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Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 Pj60Sujet: All that is gold does not glitter || Lynlyn-chan ♥
Vail A. de Berkeley

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Rechercher dans: Les Potagers   Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 Icon_post_targetSujet: All that is gold does not glitter || Lynlyn-chan ♥    Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 EmptyMer 10 Fév - 17:23


Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 A4vz

hallucination is a fact, not an error.

Plus le temps s'écoulait, plus tu éprouvais une intention toute particulière pour la iota.
Son sourire, sa naïveté et sa sincérité te redonnait quelque peu espoir dans une humanité que tu jugeais longtemps perdue. De la voir ainsi, enfant maladroite essayer de respirer pour te l'expliquer en détail t'arrachait un rire spontané. Nullement moqueur, simplement vrai. Lynn, elle rendait certains moments légers. Lynn, elle était une brise fraîche dans ce quotidien tumultueux qu'était le tien. Discuter avec elle, même de rien, t'apaisait plus que tu ne l'avais imaginé. Tu avais envie de la connaître, de l'aider. Tu ne pouvais aller contre ta nature. Celle humaine qui voulait toujours aider son prochain. Tu lui faisais un léger signe de main pour t'excuser de ton rire soudain, ne voulant pas qu'elle le prenne pour une moquerie malvenue.

Tu tiquais à cette phrase.
Contente de ne plus les voir ?

Une phrase si innocente, si naturelle.
Une phrase que tous ne diraient point.

Tu papillonnais du regard, te sentant indécis une seconde. Te sentais-tu idiot de t'être excusé ? D'être désolé alors que finalement c'était une bénédiction. Tu ravalais ta salive, baissant le regard vers tes pieds.

« Pardonne-moi, mes mots étaient maladroits. Je n'avais pas pensé que cela pourrait te ravir que d'être loin de ta famille. Enfin je... Pour beaucoup de personnes cette pensée est impensable. Ne va pas croire que je te juge. Pour tout te dire, je suis aussi heureux d'être loin de la mienne et de ne même plus exister à leurs yeux. »

Léger rire, tes émeraudes se stoppant sur les reflets solaires de ses cheveux. Etaient-ils ordinaires ? Etait-ce possible, une pareille couleur ? Tu ne pouvais t'en séparer, moult questions s'entassant dans ta psyché. Tu pouffais à son appellation vis à vis de ta personne. Tu n'étais pas si vieux. Enfin si, mais physiquement, qui irait te donner ton demi siècle ? Tu étais juste un jeune étudiant, comme tout le monde ici.

« Tu peux me tutoyer ou juste me nommer Vail, tu sais ? Je ne suis pas si vieux ! Enfin, je crois ? »

Tu riais une fois de plus, ton regard allant et venant entre les mouvements drapés de sa robe et ses cheveux.

« Eh bien... J'essaie oui ! Je me suis dit qu'en venant ici je pourrais vivre pour moi-même. Commencer une nouvelle vie loin de l'ancienne et de son lot de déboires. J'ose croire que beaucoup viennent ici en espérant trouver des réponses à des questions dont ils sont les seul.es possesseurs. »

Légère pause, une moue timide prenant place sur ton visage.

« Je me questionnais... Tes cheveux, comment une pareille couleur est-elle possible ? Est-ce naturel ? Leurs reflets sont impressionnants. »

Halloween
Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 Pj60Sujet: Ce qui ne peut être changé (Ft. Vail de Berkeley)
Vail A. de Berkeley

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Rechercher dans: Le parc   Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 Icon_post_targetSujet: Ce qui ne peut être changé (Ft. Vail de Berkeley)    Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 EmptyMer 10 Fév - 17:21


Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 Gli1

Sell my soul for anything,
anything but you.

Évidemment qu'elle allait réagir de la sorte.
Évidemment que tu avais entendu son timbre outré des lieux en avance.

Tu esquissais un sourire écrasé, essayant de ne point sursauter à une pareille surprise et agacement de la part de la brune. Elle avait toujours été ainsi. N'avait pas tant changé quand les choses venaient à te toucher. Quand tu étais celui qui la suppliait de se calmer. De ne pas accorder plus de temps et d'attention à des idiots. Tu avais pris le pli, toi. Être brimé, moqué, humilié, c'étaient là les choses usuelles. Peut-être étais-tu trop faible. Peut-être étais-tu trop ennuyé ou angoissé à l'idée de t'imposer. Parce que si tu voulais, ils volaient. Si tu le voulais, ils n'étaient plus. Et cela te revenait, leurs regards. Leurs faciès fermés face à l'un des leurs se faisant cracher dessus par la plèbe. Par des moins que rien, ces pauvres humains. Ces maigres silhouettes qui ne valaient rien à leurs yeux. Les Berkeley se fichaient bien des Hommes, de leur statut et société. Ils leur étaient inférieurs, point à la ligne.

Craignais-tu de devenir comme tel ?
Craignais-tu toi aussi de les rabaisser, alors que vous étiez vous aussi des Hommes ?
Tu ne veux guère de cette hypocrisie. De cette pensée fallacieuse.

Alors tu écoutes, tends l'oreille aux dires de l'alpha. Donne timidement tes mains aux siennes ; manie qu'elle avait là aussi, toujours eu. T'arrachait un sourire tendre, la course folle de ton coeur s'apaisant un court moment. Le début de ses mots ne manquèrent pas de te faire riotter, te souvenant que bien souvent tes tournures de phrases ou vocabulaire alambiqués en irritait plus d'un. Tu te raclais la gorge, légèrement embarrassé.

« Des crétins, abrutis, tête de noeud, si tu préfères... »

Tes émeraudes venaient chercher les pavés asphaltes, écoutant toujours les réponses de la jeune femme. Ainsi elle revoyait son frère ? Naturellement tes commissures venaient dessiner un sourire ravi pour elle. Tu savais à quel point son frère comptait pour elle. Il était un peu son univers, le soleil autour duquel elle avait longtemps gravité. Tu te souvenais encore de cette enfant, celle perdue à son départ. A présent, tout faisait sens. Lui aussi doté, elle aussi... Et finalement toi, renvoyé sur une île perdue pour ne pas plus salir le nom qui t'incombait.

« Ayden se porte bien alors ? Je... Je suis sincèrement content pour toi. Que tu aies pu le retrouver et le revoir. Que devient-il ? Toujours parti pour la même voie ? »

Ta voix trahissait ton excitation pour elle, cachée derrière cette mine confuse. Derrière ce masque peint de calme pour taire tes angoisses et tourments. Derrière chacun de ces doutes qui revenaient à ses excuses. A ses mots quant à ta famille. Tu t'efforçais au mieux à garder la face, simplement acquiescer et attendre qu'elle termine pour te jeter à l'eau. Pour lui dire combien tu ne lui en voulais guère.

« Ne t'excuses pas, ce n'est pas ta faute si ? Et puis tu as pu retrouver Ayden et rien que cela, c'est génial, n'est-ce pas ? Je te préfère loin mais avec lui et heureuse. Puis je ne suis pas dupe... Si tu étais revenue, crois-tu que Père et Mère m'eussent laissé te voir ? J'en doute fort... Alors tu n'as pas à t'excuser d'être partie avant. Ce n'est en rien ton blâme. »

Tu venais tout naturellement lui caresser la tête, tes doigts venant attraper ses mèches brunes pour jouer avec. Manie de gamin que tu n'avais pas perdue. Manie d'un ami qui la rassurait comme il pouvait. Lui signalait sa sincérité et présence. Longue pause, prenant le temps de trier tes pensées, tes doigts légèrement tremblants. Panique soudaine que de devoir lui répondre ; lui dire la raison de ton arrivée ici. Que de revoir ces images, que de revivre ces instants. Calme. Calme. Calme, tout va bien.

Everything's fine.
Inspire.

« Les choses ne se sont pas vraiment arrangées suite à ton départ. Le quotidien usuel n'a pas cessé pour autant et force de, les de Berkeley ont jugé bons de m'excommunier ici. Cette lettre, je l'avais depuis ma naissance. Mais Dieu ! Qu'irait faire un de Berkeley sur une île aussi misérable ?! Te rends-tu compte ?! S'abaisser à de pareilles choses ?! Avec la PLEBE ? LA  P L E B E  ! SCANDALEUX, MADYSON, SCAN-DA-LEUX ! »

Ce fût les mains sur les hanches, petit relevé et menton pointé vers les cieux que ta voix prenait ce timbre si particulier. Cet accent snobinard que tu savais si bien faire ; poussant celui-ci à l'exagération. Te moquant si bien de toi-même que de ta propre famille et leurs inepties. Tu avais besoin de rire. De te changer les idées. Fuir loin de tout cela. Il n'y avait qu'elle pour voir cette facette de ton être.

Halloween
Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 Pj60Sujet: All that is gold does not glitter || Lynlyn-chan ♥
Vail A. de Berkeley

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Rechercher dans: Les Potagers   Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 Icon_post_targetSujet: All that is gold does not glitter || Lynlyn-chan ♥    Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 EmptyDim 7 Fév - 17:26


Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 A4vz

hallucination is a fact, not an error.

Elle était bien changeante et tu ne savais plus vraiment où te mettre.
Parfois un sourire, parfois un faciès contrit. Tu marchais sur des oeufs et tu sentais que tu avais brisé plus de coquilles que tu en avais évité. Lynn se fermait légèrement, emportée dans ce que tu jugerais comme un tourment intérieur. Pas que tu ne voulais pas... Enfin si, tu ne voulais guère. Tu n'avais pas envie de jouer les bêtes de foire. Pas envie d'abîmer tes vêtements pour une inconnue. Aussi gentille était elle, aussi polie était elle, tu ne te sentais pas plus proche d'elle pour aller jusqu'à massacrer ta dernière création. Alors tu tirais à ton tour cette mine coincée, détournant le regard. Pourquoi es-tu celui qui doit toujours s'excuser ? Pourquoi es-tu celui qui doit toujours tout justifier ?

« Je sais quelle forme elles ont, je... Ne saurais juste pas les décrire tant cela est naturel pour moi. C'est comme demander à un passant comment il respire avec précision. Je crois que beaucoup seraient comme ma personne, un peu ahuris de la question tant cela nous paraît évident. »

Tu lui rendais un sourire en demi-teinte, encore coupable d'avoir pris le sien. Encore embarrassé de ta maladresse. Tu lui adressais un regard tendre en guise de remerciement sur ton prénom. Tu ne le trouvais pas si joli mais si cela plaisait alors tu en souriais.

Vivre.
Pourquoi te montrait-elle cela ?
Une enfant punie qui aurait honte de dire ce qu'elle disait.
Une enfant se justifiant d'un rêve qui était sien.


Cela te sidérait.
Elle n'avait aucune obligation de se sentir coupable. Elle n'avait même pas à l'être. Que lui avait-on dit ? Pour qu'elle réagisse de la sorte ? Qu'avait-elle bien pu voir, entendre ? Cette attitude, tu ne l'avais que trop vue. Des âmes écrasées par la société, interdites de rêver. Jugées trop idéalistes ou stupides. Depuis quand devait-on juger autrui sur ses ambitions et rêves ? Tu n'avais jamais saisi ceux et celles qui se permettaient de rire des autres à cause de cela. Alors tu inspirais, levant le visage vers la voûte céleste.

« Je... Suis désolé pour ta famille. »

Que pouvais-tu répondre de plus, toi aussi tu n'en avais plus.

« Au contraire, c'est bien plus ambitieux que moi. Vivre est quelque chose. Profiter de la vie que l'on veut mener sans que l'on vienne nous restreindre est un travail de titan. Tu n'as pas... A être coupable de dire ce en quoi tu crois. Ni d'exprimer tes opinions et rêves. Je ne sais pas ce que tu as pu vivre ou entendre mais tu as le droit de vivre pour toi-même. Tu as le droit de vouloir vivre et d'obtenir la vie que tu désires. »

Tu lui affichais un sourire sincère. Il était bien beau ce discours quand tu étais celui qui peinait à suivre ses propres dires. Quand tu étais le guide de tous tandis que tu étais incapable de trouver ton propre chemin seul.

Halloween
Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 Pj60Sujet: You're a limited edition - or not - || CAPUPUTE ♥
Vail A. de Berkeley

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Rechercher dans: Les chambres   Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 Icon_post_targetSujet: You're a limited edition - or not - || CAPUPUTE ♥    Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 EmptyDim 7 Fév - 17:26


Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 A4vz

Everyone has this universal understanding of roommate drama.

La requête ?
Quelle requête ?

Tu étais resté un long moment, l'air interdit et totalement abasourdit par cette révélation que t'avais fait le rouquin. T'y repensais là, après les tumultes pour amener et présenter ta création. Il n'était qu'un inconnu et pourtant... Déjà tu lui autorisais ne serait-ce qu'un peu d'espace dans ton petit sanctuaire intérieur. Un inconnu et déjà, tu te dévoilais à lui ; sûr qu'il comprendrait la portée et le travail fourni sur ta pièce. Alors non, tu découvrais ahuri qu'il était possible de faire appel à un service pour les mille affaires qui restaient encore dans ta chambre. Là-bas, à Lands End. Tu riais nerveusement, secouant la tête dépité.

« Pour tout dire... Je suis arrivé hier. Je... ne savais même pas qu'une pareille chose était possible. Je me suis retrouvé propulsé dans ce monde que je découvre. Alors j'en prends note, merci. »

Tu arborais un sourire contrit, ton esprit repassant tour à tour chacune des phrases du poulpe envahisseur. Te faisant soudainement monter le rouge aux joues, la remarque du jeune homme te revenant en pleine figure tel un boomerang. Tes... Jambes ? Tu papillonnais quelques secondes des yeux, tes émeraudes venant détailler tes jambes. Elles... Avaient quoi tes jambes ? C'étaient juste... Des jambes. Qu'allait-il te dire qu'elles étaient musclées. T'avait-il... Oui, oui, Vail. Et tu étais là, mortifié entre gêne et malaise, ravalant ta salive pour finalement te secouer la tête comme si toutes ces vieilles images du passé allaient en sortir par tu ne savais quel miracle. Tu venais d'arriver. Hors de question que cette chose ; cette part de toi refasse surface alors qu'elle n'avait fait que te traîner faciès le premier dans la boue. Non, non, non hors de question.

Tu finissais par ignorer cette remarque ci, te concentrant de nouveau sur ce que la tête flamboyante avait pu te dire. Après tout, cela faisait de longues minutes que tu étais dans la peau d'une statue, lui attendant une réponse à ses derniers mots. Lui, qui dans tout le respect qu'il avait vu envers ta création avait sorti les gants. Quand toi, tu restais droit comme un I, absent, ta psyché parcourant bien des paysages. Tu supposais que le dit Christian finalement renommé Capucin avait remarqué cette facette de ton être. Toujours un train de décalage, toujours ailleurs quand les choses s'avéraient intéressantes. Si bien que tes lèvres esquissaient un sourire ravi - discret - à ses compliments à ton encontre. Tu ne cessais jamais d'être surpris que d'avoir autant de compliments à peine arrivé sur l'île. Était-ce un signe ? Que tout allait aller mieux ?

« Merci... »

Soufflais-tu, regard de nouveau fuyant. Osant à peine lorgner le poulpe qui les minutes passant s'extasiait de plus en plus devant ta robe. Un engagement, une déclaration quant aux genres. Quant aux images erronées de la société sur ce qu'ils étaient. La voir aussi appréciée te mettait un peu de baume au coeur dans le fond. Tu finissais par te relever, une idée germant dans ton esprit. Tes mains venaient calmement attraper ton matériel et quelques épingles, tes émeraudes venant enfin se poser sur la tête rousse.

« Tu seras le mannequin. »

Tu écrasais un rire doux, ne lui laissant guère le choix - et dieu qu'il s'en plaignait à gigoter dans tous les sens -, venant saisir avec une délicatesse des plus lentes ta création. Tu parcourais dès lors le jeune homme du regard, lui indiquant par des rapides mouvements de mains les étapes à suivre pour enfiler la robe. Néanmoins cela ne fut point utile tant le poulpe te devançait et te facilitait la tâche. La folle sur talons qu'il était s'était calmée. Toujours aussi énergique. Cependant une énergie canalisée. Une voix calme, loin des tons perchés qu'il avait pu avoir plus tôt. Tandis que tu continuais tranquillement les retouches sur ta création pour que celle-ci soit parfaite sur le jeune homme, tu prenais un peu de temps pour lui répondre.

« Tu peux me nommer Vail. Je suppose donc que l'on va probablement se revoir si tu es toi aussi en première année ? Tu connais les lieux depuis longtemps ? J'avoue être dépaysé tant c'est... Animé ici. »

Léger rire te montant à la gorge, ordonnant au poulpe de se tourner pour poser les prochaines épingles.

« Tu les connais aussi ? Ils ont en effet de chez les d'Auriot ! J'aime énormément travailler avec leurs tissus. Même si tous ne sont pas biologiques, ils restent néanmoins ceux avec le plus grand choix dans leur gamme. Je me demande si un beau jour ils élargiront cette gamme, ils auraient bien à gagner. »

Pause, toisant le jeune homme de haut en bas, pensif. Soupir.

« Cela ne va pas. Pas du tout. Il te faut du maquillage. »

Tes lèvres jais étiraient leur plus grand sourire, gamin ravi que d'avoir un modèle vivant à peindre. Tu te déplaçais alors, attrapant le miroir sur pied qui se trouvait dans l'angle de ta chambre pour venir le poser face à Capucin.

« Qu'en penses-tu ? Quelles couleurs te plairaient ? »

Certains te disaient distant. Timide. Renfermé. T'avaient-ils déjà vu, quand les démons de la passion toquaient à ta porte ?

Halloween
Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 Pj60Sujet: All that is gold does not glitter || Lynlyn-chan ♥
Vail A. de Berkeley

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Rechercher dans: Les Potagers   Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 Icon_post_targetSujet: All that is gold does not glitter || Lynlyn-chan ♥    Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 EmptyMer 3 Fév - 17:34


Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 A4vz

hallucination is a fact, not an error.

Tu étirais un sourire doux à ses mots.
Les mots oui, sont magnifiques. Les mots oui, pour toi avaient un sens. Un but. Et tous les mots, qu'importe la forme qu'ils prenaient étaient beaux. Si cette réflexion innocente de la jeune femme pouvait au premier abord paraître quelque peu enfantine et naïve, il en était rien pour toi. Cela démontrait une sensibilité de Lynn. Une certaine perception du monde qui l'entourait. Elle semblait à la fois si déconnectée de celui-ci et en même temps si proche ; une silhouette qui cachait son jeu. Elle n'était pas ce qu'elle paraissait. Étaient là tes certitudes. Tu ne pouvais taire tes observations ni ces voix qui te soufflaient que ce que tu voyais n'était pas l'entièreté de l'iceberg.

Mais tu n'en disais rien, poussant dans un recoin tes pensées. Ignorant pour continuer sur la présente voie, Lynn enfin rassurée et détendue du changement de sujet. Qui étais-tu pour t'octroyer le droit de tout savoir d'elle ? Personne. Un banal inconnu qui remplissait son carnet de croquis. Sur les bords d'un potager.

« On pourrait aussi nommer cela de l'Art, que d'étudier les lettres et les mots. Je ne peux qu'être d'accord, je trouve que les mots ont une poésie et sont tous très beaux. »

Tu riais, suivant ses mouvements de tes émeraudes avant de reprendre, calmement.

« Je suis en mode. Plus précisément en design de mode ou plus vulgairement en stylisme. J'aimerais à l'avenir pouvoir concevoir ma propre ligne de vêtements ou du moins réussir à sensibiliser autrui sur les dégâts monstrueux que cette industrie cause à l'environnement. »

Tu venais nerveusement attraper l'une de tes mèches de cheveux, n'ayant pu encore une fois te retenir de crier à tout va ton amour de l'environnement. Tu passais bien souvent pour un illuminé ou extrémiste mais si tu ne faisais rien ; si autrui ne faisait rien, qu'espéraient-ils tous ? Vivre encore quelques décennies ? Tu haussais un sourcil à sa question quant à la forme de tes ailes, un instant perdu. Il était vrai que tu n'avais jamais réfléchi à leur forme. Tant cela te paraissait évident. Tant cela était naturel pour toi. Comment décrire une chose aussi naturelle que respirer dans les détails ? Difficilement, une fois encore.

« Hm... Eh bien... Je... C'est une excellente question ça. »

Balbutiais-tu, soudainement embarrassé. Tu aurais pu les faire sortir et vérifier sur le tas. Néanmoins l'envie n'y était guère et tu n'avais guère la tête à jouer les bêtes de foire.

« Joker ? Je ne sais pas, ça passe comme réponse ? »

Tu riais, contrit, détournant le regard pour les cieux, tiquant sa demande. Il était vrai ! Tu ne t'étais même pas présenté quand elle l'avait déjà fait. Tu baissais la tête puis l'échine, t'excusant platement.

« Je suis tellement désolé ! Tu peux me nommer Vail ! D'ailleurs, qu'envisages-tu à l'avenir, après tes études ? »

Tu essayais tant bien que mal de te reprendre, l'embarras rosissant tes joues. Quel crétin tu peux être, Vail.

Halloween
Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 Pj60Sujet: You're a limited edition - or not - || CAPUPUTE ♥
Vail A. de Berkeley

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Rechercher dans: Les chambres   Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 Icon_post_targetSujet: You're a limited edition - or not - || CAPUPUTE ♥    Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 EmptyLun 1 Fév - 16:56


Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 A4vz

Everyone has this universal understanding of roommate drama.

Évidemment que cela n'allait pas aller comme tu l'entendais.
Évidemment que le nouvellement nommé Christian n'allait absolument pas t'écouter et même envahir un peu plus ton espace.

Évidemment que tu te crispais, retenant un soupir rauque, épaules basses.

Pourquoi ?

Était-ce un retour de karma pour avoir osé quitter le domaine des Berkeley ?
Non.
Tu ne l'avais pas quitté et eux t'y avais mis en dehors sans le moindre remord. Léger sourire subsistant sur tes lèvres, détaillant la tête rousse qui continuait son cinéma tout en répondant à tes questions et remarques. Plus le jeune homme prenait de la place et ses aises, plus ton esprit acceptait le fait. Son sort. De ne jamais avoir un moment de tranquillité en cette arrivée chaotique.

Et puis, te dérangeait-il tant que cela, le Christian ? Ta psyché hésitait encore. De comment le nommer. De comment le représenter. Était-il un poids en cet instant ? Ou une agréable bouée inattendue ? Qui te sortirait de cette torpeur qui te paralysait que trop depuis des nuits ? Tu ne savais guère et tout au fond de toi, ne voulait t'y attarder plus longtemps. Tes émeraudes revenaient détailler la folle sur talons qui après t'avoir lancé un baiser, se fardait le visage d'une brume que tu supposais minérale. Faisait-il donc si chaud ? Tu tournais naturellement le visage, tendant la main pour prendre la température, ne sentant aucune différence avec l'extérieur dont tu venais. Ta chambre ne demandait pas de dispositions particulières.

Tu n'étais pas une créature marine ou encore un reptile fuyant les flocons de l'hiver. Peut-être le roux l'était-il ? Ou simplement crevait-il de chaud avec son accoutrement. Pourtant... A mieux l'observer, rien des tissus qu'il portait n'étaient faits pour les saisons plus froides. Peut-être était-il tout simplement sensible. Tu réfléchis trop, Vail. Bien trop. Et lui... Tenait un bout aussi, accaparant de nouveau ton attention. Citant Ovide pour déguiser une réflexion que tu jugeais ; sentais bien mûrie. Ce Christian promettait d'être plein de rebondissements. Et peut-être irais-tu jusqu'à accepter sa présence. Peut-être allait-il se faire oublier et que tu pourrais continuer de t'installer en pai-

Qu'as-tu espéré, Vail ?
As-tu vu ce qui te fait face ?


Bien sûr qu'il ne fallu qu'une valise à peine ouverte pour que la tête alezan accourt aussitôt, passant de ce rare instant de calme où il était devenu une décoration assise sur le canapé à cette tornade qui sortait tes affaires plus vite que tu ne le faisais. Étrangement, le jeune homme s'avérait d'une délicatesse insoupçonnée, les prenant avec le plus grand des soins. Tu voyais bien à son style qu'il savait ce que cela représentait. Qu'il n'était pas un inconnu à la mode et au monde des hautes sphères. Chose confirmée un peu plus tôt par cette aria quant à sa pauvre petite chambre étriquée. Qui t'arrachait encore un sourire amusé. Tu avais baissé les bras, dans le fond. Ta valise éventrée, vidée et jetée. Ton mannequin monté sans que tu ne puisses dire quoi que ce soit.

Tu te sentais de nouveau comme un inconnu à ton propre monde, te contentant de laisser Christian faire. Assumant qu'avec ta malchance, lui aussi était dans les études de stylisme. Tu priais qu'il ait un an de plus que toi. Ou qu'il ait des options différentes. Rien que là, ce poulpe vampire venait de prendre toute ton énergie. Pas que tu n'étais pas agacé, loin de là. Simplement éreinté. Bien que sa présence puisse te plaire et te changer les idées, gérer autant d'énergie t'en demandait trop. Alors tu abdiquais, opinant juste du chef d'un sourire fin. T'exécutant à ouvrir les autres valises pour en sortir le peu d'affaires que tu avais pu ramener. Cachant une certaine gêne et un regard détourné à son compliment quant à ta capeline.

« « Le feu couvert est le plus ardent. » disait Ovide. »

Répondais-tu d'un ton taquin et d'un sourire qui se détendait peu à peu à sa question sur tes qualités cachées. Tu n'avais point l'habitude de recevoir autant de compliments et remarques positives en aussi peu, bien trop peu de temps. De la part d'un inconnu et de quelqu'un comme lui qui plus est. La tête rousse, elle respirait l'assurance. Le charisme et l'excentricité. Tout ton opposé, en somme. Elle t'écrasait par sa présence et pourtant... Tu te sentais comme sur un pied d'égalité. Impression fort singulière que tu n'avais plus connue depuis des lustres, te faisant rentrer la tête dans tes épaules d'embarras.

« Il est vrai que je ne compte pas les dépenses quand c'est pour quelque chose que j'aime. Je ne peux nier que ces chambres sont un peu étroites... soupir de ta part. Parce que je dois encore rentrer et ramener d'autres affaires. La présence de porteurs à la sortie du train aurait été appréciable. Guère aisé que de tout ramener par soi-même. »  

Tu retenais un léger rire railleur pour ta personne, observant ton mannequin un moment. Silence. Puisque l'envahisseur voulait une idée de qui tu étais et de ce que tu faisais... Un sourire défiant venait prendre place sur tes lèvres, levant la main comme pour stopper la tornade rousse dans son élan.

« Attends deux minutes, je te prie. »

Tu gardais encore un atout en poche. Atout bien encombrant que tu avais laissé au rez-de-chaussée entre les mains de l'accueil pour la simple raison que tu ne pouvais le porter avec tes valises. Bien trop précieux pour prendre le risque de l'abîmer. Tu filais dès lors vers les étages inférieurs, enjambant les marches pour ne pas faire trop attendre Christian. Et aussi parce que vu le personnage, dans quel état ta chambre allait être à ton retour ?

Ce fut l'immense housse dans les bras que tu accourais dans le couloir, zigzaguant agilement entre les faciès - visiblement interloqués de voir un grand dadet avec une housse encore plus grande que lui - pour arriver à l'encadrement de ta porte, souffle court. Tu venais déposer avec la plus grande délicatesse dont tu étais capable la housse dans la longueur du sol, entre lui et toi.

« Je pense que ça devrait te ravir. J'avoue en être... Assez fier. »

Tes émeraudes fuyaient une fois de plus, tes mains venant lentement ouvrir la housse en épais tissu. Celle-ci contenant l'une de tes pièces qui t'avait demandé le plus travail. Cette robe.

Oui, cette robe.
Celle qui faisait toujours remuer les consciences et les lèvres.

Cache-coeur se fondant en un haut de costume, illusion pour qui n'y prêterait point attention. Manches soigneusement terminées par une fine dentelle blanche, guidant naturellement l'oeil vers la longueur de la robe. Immense robe évasée en dentelle noire. Cette robe digne des plus grandes mariées et princesses. Ces robes qui coûtent bien des salaires à qui voudrait se l'offrir. Alors oui, tu avais pris ce parti. Celui d'un haut masculin. Pour un bas féminin. Celui d'unir et de briser deux codes : le féminin et le masculin n'avaient pas de genre pour toi. Et ainsi étaient tes créations. Tu venais t'asseoir à côté de la robe, tes émeraudes venant chercher le regard de l'inconnu pas si méconnu.

« Outre ce nom, Christian, comment te nommes-tu ? Puis-je m'avancer sans me tromper que tu es toi aussi en stylisme ? »

Halloween
Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 Pj60Sujet: All that is gold does not glitter || Lynlyn-chan ♥
Vail A. de Berkeley

Réponses: 22
Vues: 1593

Rechercher dans: Les Potagers   Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 Icon_post_targetSujet: All that is gold does not glitter || Lynlyn-chan ♥    Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 EmptyVen 29 Jan - 18:18


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hallucination is a fact, not an error.

Venais-tu de faire une bourde ?

Oui.
Évidemment que oui.

Tu l'avais bien vu, ce changement imperceptible d'attitude chez la demoiselle. Cet enjouement devenir sourire forcé ; passant d'une enfant heureuse de découvrir le monde à une enfant renfermée sur elle-même. L'avait-elle mal pris ? Vécu ? Tu restais silencieux, regard un instant bas, coupable d'avoir pu provoquer de telles émotions chez Lynn. Tu ne voulais aucunement la mettre mal à l'aise. Tu désirais simplement la connaître tout comme elle te découvrait. Tu parlais parfois trop, quand tu l'osais. Et souvent, cela se retournait contre ta personne. Alors tu restais là, venant jouer nerveusement avec ton crayon, tandis qu'elle répondait de façon évasive à tes questions. Elle mentait. Cela, tu le sentais comme une désagréable aiguille dans ton talon. Douleur pernicieuse remontant le long de ta colonne. Tu en savais assez pour te dire de changer de sujet. Passer à autre chose.

Ce qu'elle fit avant que tu ne le pus, t'interrogeant sur de potentielles ailes. Remettant en question ton statut de dragon. Comme toujours, peu y croyaient. Même dans un monde de dotés, être un dragon paraissait improbable. Voire impossible. Tu riais à son attitude, levant tes émeraudes aux cieux pour observer un vol d'oiseaux. Chorégraphie aérienne se détachant de la voûte azurée.

« Tu sais, si mes questions te gênes, n'hésite pas à me le dire. Je ne suis pas là pour jouer les enquêteurs ou quoi que ce soit. Je veux simplement faire connaissance car toi aussi tu sembles aussi perdue que moi ici. »

Tu riais doucement, conservant un sourire détendu, passant un instant ton index sur ta lèvre inférieure.

« Eh bien, je ne les ai pas. Enfin, plus précisément je choisis de ne pas les avoir sous cette forme. Ce n'est point pratique pour me déplacer ci et là. Et ah... »

Léger soupir amusé, montrant ton dos ; endroit où tes supposées ailes seraient.

« Cela va bien deux minutes, mais je n'ai pas que cela à faire de mes journées que de réparer mes hauts déchirés ! »

Courte pause, inspirant.

« Et toi, tu es en quelle classe ? Qu'étudies-tu ? »

Une question banale. Bateau. Peut-être serait-elle plus à l'aise d'échanger avec toi sur ce sujet. Du moins, tu l'espérais. Tes batteries n'étaient pas éternelles et tu ne savais jamais le moment où elles passeraient l'arme à gauche.

Halloween
Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 Pj60Sujet: Ce qui ne peut être changé (Ft. Vail de Berkeley)
Vail A. de Berkeley

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Rechercher dans: Le parc   Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 Icon_post_targetSujet: Ce qui ne peut être changé (Ft. Vail de Berkeley)    Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 EmptyVen 29 Jan - 18:18


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Sell my soul for anything,
anything but you.

Ses mots.
Tu esquissais un timide sourire ; gamin ravi de retrouver sa protectrice.

Tu aurais beau te targuer de pouvoir te défendre seul, d'avoir grandit et d'être différent de celui que tu fus ; face à elle, tu redevenais irrémédiablement cet enfant. Celui qui se cachait derrière les épaules de la jeune femme, larmes aux yeux. Celui qui en sa présence sentait tous ses doutes s'envoler. Elle était celle qui détruisait ses angoisses, la rassurait d'un simple sourire. Même d'un bête mot. Tu te sentais si petit. Si petit et idiot. Madyson s'emportait, forcément. Avec tes révélations revenaient cette facette vengeresse de l'alpha. Cette facette qui te protégerait coûte que coûte. Irait traquer tes bourreaux jusqu'au bout du monde. Tu rentrais la tête dans les épaules, enfant peu fier d'avoir vidé son sac. Gamin embarrassé des conséquences futures de ses dires. Pourquoi avais-tu parlé ? Tu ne voulais pas faire de vagues. Comme toujours. Tu ne voulais plus faire de vagues. Ne te l'avait-on pas trop dit ?

Que tu en faisais trop ?
Que tu étais le seul fautif des situations que tu encourais ?
Ton seul coupable et responsable ?


Ton sourire s'envolait aussitôt à tes pensées, voilant ton regard d'amertume. Après tout, peut-être étais-tu le souci dans cette société qui n'avait que trop évoluée. Peut-être devrais-tu y repenser à plusieurs fois, la prochaine fois. Si une prochaine fois se pointe. Tu réprimais une longue expire, remontant discrètement le regard vers la tête brune. Ce regard qu'elle connaissait depuis des années. Ce même regard lui explicitant qu'elle n'avait guère besoin de s'emporter. Guère besoin d'aller guerroyer ci et là pour défendre un honneur ; une dignité qu'il n'avait plus. N'avais jamais eu ; ni même accordée. Alors tu détournais les yeux, venait reprendre de ses mains - délicatement cette fois -, les affiches froissées, allant les jeter dans la poubelle la plus proche.

« Ce n'est rien, Mady. Je... Je n'ai pas envie de faire d'histoires. Pas encore. Nous venons de nous retrouver, je... Préférerais plutôt rattraper les années perdues que d'aller en expédition punitive contre ces forbans. Je ne sais point qui ils sont en plus. Coller des affiches, c'est à la portée de n'importe quel nodocéphale. »

Tu ravalais ta salive, emboîtant tout de même le pas à la brune qui, bien décidée à faire la chasse aux sorcières ne te laissait nullement le choix. Tes émeraudes se perdaient un court temps dans la voûte céleste, ton faciès grimé d'une mine pensive. Tu savais déjà ce qu'elle allait te répondre. Qu'elle ne pourrait point fermer les yeux. Qu'il était impensable de passer outre. Et pourtant, tu le faisais depuis bien des années déjà. Tu voulais juste... Juste vivre ta vie. Tranquillement, loin de tout problème qui ne soit pas une perte de temps. Des crétins, tu en verras forcément. Tu en croiseras toute ta vie. Tu avais déjà accepté ce fait. Mais des personnes comme Madyson, tu n'avais qu'une chance. Et tu venais de la recevoir. Tu ne voulais pas gâcher cela. Tu ne voulais pas donner ce moment si précieux à des abrutis.

« Tu ne m'as guère répondu, Mady. Je te connais, si tu ne réponds point dans l'immédiat, c'est que quelque chose te travaille. Un souci avec ta famille ? »

Ton inquiétude pour elle ne partirait jamais. Tout comme la sienne pour toi serait éternelle. Tu serais toujours cette épaule sur laquelle elle pouvait marquer une pause. Dégager ses pensées et puis repartir. Ta voix trahissait ton sourire, vaguement forcé. Tu ne voulais pas foutre en l'air ce moment. Tu ne voulais pas... Qu'elle parte. A nouveau.

Tu avais trop à rattraper.

Halloween
Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 Pj60Sujet: All that is gold does not glitter || Lynlyn-chan ♥
Vail A. de Berkeley

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Rechercher dans: Les Potagers   Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 Icon_post_targetSujet: All that is gold does not glitter || Lynlyn-chan ♥    Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 EmptyLun 25 Jan - 15:05


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hallucination is a fact, not an error.

Il y a avait quelques minutes avant, tu n'aurais jamais cru discuter avec la même personne.
Lynn s'était soudainement métamorphosée, passant de ce canon pointé sur ta personne à une jeune fille enjouée et curieuse. Elle avait quelque chose qui t'arrachait un sourire. Ce quelque chose ; cette étincelle insouciante et vierge qui naturellement te donnait ce que tu nommerais volontiers des élans paternalistes. Tu voulais simplement la comprendre. Comprendre pour peut-être l'aider ? Mais en avait-elle besoin après tout ? Tu ne savais guère. Qui étais-tu pour juger ? Qui étais-tu pour lui demander sans détour si elle était une dérangée de plus dans ce monde qui ne tournait déjà pas rond ?

Tandis que tu te perdais dans tes pensées ; étrangement bercé par la voix de la tête neige, ta main venait fermer son dernier trait. Décidant finalement de ranger ton carnet et de repousser à plus tard ton instant d'étude et de tranquillité. Tu trouvais que cela faisait malpoli vis à vis de Lynn que de vaquer à tes activités comme si elle n'était qu'un fantôme. Une ombre qui avait bien failli te faucher, toi. Toi, rejeton d'une illustre famille de monuments. Un soupir t'échappait, ton regard un instant voilé par l'amertume. Si tu réussissais à penser à autre chose que tes tourments, les images de ton foyer elles, ne cessaient d'affluer. Plus encore avec la flot de questions que la demoiselle te posait. Pourtant tu relevais le visage vers elle, un sourire doux peint dessus.

« Elles ne sont pas particulièrement douloureuses. A vrai dire... Je ne me suis jamais trop posé la question. Nous sommes tous né.es avec. Elles nous accompagneront de notre naissance jusqu'à notre mort. »

Tu riais, quelque peu embarrassé, ta main venant gratter tout naturellement l'une de tes cornes, tes émeraudes posées dessus.

« Parfois elles m'ennuient un peu. C'est tout un univers et une perception à revoir. Des choses aussi banales que les habits ou même dormir, par exemple. »

Tu haussais les épaules, ton sourire se muant en une expression calme, tes commissures en conservant néanmoins un ersatz. Tu laissais un instant le silence planer, finissant par te mouvoir un peu plus au-devant des champs. Elle disait ne jamais être sortie. Et si toi tu en disais un peu sur ta personne elle, ne t'apprenait rien à son compte. Un peu frustrant bien que tu concevais la chose. Cependant tu te retournais vivement, mimant de cracher du feu, tes bras levés et les doigts recourbés pour serres.

« Moi, je suis un dragon ! »

Tu pouffais de rire, peu fier de ta blague qui frôlait le vide intersidéral. Tu ne te cachais point de ta nature si on te le demandait de front. Et puis quoi ? Qui irait te croire ?

« Et toi, qu'es-tu ? Je parle beaucoup mais je serais aussi curieux de te connaître un peu plus. Viens-tu de loin, toi aussi ? Comment est-ce chez toi ? »

Alors que tu arborais un sourire amical et amusé, ta tonalité pour sa part se voulait posée. Tu ne voulais aucunement la forcer ni moins lui faire impression d'être cette âme incongrue qui faisait du rentre-dedans pour des réponses.

Halloween
Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 Pj60Sujet: You're a limited edition - or not - || CAPUPUTE ♥
Vail A. de Berkeley

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Rechercher dans: Les chambres   Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 Icon_post_targetSujet: You're a limited edition - or not - || CAPUPUTE ♥    Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 EmptyJeu 21 Jan - 17:48


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Everyone has this universal understanding of roommate drama.

Que venait-il de se passer ?
A peine avais-tu détourné le regard, desserré ton emprise de la clef de la chambre qu'il avait disparu.

Inconnu paré d'argent s'envolant en un clignement de paupières. Tu restais un instant coi, ne sachant que dire ou faire. C'étaient tes premiers jours et déjà ton intuition bardait ton mental d'immenses panneaux rouges vifs que cette situation « puait du cul ». Si le jeune homme roux accaparait ton regard de sa gestuelle exagérée et par ses manières, il s'accaparait aussi ton espace. Ta chambre.

TA
chambre.


A toi, Vail.

Et lui, disait que c'était là son dressing.
Bien sûr, bien sûr.
Pour qui te prenait-il ?

Était-ce une convention dans ce lieu d'olibrius ? Les chambres multi-fonctions où leurs meilleurs éléments s'entassent et se répartissent celles-ci à la Hunger Games ? Tu n'étais pas venu pour cela, clairement pas. Un léger soupir passait la barrière de ses lèvres, se décidant enfin à décoller ses talons de l'entrée pour pénétrer l'immense pièce. Quelle ne fût pas sa surprise de constater que celle-ci était déjà aménagée et ce, de la façon qu'il aurait imaginée s'il avait pu. Gardant un oeil sur Valérie qui prenait toutes les mesures pour son dressing, tu entreprenais un rapide tour de ta nouvelle tanière. Tu n'avais pas emmené « grand chose » avec toi. A peine quelques valises, cinq ou six. Dont plus de la moitié comptait tes vêtements et ton trésor. Tes pierres. Cette collection à n'en plus finir que tu avais amassé durant tes jeunes années. Un sourire fin vint étirer tes commissures, tes émeraudes lorgnant le diamant qui se trouvait autour de ton poignet. Ah... Tu comprenais mieux pourquoi il avait tant insisté pour venir avec toi aujourd'hui. Courage, changements, nouveau départ et nouvelle vie. Était-ce donc cela que tu voulais lui dire, Diamant ?

« J'ai rarement vu Bob le bricoleur faisant les Reines du shopping... Ils ont élargi leur champ de sélection ? »

Lâchais-tu nonchalamment à la tête rousse qui visiblement trop ravie d'avoir son dressing avait aussitôt oublié et ta présence et... Le fait que tu étais chez toi, ici. Certes, tu étais pas à ton aise. Certes, tu avais déjà dessiné trente -six scénarios où les choses tourneraient au vinaigre. Certes, cette angoisse de fond te plombait mais allais-tu pour autant le montrer ? Jamais, au grand jamais. Tes traits étaient aussi détendus que le string d'une grand-mère qui errait dans les tréfonds de ses tiroirs depuis 1708. Rien que cela. Oui, oui.

« Et pourquoi Adonys ? Ai-je donc une tête à mettre le feu ? Et quand bien même je doute que cette histoire de dressing soit vraie... Cette chambre est mienne et tu as la tienne, n'est-ce pas ? Je doute que quelqu'un comme toi manque de moyens et de place. »

Léger soupir retenu tandis que tu venais calmement saisir la caisse à outils pour la déposer dans le couloir, prenant la place libérée pour y déposer l'une de tes valises. Tu faisais un dernier tour d'horizon du regard, réfléchissant peu à peu à l'organisation de ton nouveau territoire. Toi aussi, tu avais besoin d'un dressing conséquent. Tant pour tes créations que tes propres vêtements. La tête rousse, elle ne semblait pas bien méchante - quoique un peu flippante et cheloue mais cela ne te dérangeait guère - et il était hors de question que tu lui alloues une partie de ton dressing. Tu devais aussi y ranger tes tissus recyclés et ceux un peu plus... Précieux qui devaient bien coûter moult salaires d'un ménage moyen. Tu ouvrais délicatement ta première valise qui pour sa part contenait ton matériel de couture. Tu avais réussi à démonter tes mannequins et y rentrer une partie. Pour le reste de tes affaires... Il te faudrait presque rentrer. Et faire mille et un allers-retours afin d'avoir une chambre... Dite décente pour ta personne.

Tandis que tu t'affairais à sortir tes affaires une par une, tu jetais un oeil en biais à l'autre folle sur talons qui ne semblait pas décidée lâcher l'affaire. Pourquoi... ? Pourquoi devais-tu te coltiner des cas à peine arrivé ? Tu ne te sentais pas, que de lutter ou d'user de la force. Tu voudrais simplement qu'il parte. Juste cela. Lâche ses mesures, tourne ses splendides talons - et bon dieu quel séant il a... vilain Vail, bad Vail, on ne reluque pas les fessiers de ces gentilshommes -.

« Tu comptes rester longtemps ? Pas que ta présence m'importune mais j'aimerai pouvoir m'installer tranquillement. »

Tu arborais ce sourire. Celui à la fois embarrassé que de demander à autrui de quitter ton territoire et celui suffisamment à l'aise pour ne pas être désagréable envers ce drôle d'inconnu. Depuis quand devais-tu être coupable de vouloir ton espace, Vail ?

Halloween
Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 Pj60Sujet: Ce qui ne peut être changé (Ft. Vail de Berkeley)
Vail A. de Berkeley

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Rechercher dans: Le parc   Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 Icon_post_targetSujet: Ce qui ne peut être changé (Ft. Vail de Berkeley)    Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 EmptyMar 19 Jan - 18:29


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Sell my soul for anything,
anything but you.

Elle n'était pas celle qui devait s'excuser.
Elle ne lui devait aucune excuse.


Alors pourquoi...
Te le dit-elle tout de même ?


Tu restais comme un benêt, les bras le long du corps, émeraudes perdues dans l'horizon lointaine. Cela te faisait quelque chose, que de la revoir. Tu sentais une fois encore ton coeur se resserrer. L'air venait à manquer et tu inspirais longuement, détournant le regard pour ne pas voir son visage déconfit. Pour ne pas voir cette expression que tu connaissais si bien. Elle était celle qui s'en faisait pour toi, à présent. Elle était celle qui non seulement s'excusait de ta sottise mais qui en plus voulait entendre tes maux. Comme toujours. Madyson n'avait pas changée, depuis toutes ces années. Tu étais encore cet enfant qu'elle venait à protéger. Encore ce gamin pataud à qui elle tendait les bras pour le réconforter. Lui offrir un dos contre le monde extérieur.

Et toi, t'étais là. A suinter de tout ton être ces choses qui te bouffait. A hurler intérieurement contre toi-même de te reconnecter au présent. D'être là, face à elle. Et non une silhouette familière vide de toute substance. Automate brisé qui ne savait réagir comme il se le devait. Coupable, coupable, coupable. Que tu l'étais. Pourquoi avais-tu réagi ainsi ? Pourquoi venais-tu de lui faire mal ? Ne savais-tu faire que cela, quand tu ne fuyais pas comme un lâche, Vail ? Tu venais mordre ta lèvre inférieure, taisant d'un revers de la main tes pensées. Épinglant tes doutes et ces murmures agaçants. Tu le savais, que tu avais merdé. Tu le savais, que toute ta personne criait au mal être. Aux plaies acides qu'ils t'avaient laissées. Parce qu'elle est partie. Parce que tu ne l'avais jamais revue. Un instant, tu avais douté. Cru qu'elle s'était lassée. Mais l'alpha n'est pas une lâche. Elle te l'aurait dit. Alors pourquoi ? Ne l'avait-il jamais revue ? Sa famille y jouait-elle un rôle ? Elle qui dénigrait la jeune femme de te protéger ? Elle qui dénigrait le modeste milieu dont elle venait ? Manante bornée qui ne ferait que t'apporter des ennuis et déshonneur que tu creusais déjà par toi-même.

Alors lentement, tu tendais la main vers son poignet. Laissait une chaleur agréable s'en dégager. Comme avant, comme toujours. Tu restais son infirmier personnel, à la brune. Tu avais cessé de compter les bleus et les coupures de la jeune femme dès qu'elle t'arborais son sourire victorieux. Celui d'une enfant prête à partir à l'encontre du monde. Tu savais la cause perdue. Mais cela restait. ce vieux réflexe. Que de la soigner. Plus encore quand tu étais la raison de sa douleur. Un instant tes prunelles hésitèrent. Oscillant entre l'asphalte sous vos pieds ou le faciès de ton amie d'enfance. Porte ton courage, Vail. Affronte la. Confronte les, tes craintes. Tu finissais par relever les yeux, plantant tes émeraudes sur la jeune femme.

« Tu n'y es pour rien, Mad'. C'est mon rôle de m'excuser pour tout et rien, tu te rappelles ? »

Tu esquissais un sourire timide, quelque peu crispé mais présent, repensant à toutes ces affiches chiffonnées qui se tenaient dans ton sac.

« Ce n'est pas grand chose. Juste les brimades usuelles. Même sur une île aussi « prestigieuse », les maubecs affluent. »

Tu haussais les épaules, venant sortir les affiches calomnieuses pour les tendre à Madyson, une moue abattue.

« N'ont-ils que cela à faire, que de creuser dans mon passé pour m'épingler comme un papillon sur ma sexualité ? Il n'y a rien entre Monsieur Burnside et moi-même... Je ne fais que lui confectionner des tenues. Vu son gabarit, qui d'autre le pourrait ? »

Tu ravalais un instant ta salive, ta voix tremblant légèrement. Tu étais éreinté de ces âneries. Harassé du monde. De tout. Pourquoi ne pouvait-on pas t'oublier ? Tu soupirais fortement, secouant la tête.

« Enfin, ce n'est rien. Ce n'est pas le meilleur des sujets pour des retrouvailles. Cela fait-il longtemps que tu es ici ? Comment va ta famille ? »

Halloween
Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 Pj60Sujet: All that is gold does not glitter || Lynlyn-chan ♥
Vail A. de Berkeley

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Rechercher dans: Les Potagers   Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 Icon_post_targetSujet: All that is gold does not glitter || Lynlyn-chan ♥    Tag 85db87 sur Merille Academy - Page 2 EmptyLun 18 Jan - 18:41


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hallucination is a fact, not an error.

Elle était perdue.
Définitivement perdue.

Et toi, tu attendais calmement ; lentement. Que la réalité lui revienne, qu'elle soit de nouveau présente avec ta personne. Outre que ce cracheur pointé sur ta personne. Les menaces, tu les connaissais. En avais l'habitude depuis que tu avais posé les pieds en ce drôle de monde. Et tu le sentais. Que cette jeune femme ne te voulait aucun mal. Que tu étais celui qui donnait vie à ces illusions dans son esprit. Alors tu attendais. Parfois inquiet pour toi-même, souvent inquiet pour elle. Qu'allait-elle faire si elle ne ressortait pas des eaux sombres de sa psyché ? Allait-elle se poser le canon sur la tempe et tirer ? Allait-elle simplement fuir... ? Tu ne connaissais que trop bien ce genre de situations. Ne les avais que trop vécues dans ta courte et longue vie.

Tu refusais d'être le déclencheur. Refusais d'être celui qui serait la cause d'un éventuel trépas. La jeune femme était comme une mine actionnée où les chances de s'en tirer étaient fort minces. Tant pour toi que pour elle. Tu voudrais l'aider, mais comment ? Elle n'est qu'une inconnue. Une inconnue perdue dans un monde que tu apprends à peine à connaître. Elle est comme toi, dans le fond. Âme en dérive, boulets aux chevilles qui l'entraînent dans des abysses sordides.

Puis elle revient. Sort la tête de l'eau. Alors toi, tu soupires de soulagement. Esquisse un sourire rassuré que cet instant n'ait pas mal tourné. Inspire longuement, les mains toujours levées. Lentement, lentement, Vail. Il n'était pas question de la presser, ni moins de lui faire croire pareille chose. Un léger rire tendre t'échappa quand elle commença à se confondre en excuses, soudainement embarrassée. Tu la laissais répondre à tes questions, décidant que tu pouvais à présent baisser les mains. Si cela lui déplaisait, elle n'aurait qu'à pointer de nouveau l'arme sur toi. Même si tu savais bien. Qu'elle ne le ferait point. Elle aussi venait de cette même académie, en même temps, n'était-ce pas la seule de l'île ? Tu n'avais pas encore cherché ni exploré l'entièreté de l'endroit. Serait-ce possible qu'il y ait un autre établissement ?

Tandis qu'elle avait ignoré la grande partie de tes questions et se rapprochait de toi après avoir explicité de ne pas être mentionnée dans ton book, tu reprenais sereinement ton crayon, posant la pointe sur la feuille légèrement froissée. Tu comprenais et n'avais aucunement pour projet de la citer quelque part. Tu t'inspirais seulement. Imitais du mieux que tu pouvais les reflets de sa chevelure pour les décliner en tissus.

« Enchanté Lynn ! Bien sûr, je ne faisais que m'inspirer de tes cheveux. J'imaginais travailler leurs reflets pour une future création, il me fallait donc au moins les dessiner. Capturer ces reflets si singuliers. Je ne compte nullement mettre ton identité quelque part, surtout si tu ne le désires pas. Cela ne se fait point. »

Tu lui offrais un sourire doux, penchant un instant la tête sur le côté à son autre question. Tes commissures étiraient un sourire amusé avant de se muer en un rire discret, posant tes émeraudes sur Lynn.

« Aucunement ! Ou alors toute ma famille peuple le continent ! »

Quelque part, cela n'était pas faux. Depuis combien de siècles voire millénaires étiez-vous là ? Les Anciens avaient vu bien des choses se faire et arriver. Alors oui, peut-être étiez-vous partout. Qu'importe, tu n'as des Berkeley que le nom à présent. Tu étais leur échec après tout, pourquoi ressasser ?

« Et puis ce n'est pas bizarre comme question... Je crois que l'on est sur une île peuplée d'individus tous aussi particuliers les uns que les autres... Peut-être qu'il y a même d'autres cornus comme je le suis, qui sait ? »

Tu continuais de griffonner tes sketchs, ton regard se portant sur les lignes du potager face à vous.

« Il n'y a pas de cornu chez toi ? »

Demandais-tu d'un ton enjoué et à la fois railleur. Qui sait, peut-être qu'un membre de ton illustre famille s'était fait coincé tu ne sais où dans le vaste monde.

Halloween
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