► Sa corpulence svelte et élancée est musclée tout en restant fine. Peu de chances que tu t’en aperçoives vu les traditionnels pantalons, chemises qu’elle se coltine. Son style vestimentaire est sobre mais passe-partout. Le genre de vêtements qui convient autant à un prof qu’à une soirée mondaine – ou non, un enterrement, un mariage ou un entretien d’embauche. Élégant mais simple. Efficace, en d’autres termes.

► Elle porte des lunettes de lecture informatique ( anti lumière bleue ) pour reposer ses yeux mais ne vous y trompez pas ; sa vue est excellente. … si si… disons que ses yeux voient mieux la nuit que le jour et qu’ils n’aiment pas trop la lumière. De manière générale, elle a des sens assez balèzes mais ce uniquement parce qu’elle s’est entraînée dessus depuis toute petite et qu’elle a eu un passé qui fait que. Hormis sa vue qui est géniale mais sous conditions.

► A un nombre de cicatrices absolument sidérant sur l’intégralité de son corps, à la seule exception de son visage et de ses mains. … enfin, elle en a une sur son visage et trois sur ses doigts mais il faut savoir qu’elles sont là, plisser les yeux et la fixer un bon moment pour les distinguer. Elle a également un tatouage dans sa nuque, une rune norroise oubliée que les fins connaisseurs confondent toujours avec une rune nordique – à juste titre – et un autre sur son flanc, en-dessous son aisselle gauche.

► Elle peut paraître maladroite mais ne t’y trompes surtout pas ; elle est très adroite. Même à 41 de fièvre, migraine à l’appui et autres détails techniques, elle continuera de marcher aussi efficacement et silencieusement qu’à l’accoutumée. Si tu la voies trébucher et se rattraper sans dommages, c’est dû à un facteur qui ne relève pas de sa volonté.
Elfen lied

Telle une petite elfe bienveillante, je suis capable de générer des champs protecteurs… nan, j’déconne. Place au vrai pouvoir.

Kézako de keument ? J'ai trois paires de bras immatériels ( et, même quand ils sont matériels, ils restent invisibles à l’oeil nu ) ( ‘transparents’ si tu préfères ). La première paire, qui sort du côté extérieur de mes jambes au niveau des genoux, a une portée d'un mètre soixante-treize. La deuxième, qui part du bas de mes flancs, a une portée de cinq mètres et quatorze centimètres. La troisième, qui part de mes épaules, a une portée de douze mètres pile.

Keument qu'ça marche ? J'ai la possibilité de les rendre matériels ou immatériels. Un de mes vecteurs peut te traverser sans dommage, sans même que tu ne le saches, mais si je le rends matériel alors que tu es sur le chemin... ah, c'est juste ta jambe qui est partie. Chanceux.se, va... Ils sont immatériels à leur état naturel donc tu calmes de suite ta main courante sale gosse.

Kézako les avantages ? Rien ne résiste à mes vecteurs et ils peuvent repousser tout ce que je désire ( non, je ne peux pas repousser un pouvoir psychique avec, déconnes pas ) ( même si c'est pas l'envie qui manque... ). Ils sont à l'épreuve des balles ( ça dépend du calibre cela dit... tu as dit ? 30 mm ? ) ( va te faire foutre, sinon ? ), des flammes... bref, zéro kryptonite. Ils peuvent aussi tout détruire ( ... tout, peut-être pas... mais je peux détruire pas mal de trucs avec ) et sont dotés d'une force que je suis très loin de posséder.

Je peux aussi choisir la taille de mes vecteurs, dans le sens que je peux les amincir et inversement – mais je ne peux pas les rendre plus gros qu’ils ne sont déjà, soit… regardes elfen lied, tu auras la taille basique. Et si tu ne vois pas où est l’avantage, va dans une salle d’opération, tu comprendras plus vite. Je peux rendre immatériel – même s'il sera visible – quelque chose si je le tiens avec un de mes vecteurs. Ils présentent aussi le bonus d’être toujours propres, stérilisés et insouillables. Hm ? S’il y a d'autres avantages ? Seulement des indifférents non préférables ( Sénèque je t'aime ) que je tairais.

Kézako les inconvénients ? Dans l'ordre. Ils peuvent tout repousser et/ou détruire ( ou presque, bref ), oui, mais ça reste une question de concentration. Avant ça pouvait m'évanouir si je repoussais ou détruisais quelque chose de trop imposant, maintenant tant que je reste concentrée ça passe. ... ouais, on va dire ça... Et rester concentrée longtemps m'érode l'esprit et me fatigue le mental, au cas où t’as pas saisi l'implicite explicite. Ah et... ils peuvent tout repousser et/ou détruire quand ils sont matériels. Quand ils sont immatériels, ils peuvent pas. Legit.

Zéro kryptonite... tant que je reste concentrée. Ils ne peuvent peut-être pas être blessés mais mon mental ou ma concentration le peuvent*. Tu comprends pas, hm ? Ignare. Bref, je peux choisir leur taille ( pas la longueur, seulement la largeur, l'épaisseur, ça ) mais une fois leur taille changée elle ne bouge pas pendant douze heures ( voire vingt-quatre selon les cas ). Aïmen. Je peux rendre immatériel quelque chose que je touche avec mes vecteurs, oui. Quelque chose qui tient dans le poing fermé d’un de mes vecteurs. Rien de vivant. Et pas plus d'une minute d’affilée. Comment je le sais ? ... Je le sais. Point final.

Il y a d'autres inconvénients ? Oui. Le sang**, par exemple ; je dois en boire un certain quota par semaine parce que, quand mes vecteurs se matérialisent, ils pompent mon sang. C'est pour ça que, certaines semaines, j'avalerai deux litres et d'autres seulement deux tasses de café. Autres inconvénients ? Ils ne manquent pas... Les insomnies chroniques. Ou mon statut de migraineuse ( migraines ) ( migraines, pas maux de tête ) ( des migraines composées avec aura en plus ) ( en gros, vue qui se trouble/se floute/tâches noires dans la vision + sons exacerbés et impression qu'au moindre bruit les tympans implosent + sortes d'acouphènes qui n'en sont pas mais qui font aussi chier que des acouphènes, si ce n'est plus parfois + des vertiges et des vomissements ( pas tout le temps pour ces deux-là mais ça peut ) + fièvre ) ( ah, et certaines migraines sont si fortes que le cerveau dit « tchô bye bye j'me casse » et moi... j'm'évanouis ) ( douleur trop grande voire même impression de mort imminente, les synapses partent en vacances ). Ou d'autres légers problèmes***.



Tout est bon pour toi ? Non ?
Parfait, j'enchaîne.


le caractère


Putainement Hautaine ( et méprisante à la clef ) ( c'est cadeau ) ᵜᴥ Un peu ( Beaucoup ) Émotive ( Je pleure ? Je suis émue. Je souris ? Idem. Gorge nouée ? Idem. Je ris ? Idem. Je grogne ? Casse-toi. ) ᵜᴥ Très Territoriale ( essaies d'envahir mon territoire sans mon amont – ou aval, bref – ) ( vas-y essaies... mais te plains pas si tu perds la tête dans l'équation ) ( dommage collatéral, dommage collatéral... ) ( quoi ? j’ai dit ‘essaies’, j’ai jamais dit que tu allais y arriver ) ᵜᴥ Abominablement Perspicace ( hahaha... vous allez apprendre à haïr ma perspicacité ) ( surtout quand je la mets au service de mon mépris ) ᵜᴥ Merdiquement Bordélique ( un bordel organisé ) ( ça reste un bordel... mais c'est organisé ) ( et n'essaies même pas de changer un seul truc de place ou j't'éviscère avec tes entrailles ) ᵜᴥ Redoutablement organisée ( mon bordel se cantonne à mon espace vital, soit ma chambre ) ( le reste est bien rangé, propre et nettoyé ; mon bureau est sans doute la pièce la plus en ordre de toute la baraque ) ᵜᴥ Détestablement Détachée ( La vie ? 'm'en fous. La mort ? 'm'en fous. Le temps ? ‘m’en fous. Les amis ? 'm'en fous. Les ennemis ? 'm'en fous. ) ( la bouffe ? ... hm, let me think about it... ) ᵜᴥ Incroyablement Travailleuse ( faut pas déconner, si je fais quelque chose je le fais bien jusqu'au bout ) ( c'est pas pour rien si je suis toujours à la pointe concernant tout ce qui relève de la neurologie, de la neurochirurgie, de la génétique, de la psychiatrie et de la psychologie ) ( et que, malgré toutes mes tares, j'ai une bonne pédagogie ) ( ce pourquoi certains élèves me haïssent ; parce que je les fais chier mais qu’ils ne peuvent pas m’accuser d’avoir une mauvaise pédagogie, même avec de la mauvaise foi ) ᵜᴥ Curieusement Compréhensive ( je n'essaie pas de faussement comprendre l'autre, j'essaie de comprendre intrinsèquement l'autre ) ( et j'y arrive ) ( et ce n'est pas parce que je comprends que j'adhère... ) ( et, sauf si ça rentre dans le cadre professionnel, j'évite de me mêler de ce qui ne me regarde pas ) ( pas que ça à faire )

ᵜᴥ Justement Impitoyable ( ton mari est mort ? ‘fallait le garder en vie. ) ( oups, c’était un tantinet méprisant ça non ? ) ( bref, dans tous les cas, si tu cherches ma pitié, dégage de mon chemin ) ᵜᴥ Salement Ponctuelle ( tu espères que je vais arriver en retard ? ) ( ... arrête d'espérer et bouge-toi le cul )  ᵜᴥ Bordéliquement Partiale ( les deux copies ont les mêmes réponses mais pas les mêmes notes ? C'est normal, j'aime pas les L, les K et les I et y en a dans ton prénom... ) ( ah bah si tu cherches la merde, toi aussi... ) ( précision : ce n’est qu’un exemple ) ᵜᴥ Rarement Sensible ( je me retrouve dans ton vécu ? ) ( ... ) ( je ne sais pas si t’es chanceux ou pas, en fait... ) ᵜᴥ Horriblement Humble ( t’essaies de me balancer mes défauts ou mes erreurs dans la gueule pour me faire réagir ? ) ( Je les connaissais déjà sans toi, dégage ) ᵜᴥ Approximativement Créatrice ( quand l'envie me prend d'écrire des plagiats de chansons seulement ) ( des plagiats de chansons qui se transforment parfois en véritables créations mais... détail, détail... ) ( je suis très habile de mes mains, sinon ) ᵜᴥ Étonnamment Désinvolte ( vu que je suis détachée, savoir que je prends facilement tout à la légère ne devrait pas t’étonner ) ( enfin, Mireille, utilises ton cerveau... ) ( une autre composante de ma désinvolture est mon insolence, qui ressort beaucoup plus avec mes enfants ou mon côté partial cela dit ) ᵜᴥ Insupportablement Exigeante ( ah que oui… j’en attends toujours un minimum d’autrui et c’est encore pire quand mon exigence est tournée vers moi ) ( peut-être pour ça que je râle aussi facilement, effectivement... ) ᵜᴥ Foutrement Imprévisible ( tu essaies d'anticiper mes actions ou mes mots ? ) ( ... arrêtes d'anticiper, retourne dormir ) ᵜᴥ Wanna more ? Try to get me, honey.

Petits Plus:

Il était une fois la vie

Je suis née à Beyrouth, au Liban, le 22 juin 1961. En pleine guerre civile, yup yup, même si elle n’était pas encore ‘officielle’ à ce moment-là ; eh oui, officiellement, la guerre civile libanaise a débuté en 1975 et a fini en 1990. Dans les faits, c’était plus compliqué que ça… mais au moins ça vous pose le décor. Poursuivons.

Ma mère est iranienne et galloise ( la troisième guerre mondiale assurée ), mon père est libanais et panaméen ( vive les paradis fiscaux ). L'ambiance dans laquelle j'ai vécu ? Bah... une guerre civile libanaise, quoi. Bombes, fusillades intempestives, viols même pas derrière les fagots... Pour vous résumer le tout, je te ressors une phrase qui m'avait bien plus tourmentée que la violence qui régnait dans ma ville, une phrase que j'avais lue taguée sur un mur. « Non à la religion mais oui à l'Islam ». C'est cool, hein ? Bref, j'allais à l'école chrétienne du quartier parce que mon père estimait que c'était la seule école qui se valait. Quand j'ai refusé d'appeler une Soeur « ma Soeur » parce qu'elle n'est pas ma soeur, j'me suis farcie le supplice du fromage. J'les ai appelées « Madame » ou « Mesdames » après ça ( toujours pas de « ma Soeur », bizarrement... ). Je les ai même taxés de « Vos Superbes Altesses » une fois. C'est beau le progrès... et l’insolence, aussi... Hein, c'est totalement illégal de faire subir ça à un enfant ? Totalement. Bienvenue en guerre civile où tous les coups sont permis, poussin. Quand j'étais rentrée chez moi le soir, j'avais rien dit ( enfin... mon silence était déjà un aveu en soi ) mais vu mon état mon père a juste froncé les sourcils ( j'ai appris que... en 2014, ouais, qu'il était allé gueuler sur les 'Bonnes Soeurs' le lendemain matin et que c'était pour ça qu'il m'avait accompagnée à l'école ).

Mon père m'a toujours dit d'être libre, de rester libre et qu'il éduquait une femme libre. Et m'a toujours dit, entre deux bombes qui explosaient, que le mariage c'est l'équivalent poli pour dire prison et chaînes éternelles. Oui oui, entre deux bombes en train d'exploser. T’as peur ? C'était mon quotidien. Quand il n'y avait aucune bombe qui explosait en deux jours, je me mettais à flipper et à dire que ce n'était pas normal. Et j'ai mis des années à m'en débarrasser ( même si, encore maintenant, je garde certains réflexes ), de cette « normalité-qui-en-fait-ne-l'est-pas-du-tout ». Et je te raconte pas les batailles au sein de la famille qu'une simple phrase comme celle-là, de ma part, déclenchait. Je trouvais ça drôle à quatre ans ( maintenant... ouais, c'est toujours comique de se rappeler ma famille s'engueuler en se balançant des cuillères et des torchons dans la face ). J'ai vu beaucoup ( trop ) de gens mourir et j'en ai même pas pleuré. Je suis cruelle ? Oui. Je suis horrible ? ... ‘faut croire, ouais. Grandir dans une guerre civile, ça forge l’ignominie. Hm. Je continue.

J'ai grandi, tout allait bien ( ... no comment' ), j'ai appris l'espagnol ( celui de Panamá s'entend hein... ) et le gaélique gallois en plus de l'anglais, de l'iranien, du français ( bienvenue au liban ), du libanais – et de l'arabe, qui n'est pas tout à fait pareil que le libanais. Ah le fiasco à l'école, j'avais appris à prier en espagnol et pas en libanais. Les prières d'un catholique originaire de Panamá, en plus. Tu vois pas la différence ? « Dios te salve, María, llena eres de ternura ( gracia = grâce, normalement ) », ça vous montre bien le délire des mots approximatifs. Enfin bon, la 'Madame Supérieure' ne disait rien alors... N'empêche que je mixais les langues que je connaissais quand je parlais – ce qui m'arrive encore aujourd'hui si je ne me concentre pas – et que mon père dut une fois traduire ma prière d'espagnol à libanais pour qu'on me fiche la paix. Enfin bref... Vu mon éducation de femme libre... ah, c'est cliché de dire que j'en ai pris plus que plein la gueule ? J’imagine but still. Les années 1960-1980 mon coeur. Au Liban. En pleine guerre civile. Va revendiquer tes droits en tant que femme. Vas-y, j'te regarde. Bref, quand les Mesdames ont voulu m'apprendre le latin et que je leur ai renversé une table au nez en plus de leur faire un fuck ( oui oui, le majeur relevé seulement, tout à fait ), c'est pas passé du tout. Résultat ? Quand j'ai dit que je ne m'excusais certainement pas et qu'elles méritaient mon geste et que le latin était une langue païenne et impie tout comme les religions, que j'étais libre de pas apprendre le latin si j'en avais pas envie et que de toutes façons le ionien-attique était bien plus intéressant, j'me suis retrouvée dans un asile psychiatrique pour déviance psychologique grave et troubles mentaux. J'avais douze ans. Hein, elles n'avaient pas le droit ? Haha... p'tit occidental... Rappel ? Liban. Guerre civile. Religion au pouvoir. Tu veux lutter ? Être libre ? Surtout en tant que femme ? Tu es folle, donc tu vas à l'asile direct. Guerre civile, mon p'tit bourge. Ma famille n'a rien pu faire, seulement donner son autorisation ( contrainte ) ( très contrainte, l'autorisation... ) ( et je reste persuadée que c’est Mamie Chieuse qui a craqué ) ( pfeuh ). Bref. Je passe les détails de ce que j'ai vécu là-bas ; je peux seulement te dire que ma sensibilité a été vaccinée et s'est dit « okay, pour ton bonheur ma p'tite j'me casse. Va développer ton absence de pitié ça t'aidera plus » pour satisfaire ta petite curiosité.

Bref, mon père a réussi à me faire sortir de là – moyennant une somme d'argent, religion d'mes ovaires oui –, un an et six mois plus tard. Juste après ça, toute la famille s'est barrée en Iran. En 1976. J'ai été à l'asile le temps qu'ils réussissent à se barrer du Liban ( paperasse tout ça ), en fait. Bref. Je suis restée cinq ans en Iran, pendant lesquels j’ai repris mon apprentissage du français au passage, et... ce pays est magnifique. D'ailleurs, ma première grande réunion de famille a eu lieu dans une maison à Téhéran – quoi ? Mon père est un ancien juge, devenu diplomate avant de se casser du Liban, et la moitié de la famille iranienne occupait et occupe toujours 35% du gouvernement, sorry not sorry – et ça ressemblait beaucoup à d'immenses retrouvailles ( et rencontres ). C'était festif, très festif. Enfin... L’agitation latente déjà palpable en 1981 ( et mes parents ) ( et la famille ) m'ont poussée à aller retrouver la famille galloise avec... mes parents. Et putain, vu le bordel qu’il y a eu en 1988 on a bien fait de se barrer avant. Bref. C'est là-bas, à Swansea, que j'ai fait mes études pour devenir chirurgien – avec une spécialisation en neurochirurgie – et psychologue. Je ne travaillerai plus jamais autant que je me suis butée à le faire durant mon double cursus – adieu vie sociale, adieu sommeil, adieu cerveau, adieu vie tout court. J'ai dû passer des équivalences en débarquant chez les gallois pendant un an, tout de même... mais bordel les étudiants sont des tarés. Surtout le genre d'étudiants que j'étais. D'ailleurs, j'ai eu mon diplôme à Panamá – merci les partenariats entre mon ancienne école et celle où j'ai eu mon diplôme... et merci ma famille d'être aussi bien placée fufu – puis j'ai commencé à exercer mon métier de neurochirurgien à 24 ans ( et ouais, sept ans d'études en tout ) ( rages, petit français, en silence s'il te plaît ), surtout, me formant et me spécialisant de manière plus approfondie dans tout ce qui concerne la neurologie, la psychiatrie et la génétique – du côté de mon taf de neurochirurgien.  

J'ai exercé ce métier dix ans. Bon, mon travail ne m'empêchait pas de rares vacances où j'allais au Pays de Galles, au Liban et en Iran... mais presque. En dehors de mes vacances, il est très juste de dire que mon niveau de vie sociale approchait très dangereusement du néant ( nan, pas le zéro ; le néant ). Enfin bref, j'ai fini par changer d'orientation professionnelle. Quoi, comment ça ? J'ai un compagnon ( Mario di Milobellus, officiellement mon mari ), avec qui je me suis certes séparée ( officieusement, sans divorce ) ( c’est long, c’est cher et c’est chiant ) en de bons termes depuis quelques années déjà mais avec qui je continue de vivre et... nanananan, cherches pas de sous-texte, bons termes ça veut dire bons termes ( ça suffit les telenovelas )... et, disais-je donc, des enfants aussi. Comprends bien que mes horaires de travail en tant que neurochirurgien et psychologue-psychiatre n'étaient pas compatibles avec le métier de mère. Aux neuf ans de Kyö et sept ans des deux jumelles, j'ai commencé à me reconvertir en professeur ( ce qui avait pris du temps, en amont comme en aval )... et j'ai accessoirement déménagé aux Wales ( Pays de Galles ), à Swansea. À 36 ans, deux ans plus tard donc, j'ai commencé à enseigner la médecine et la psycho pendant trois ans. Lors de cette troisième année, une occasion s'est présentée de faire un tour du monde pour un projet de sensibilisation médicale et psychologique avec des collègues, projet qui devait durer à la base dix ans ( et on devait revenir aux Wales deux fois par an, pour rendre compte en personne de l'avancée et parler du projet lors d'une conférence ).

Évidemment, tous les professeurs des départements de médecine et de psycho ne pouvaient pas se permettre de quitter l'université... donc je me suis dévouée ( ça a été une lutte, crois-moi ) ( ... une guerre, en fait ). Et vu qu'il n'était pas question que je parte vivre une telle expérience sans mes enfants, je les ai pris sous mon aile en disant à Mario « j'leur fais faire un p'tit tour du monde en dix ans » et il m'a répondu « okay. Ne les perds pas en chemin. ». J'avais 39 ans, Kyö en avait quatorze et les jumelles douze. On restait au moins deux mois dans un pays où on allait – pas d'intérêt de rester que deux semaines quelque part selon moi. Quels pays on a fait ? Le Pérou, l'Indonésie, le Cambodge, la Zambie, la Russie, la Grèce, le Mexique, l'Égypte. Principalement ceux-là ( je cite ceux où on s'est attardé au moins quatre mois, sinon on en a fait plus hein ). Je me suis retrouvé à enseigner dans toutes sortes d'endroits, donner des conférences aussi ( le bordel de paperasse que tout ça a été... et pour le renouvellement des papiers d'identité, c'était pas mieux ) ( un fiasco monumental ). Et le collège/lycée pour les trois petits ? J'ai trouvé des solutions sur place quand je pouvais, sinon... je faisais avec les moyens du bord. Mario m'a rejointe à certains endroits ( surtout ceux où être avec un homme était étrangement moins... prise de tête ), en fouineur de merde de reporter qu'il était. Enfin bref... Au cours de ce voyage, j'ai découvert l'identité d’une éminente famille française corallienne, complètement par hasard – en Éthiopie –, aux dix-sept ans de Kyö. Il est rentré à Panamá pour une année intensive de rattrapages de cours, d'équivalences, et d'après les dires de mon père il a bossé autant que moi lors de mes années étudiantes. Kyö a par la suite intégré les rangs de Merille à sa majorité, en précisant « j'ai eu chaud aux fesses, la vache, heureusement que t'as pas abandonné notre éducation non plus maman parce que... wow ». J'ai continué mon projet avec les jumelles ( Kyö nous rejoignait à certains endroits, quand il le pouvait avec ses études ), qui n’a duré que cinq ans et sept mois à cause d'une putain d’histoire de paperasse. Je hais la paperasse...

Ai-je précisé que les dons, entre Mario, le weshard et les pestes ( celui des pestes est le plus chiant putain ) et moi, sont présents ? Ah bah... tu le sais désormais. Bref, quand nous avons reçu nos lettres, Mario m'a proposé « hey, honey, on s'fait une maison à deux ? » et... ouais, bah ouais mec, c'parti. Hm ? On est séparé mais on vit ensemble ? Totalement. Arrivés à Bertille, après avoir ramené Kyö dans notre baraque ( il résidait au foyer des alphas ), les jumelles ont elles aussi réservé une année pour passer des équivalences, rattraper des cours, et Mario les y aidait ( il a pris une pause dans son job ). Je me suis donné un an pour remettre mon français à niveau ; il était bon mais pas au niveau de mon anglais ou de mon espagnol question vocabulaire scientifique. Après ça, je me suis réservé deux ans pour finir une thèse ( que j’ai réécrite en français ) que je traînais depuis un moment. Hm ? Ah ouais, j’ai zappé, pendant mon voyage et mes années de professorat, j’en ai écrit un petit nombre. Bref. Je suis donc professeur en médecine et génétique à Merille depuis mes 47 ans, histoire d’avoir des revenus confortables et de me la couler douce. Je donne toujours un coup de main de temps à autres à l’hôpital de Bertille, pour ne pas dire très souvent ; je n’ai pas à expliquer pourquoi vu mon pedigree. Bref, ça fait huit ans que je suis là et… that’s all, folks.

Parlons d'mes gosses, j'en ai marre de parler de moi là. Le weshard, nommé « Kyösti Kaël Kerry », a 25 ans et il étudie actuellement le Journalisme ( avec Droit et Relations Internationales en mineures ) et les deux pestes, nommées « Lolita Lidan Lamya » et « Lamya Lolita Lidan » ont toutes les deux 23 ans et sont respectivement en Médecine ( avec Neurosciences, Génétique ) et en Théâtre ( Cinéma et... Médecine ). Leurs dons ? Wesh sait quand tu lui mens et sait exactement quelle vérité tu as déformé – ou tue – et pourquoi tu l’as déformée – ou tue ; je me fous de sa gueule souvent parce que son don ne marche pas sur ses parents. Lol use de télékinésie et Lame... ressemble à un troll ( par opposition aux Bergens ). Cheveux au vent allongeables et modélisables, servant accessoirement de sac à petits objets, tout ça. Pourquoi j'suis partiale et que j'aime pas les L ? ... ah, et pour les K, c'est pareil. 'fin bref... Et les I aussi, au passage. 'fin bref bis... Tu connais la réponse, maintenant. Si tu n'as ni L, ni K, ni I dans tes prénoms et/ou ( selon mon humeur ) ton nom de famille et/ou ( même remarque bis ) que je t’aime bien... tu as pt'êt une chance de dépasser la barre des 9. Peut-être. Ça dépend de ta copie, aussi. Accessoirement, bien entendu. Hm ? Avec mon vécu, mon âme penche vers quel pays pour mon origine ? Hum... « Pro Mundi Beneficio ». Et si tu dis que j'esquive la question... t'aurais au moins pu faire semblant d'être cultivé. Tu déconnes, Mireille, tu déconnes...

Quoi ? Mon don ? Ah merde, c'vrai qu'il fallait en parler... Baaaah... J'l'ai découvert vers mes... sept ans j'crois ? Ouais, un truc comme ça. Heureusement que ça travaillait à l'hosto dans la famille... Enfin bon, entre les « chevelure d'ange mais corps de démon », ça fusait fort par chez moi. Mes parents ont accepté mon don, bien évidemment ( mon père en a un donc... ) ( même s'il se gardait bien de le dire et qu'il pouvait se le permettre ) ( aussi ) mais la famille libanaise ( le quart musulman qui habitait avec nous, plus exactement )... ça a pas été trop trop ça. Ils ont même cru que j'avais tué mon arrière-grand-père, parce que j’avais que ça à faire voyez-vous. Bref, ils ont fini par accepter ça vers mes neuf ans en pensant à une épreuve divine. Pourquoi pas, après tout... Au début, je n'avais besoin que d'un litre de sang ( oui oui, sang quelconque, animal ça marchait aussi ) par tranche de deux mois. C'est après que ça s'est gâté. Après quand ? Pendant et après mon séjour à l'asile psychiatrique – et ma scolarité ne m’a pas aidée non plus. Le sang animal ne suffisait plus, il me fallait du sang humain. On s'demande pas pourquoi mon père a dû verser autant à l'asile pour que je puisse en sortir, hein, je pétais littéralement un câble avec les vecteurs ( une des raisons officieuses de pourquoi ils m'ont enfermée là-bas ) ( au passage... ). Quoi pourquoi ? Ceux de mes genoux sont les plus courts mais veulent toujours que j'aille là où eux veulent, du coup si j'ai le malheur de pas aller vers là où ils veulent, ils me font trébucher ces bâtards. Bref. C'est en Iran que j'ai commencé à véritablement maîtriser mon pouvoir grâce à l'entraînement intensif d'un membre de la famille iranienne. Son pouvoir ? Très simple. Tu vois le coach idéal pour les sportifs ? Bah lui c'est le coach idéal pour les gens à pouvoir. En gros, il peut évaluer le pourcentage de maîtrise de mon don, mes avantages, mes inconvénients, comment passer mon don au niveau supérieur avec le moins de casse, tout ça tout ça. Merci tonton.

J'ai continué d'améliorer la maîtrise de mon don et, plus ça allait, plus je douillais niveau inconvénients. Certains devenaient si mineurs à force d'entraînement que les « YEEEEES ! » pullulaient dans ma tête ( même s'il a fallu longtemps avant d'en arriver là ), d'autres, comme le sang AB+ uniquement humain ou la concentration et le mental avant tout allaient de charybde en scylla. Le tout pendant mon double cursus au Pays de Galles. ... ah bah ouais, ‘faut pas s’demander pourquoi j’avais littéralement plus de vie pendant cette période... J'ai failli foirer trois semestres à cause de ça, je sais même pas où j'ai trouvé la chance et la force ( et la mémoire ) de les réussir. Breeef... Après ça, j'ai appris à le maîtriser encore mieux. J'ai remarqué que, plus le sang humain que je bois est frais ( dans le sens de récemment récolté ), plus la maîtrise de mon don est meilleure... m'enfin bon, j'vais pas pinailler sur ça. Ma fatigue physique s'est peu à peu atténuée mais la fatigue mentale a explosé par effet de contrepied. Je parle des inconvénients de mon pouvoir, hein. Breeeef... De toutes façons, j'utilise mes vecteurs que pour les tâches de tous les jours désormais, alors mierda. Pour la matérialisation/immatérialisation d'objet, j'ai jamais rien pu y changer et c'est très bien comme ça, ça pompe un max mon énergie quand je le fais durant cinq secondes déjà donc mierda. Si l’autre crétin de weshard pouvait arrêter de faire tomber sa gomme derrière son placard, ce serait nickel.

T'en veux plus ?
Trouve-moi un scribe. Dragon n°60

Petits Plus:

behind the screen
surnom ; Ammatruc. Amma. Liyah. Ace. Fen. Bref, des surnoms, somme toute, très normaux. /out
âge ; Cheshire's smile
comment as-tu connu le forum ; Dragon n°60
ton impression sur celui-ci ; *regarde ses ongles et se dit que son majeur droit n’est pas assez bien décoré*
un petit mot ; mot
Inno ✧ « I am perso dans l'infinity del هستی y... putain j'suis sobre todo claquée moi... »
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