La chambre 01 des alphas dans toute sa splendeur [PV : Mady & Vivi ♥]

Yamashita sur épicode

And you will
meet the ground with your lovely face

Tu finis de te laver les mains et tu bâilles, t'étirant de tout ton long. Le shooting de la soirée avait été prenant mais très satisfaisant et tu as pu dormir quatre heures et quelques. C'est une très bonne moyenne. Tu peux encore grappiller quelques instants de dodo avant de t'engouffrer dans ta routine matinale chronométrée au poil de fion près et, relâchant tes bras, tu te frottes les yeux. Un sourire flotte sur tes lèvres quand tu te demandes pour la combientième fois tu... ton corps se fige... avais niqué le couvre-feu.

C'est...
C'est quoi ce truc mutant, là...

Tu te frottes les yeux à nouveau pour confirmer qu'il y a bien un mille-pattes au corps de libellule et à la tête de guêpe qui est en train de te charger dans les couloirs. Penchant ta tête de côté, tu pouffes.

- De mieux en mieux... Bah dites donc, elle est agitée l'année 2016.

Tu observes bien le mutant à taille humaine, essayant de deviner les différents insectes qui le composent ou si tu t'es planté et que c'est pas juste une chimère insectoïde. La notion de danger ? Oh, tu sais que tu cours un danger potentiel mais ça ne sera jamais pire que ce que tu as enduré début septembre. ... jusqu'au 18 septembre, certes certes... Et puis, vu la découverte que tu fais, tu ne peux décidément pas la laisser filer sous tes doigts juste à cause d'un danger potentiel, tout de même ! Et une minute, ce n'était pas une tête de frôlon plutôt que de guêpe ? Tu plisses les yeux pour affiner ta vue. Tu regrettes presque de ne pas avoir pris ton appareil photo sur... toi. Tu soupires, aussi blasé qu'amusé. Tu t'es téléporté dans ton lit. Évidemment. Un instant, ce n'est pas ton lit ça, non ? La réponse ne tarde pas à venir, sous la forme d’un murmure-grommellement.

- Noisette, ce n’est pas l’heure pour faire des câlins...

Tu manques de rire mais ton don détraque à nouveau et vous vous retrouvez à deux dans le lit d’une Mady qui hurle en se réveillant et... ton don détraque encore. Tu te retrouves évidement face contre terre, en pyjama, dans la forêt, à cinq heures du matin. Avec une Mady qui hurle – non que ce soit injustifié – et une Violette s’exclamant « Aïe Noisette, pourquoi tu me mords ! », les deux sur toi évidemment. Et aussi, importante précision, vous êtes en un seul morceau et avec vos pyjamas respectifs. Alors tu ris. Tu ne peux pas t’en empêcher, la situation est bien trop saugrenue. C’est un simple mardi 27 septembre, ton don a encore détraqué à répétition alors que tu allais simplement dans ton lit. D’ailleurs...

- Vous savez pourquoi on dit "aller dans son lit" alors que techniquement on va sur son lit ou dessus, vous ?

Quoi ? C'est important comme réflexion réfléxionative. Et puis de toutes façons, t'es en train de manger la terre et si elles ne bougent pas tu ne peux rien y changer donc bon... Autant essayer de résoudre un des mystères de la vie.

La chambre 01 des alpha dans toute sa splendeur

Bouteille portée à ses lèvres, elle lève les sourcils à la grande annonce de sa camarade de classe. Le gros lourd avec qui elle s'était battue peu après la rentrée va descendre d'une classe et rejoindre les Iota ? Elle avale sa boisson, tend le bras devant elle, bouteille en main, l'air fière.

▬ Sorry not sorry, girls.

Rire quittant ses lèvres alors qu'elle imagine parfaitement la tête de l'autre imbécile. Il a voulu jouer ? Elle a jouer. Qui a dit qu'elle était un ange ? Il y a bien quelqu'un qui pourrait l'affirmer : Madyson est un amour, sauf si elle vous a dans le collimateur.  Faire la misère aux pauvres petites âmes égarées avec un grand sourire innocent sur le visage après coup, c'est sa spécialité. Malheureusement, celui qui peut le dire n'est pas présent, dans cette pièce. Triste vie.
D'un bond, elle se redresse, étirant son corps d'un air peu gracieux. Parce qu'elle s'en bat les ovaires, parce qu'elle doit au moins ça à son ami plongé dans le coma. Son ami ? C'est comme ça qu'elle le considérait. Et ses amis, ils lui sont particulièrement précieux. Et justement, son ami le lit l'appelle !

Après avoir salué ses petits camarades, la jeune femme aux cheveux acajou retourne dans sa chambre. Neal n'est pas encore revenu mais Violette dort déjà profondément. Rire amusé : comment peut-on s'endormir aussi tôt ? Il faudra qu'elle lui demande des conseils un jour.
Elle ne perd pas plus de temps et se met en culotte* et en t-shirt avant de se glisser sous ses draps. On a beau être fin septembre, le température reste très agréable.

Quelques minutes. C'est le temps qu'il faut à Madyson pour s'endormir. Il fait noir...
Puis c'est l'attaque. L'avion qui lui tombe dessus. La chute libre. Le paysage qui change. Elle crie tout le long, surprise, miraculeusement au sommet du tas de boulets.

▬ NEAL JE VAIS BUTER TON POUVOIR ! Je trouverai un moyen.

Non mais elle adore se téléporter, là n'est pas le soucis mais il y a des limites à ne pas franchir.
Soupire.
Elle ne bouge pas, observant le ciel étoilé, écoutant ses colocataires comme si tout était normal.

▬ Et pourquoi on nous dit de mettre quelque chose dans nos pieds ? Vous en connaissez beaucoup des relous qui se couperaient les pieds pour y glisser une chaussette ? À part toi Neal.

Question existentielle.
Corps se mouvant sur le côté pour... tomber sur le sol sans la moindre grâce. Face contre terre, elle reste plantée là un moment, visage près de celui de Neal qu'elle observe d'un air à la fois blasé et amusé.

▬ On est où sinon ?

Yamashita sur épicode

And you will
meet the ground with your lovely face

- NEAL JE VAIS BUTER TON POUVOIR ! Je trouverai un moyen.

Tu ris de bon coeur et t’apprêtes à lui dire que tu œuvres en ce sens depuis le 04 septembre mais ta pensée reste bloquée dans ton esprit, te blasant en moins d’une fraction de seconde. Mais sérieusement… Tu voulais juste te téléporter dans ton lit, toi, merde. Tu t’arrêtes sur ta dernière pensée et partages ta réflexion réflexonative des plus réflexionnantes à tes colocataires, remarquant par la même occasion qu’aucune des deux n’a envie de vomir à cause de la téléportation inopinée. La réponse de Violette te fait réfléchir moins d’une seconde tant ses mots sont des plus sensés.

- C’est une excellente question Noi...Neal...
- Appelles-moi casse-noisette au point où on en est. Ricanes-tu, sans rancune aucune.
- Et franchement, je n'en ai pas la moindre idée… Peut-être que la personne qui a inventé ça elle s’est dit que comme on était entre un matelas et une ouverture, on était “dedans” ?
- Mais c’est bien sûr ! T’es géniale Vivi ! T’illumines-tu dans une parfaite immobilité.

Enfin, tu as seulement bougé pour mettre ton menton sur la terre histoire de ne pas la manger ni pourrir les brins d’herbe qui n’ont rien demandé. Quoique, tu es sûr que Ammaruq comprendrait que tu as des circonstances atténuantes mais ce n’est pas une raison pour manquer de respect à ce qui t’entoure. C’est Mady qui surenchérit ta réflexion d’une autre et tu l’écoutes avec six oreilles attentives ( juste pour montrer à quel point tu es attentif, oui ) ( coucou c’était le narrateur salut ).

- Et pourquoi on nous dit de mettre quelque chose dans nos pieds ? Vous en connaissez beaucoup des relous qui se couperaient les pieds pour y glisser une chaussette ?

Tu lèves tes deux bras d’un coup dans une position qui t’est agréable mais qui étale surtout ta souplesse vu la contorsion qui donne l’impression que tu t’es luxé les deux épaules que tu fais, le tout en t’apprêtant à dire un splendide « Moi je sais, moi je sais, moi je sais » ou un « Moooooiiiiiiiii ! » mais tu es coupé par Mady qui t’a vu venir à des kilomètres.

- À part toi Neal.
- Maiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis !

Tu souffles du nez, faisant un gnia gnia gnia silencieux et des plus enfantins tandis que Mady tombe à tes côtés puis tu gonfles les joues en détournant théâtralement la tête à l’opposée de la brunette pour mieux la regarder dans les yeux. Inutile de te dire que tu as surtout détourné la tête vers elle quand tu as senti son regard sur toi, t’es déjà ( faussement ) vexé n’en rajoutons pas une couche. Et en plus elle te regarde d’un air amusé... humpf. Tu le prends très mal, tellement mal qu’une lueur joueuse passe volontairement dans ton regard de comédien alors que tu croises les bras... ou, dans la réalité, que tu laisses tomber mollement tes bras sur la terre. Mollement et avec une douceur étonnante vu ta brusquerie légendaire. Tu vas te mettre à croire que le flingue de Lynn t’adoucit, à ce stade. Dios mios...

- On est où sinon ?
- Je t’aime, lances-tu d’emblée parce qu’elle a détourné tes pensées, et je n’en ai au-…
- Vous êtes en retard pour le THÉ ! Hurle une voix simultanément avec la deuxième partie inachevée de ta phrase.

Et, surtout, simultanément avec un bruit de porcelaine brisée juste devant toi. Y a même des bouts qui touchent ton menton et ont roulé sous ta gorge. Tu viens vraiment de te prendre une tasse de thé brûlant sur le visage, là ? Enfin, juste devant. D’ailleurs, ça pique un peu sur ton nez et ta joue non ? Tu les essuies vaguement. Tu as manqué de crever en te prenant une tasse de thé dans la gueule et ton don, censé te protéger de tous les maux ( et surtout n’importe lesquels ), n’a pas réagi. Ça fait la combientième fois depuis le 04 septembre ? Un instant. Il n’y a rien face à toi, ni sur ta droite à part Mad, ni sur ta gauc-... ah si. Sur ta gauche et en arrière, il y a une clairière avec Cheshire qui vient de piquer le chapeau de Mad Hatter, le Lièvre de Mars qui cherche fébrilement une tasse de thé et le Lapin Blanc qui cherche tout aussi fébrilement dans quelle tasse, gâteau, pâtisserie et autres plats est planqué sa montre à gousset, Alice qui applaudit le lancer du Lièvre de Mars qui a totalement niqué la physique d’ailleurs. Ils sont derrière toi, comment ça se fait qu’ils ont manqué de t’écraser la tasse de thé sur ton visage et non l’arrière de ta tête, voire ta nuque ou la tête de Violette d’ailleurs ? Un instant.

- J’PEUX FÊTER UN JOYEUX NON-ANNIVERSAIRE AVEC VOUS ? Balances-tu d’un coup, super enthousiaste – quoique toujours allongé.

Est-ce que tu viens de réaliser que la Clairière a des livres ouverts qui volent, des globes qui lévitent, un Absolem qui fait des formes géométriques de fumée niquant la physique mais super cools ? Oui. Oui, tu viens de le réaliser. Champion...