I- Okay, everybody. Ready ? Begin ! [PV : Lloyd ~] Ven 3 Sep - 13:14
Death paradeAëlrynn & @Lloyd OwensWhere are you going, boy ? When did you get so lost ? How could you be so blind ? The chest and the head divided by a white laser. (Goliath → Woodkid)Aëlrynn courait, volait, virevoltait dans les rues de la ville à une vitesse impressionnante, suffisamment pour être invisible et ne laissait derrière elle que la brise glaciale de celui qui a au mieux vu trouble et a besoin de sommeil. Son Maître était venue la trouver précisément trente secondes auparavant pour qu’elle se chargeât d’un dossier récalcitrant et lui avait annoncé qu’il avait également fait appel à un jeune détective privé pour l’aider dans l’enquête, la patrouille et le rapport qui s’ensuivraient. Et ça signifiait qu’elle n’avait pas ses gêneurs de collègues broyeurs de tympans dans les oreilles. Elle ralentit quand elle arriva dans les parages, évidemment en tenue de fonction même si, au vu de son frêle corps de gamine de treize ans tout au plus, son uniforme passait plus pour un déguisement mal branlé. Elle sourit quand elle eut ralenti au point de marcher d’un pas guilleret, sautillant parfois de joie. Ah, il n’était que 14:42 et le détective n’allait certainement pas arriver aussi vite qu’elle sur les lieux.
- « C’est bien ici. Ah, quelle maisonnée délicieuse que voilà ! » Commenta-t-elle d’un ample geste du bras avant d’entrer dans la charmante bâtisse.
Ou de défoncer la porte de manière aussi efficace que bruyante. Le but était d’ameuter le groupe, après tout, et elle avait tout son temps. Si le détective avait pris les transports en commun et qu’il était à l’Académie, elle avait une quarantaine de minutes avant son arrivée. Une dizaine s’il était déjà en ville et qu’il était près, les transports ne passant qu’à dix minutes de l’endroit. Elle jeta négligemment la poignée de la porte contre un mur après quelques secondes, n’ayant repéré aucun bruit de venue.
- « Ah, que c’est cocasse, ils sont évidemment tous dans la cave... Du sang perla de ses lèvres tandis que son don agissait. Un filet de sang sur la lèvre, Aëlrynn sourit de plus belle. Seulement quatre dans la cave ? Quel bon sens que voilà ! »
Quelle débilité profonde de n’avoir personne devant la porte d’entrée, surtout. Elle se mit en marche lors de sa dernière phrase, où elle saigna à nouveau. De manière plus franche. Un plaisir que de répandre son fluide vital sur le sol, vraiment. Notre Elfe se dirigea vers la cave, comprenant grâce à son don et au fait qu’elle avait manqué de s’étouffer avec son sang que les hautes instances avaient dû intervenir. Il était temps qu’elles se décarcassassent. Aëlrynn descendit donc à la cave de la maisonnée, d’un pas fluide mais relativement lent, en chantonnant et en mouvant ses bras comme si elle jouait une Isabelle en pleine extase de retrouver son Clindor. Quand elle ouvrit la porte, cependant, elle ne put s’empêcher de s’arrêter un temps puis d’éclater d’un rire ubuesque quoique doux, cristallin, carillonnant.
- « Ma parole, ce ne sont pas que vos dessous que vous cherchez à tapisser d’une rosée précoce messieurs ! ... madame. » Ajouta-t-elle, saluant la demoiselle en se découvrant.
Elle remit assez vite son couvre-chef, non sans cesser de pouffer, puis appela la personne qui avait contacté son maître en premier lieu. Le « Un instant. » soufflé lui dissuada de proférer le moindre mot mais elle garda la machine contre son oreille ; s’il n’avait pas raccroché, il y avait bien une raison. Son expression et gestes théâtraux avaient, cela étant, disparu et elle compta méthodiquement les personnes présentes dans la salle de... sérieusement, c’était une cave ou un repaire de newbies dans le BDSM ? C’était enfantin, madame messieurs, purement enfantin. Et c’était Aëlrynn qui pensait ça, oui. Son décompte fait, ils étaient quinze, elle s’attarda sur leurs positions, leurs entraves, puis le mot au centre de la pièce. Apprentissage. Ils apprenaient à tourner un porno ou ça se passait comment ? Quelle indécence... Elle soupira.
- « Je vous écoute. - Ils sont bien quinze ? Sa voix cristalline d’enfant de neuf ans avait ici un sérieux surprenant. - Oui. - Alors je les ai tous. Le sang tapissait sa langue et son palais. Elle ne les avait pas tous. Un plaisir. Puisqu’il en était ainsi... Ai-je carte blanche pour la suite ? - Tant que vous restez raisonnable, oui. »
Bon. Le visage de nouveau théâtral, elle fit de grands gestes pour regarder la montre à son poignet droit ( inutile de lui faire remarquer qu’elle l’avait au gauche, elle le savait ), elle s’exclama d’une voix si désolée que l’hypocrisie en dégoulinait de manière outrageante.
- « Oh diantre ! C’est l’heure de mon vol ! Ne lui faites pas remarquer qu’il n’y a pas d’aéroport sur l’île, elle était parfaitement au courant. Il faut que je me hâte, très chers amis. Et je n’ai même pas le temps de vous demander si vous étiez suivis, ah en quel marais de désespoir suis-je encore tombée... Enfin ! Elle frappa joyeusement dans ses mains. Elle savait déjà qu’il lui manquait une personne. Je vous souhaite une excellente catabase ! Puissiez-vous trouver la paix lors des siècles que vous passerez au Cimetière du Vivant, madame messieurs, et puissiez-vous trouver le bonheur ! »
Et elle s’échappa tel un chibi sautillant, refermant la porte d’un coup de pied. Elle se figea ensuite pour réfléchir. Ceux-là avaient été envoyés en mission mais avaient échoué et ne reverraient de toutes évidences pas leurs terres natales. D’après les informations qu’elle avait lues, ils en avaient après le professeur Matthieu Debrays, le ‘ils’ étant des espions russes. Et vu le don d’Aëlrynn, il était clair que c’était un espion russe qui lui manquait. Tsss... Elle se pinça l’arête du nez en remontant, sentant déjà le cauchemar arriver quand elle allait devoir écrire son rapport. Nom d’une chamelle des eaux astrales sulfatées au carbonate de titane, j’ai l’air d’avoir que ça à foutre ? Le choix du dernier mot et ce qu’elle avait vu dans la cave la firent sourire. Elle aura décidément tout vu, sur cette île...[size=30][/size] 2981 12289 0
Lloyd Owens
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Re: I- Okay, everybody. Ready ? Begin ! [PV : Lloyd ~] Sam 4 Sep - 1:02
S'il y a bien un truc avec lequel j'ai eu du mal étant petit, c'était le retard de mes parents peu importe l'endroit ou l'heure où il fallait se retrouver. C'est pour ça que j'ai maintenant comme habitude d'arriver toujours en avance, quitte à devoir attendre des demi-heures complètes... Sacré ironie, arriver en avance pour attendre ou arriver à l'heure pour attendre les retardataires, c'est la même chose... C'est pour cette raison que j'ai préférer me dépêcher. Il s'agirait de pas se faire disputer comme si maman avait attendu 3 minutes à la caisse que son gamin sorte enfin du rayon "enfant".
Après avoir sorti mon plus bel uniforme de mec lambda, à savoir un jogging noir avec les 3 bandes blanche le long des jambes pour être bien vu par les automobilistes le soir histoire de pas finir sur un lit d'hôpital, des baskets magnifiques mais les couleurs laissent à désirer, un gros sweat-shirt gris uni qui pourrait parfaitement aller à un gars qui dois bien faire au moins quatre fois mon poids. Parce que bon, un accoutrement dans lequel on est pas à l'étroit, c'est forcement agréable à porter... Ugh, j'en viens à repenser mes années à l'académie avec l'uniforme obligatoire... Pour continuer le listing, je porte aussi une casquette noir de type "pas suspect du tout" et une paire de belle Raye-ban-ana pour éviter que toutes les demoiselles tombent folle-dingue de moi au premier regard. La panoplie parfaite du bon truand de la galère. Est-ce vraiment nécessaire ? Bien sur, se serait trop risqué pour moi de m'afficher clairement en tant que détective aux yeux de tous pour me faire poignarder dans mon sommeil à l'académie par un frère de prisonnier qui m'aurait reconnu...
Bon ! Maintenant que je suis sur les lieux et qu'il n'y a absolument personne, il va être temps pour moi d'observer la scène du peut-être-pas crime. Même si cette magnifique porte défoncée donne déjà le ton. Alors que je m'approche, j'entend une voix qui risque de très vite devenir irritante. Serait-ce ma collègue ? J'espère qu'elle fait exprès de prendre un tel timbre de voix, histoire que mes tympans puissent se reposer... Rapidos, je commence à utiliser mon pouvoir fantastique et magnifique, touchant ce qu'il reste de la porte pour comprendre qu'elle s'est fait enfoncé y'a seulement quelques minutes... Donc c'était elle... Et du coup, la voila, en face de moi, pas même eu le temps de faire une entrée avec un minimum de classe, genre adossé à un mur, bras croisé ou un truc dans le genre... Bon eh bien maintenant qu'elle est là...
- Salut, je vois que vous aviez très envie de vous y mettre, vous avez même défoncé la porte, habituellement c'est que dans les séries que je vois ça.
Un très léger sourire se tisse sur mon visage, c'est normalement à ce moment là que n'importe quel side-kick aurait lancé un "et toc !"
- Comme le laisse voir ma tenue, et elle est faite exprès pour ça, c'est moi le détective qui a été mis sur le coup pour votre enquête. Vous avez qu'à m'appeler Taylor
Le sarcasme est au rendez-vous, à part cette dernière phrase qui laisse une information primordiale car "eh oh", "eh toi là" c'est jamais super efficace pour vraiment interpeler quelqu'un.
- Histoire de pas trop perdre de temps, je vous propose de faire un petit état des lieux, un peu comme quand on doit louer un logement. Je suppose que vous avez eu le temps de faire le tour avec un professionnalisme exemplaire n'est-ce pas ?
Pour le moment, c'est le brouillard complet et la maison entière est bien trop grosse, évidemment trop lourd pour être la cible du don. Un coup d'oeil à gauche et à droite le temps que la policière réponde afin de capter les quelques petits objets qui pourrait servir... Un paillasson pour savoir les entrées et sorties, combien de personnes. La porte, même si elle est un peu cassée, pourrait potentiellement donner des informations sur les dates d'ouverture de la porte. Il faudrait trouver d'autres objets du quotidien, si discret et anodins que personne ne les soupçonnera.
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