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Hangover || ft. Tits ♥

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Balthazar de Montgomery
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Balthazar de Montgomery
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Hangover || ft. Tits ♥ Sam 6 Fév - 19:56

We didn’t realize
we were making memories

we were just having fun


Si t'étais un film, tu serais probablement Fast and Furious.

Et pourquoi, te dirait-on ?
Parce que non seulement tu vas vite quand tu sens de la thune autour de toi, mais tu te plantes tout aussi vite. Et souvent, de façon des plus mémorables.

Alors t'étais là, à prendre ton envol.
Un léger arrêt dans le temps et sur image s'imposait.

T'as déjà vu un raton volant, l'ami ?
Parce que là, t'en as un beau.
Mais c'était toi, non ?


Sérieusement, qu'est-ce que t'avais fait pour mériter pareil traitement ? T'avais juste foutu les pieds dans cette boîte de nuit ou bar ou... Tu sais plus. Un endroit avec plein de gens qui puent, boivent, se tortillent comme des vers chelous avec l'élégance en moins et qui hurlent tels des babouins en rut. Clairement le genre de lieu que t'adores. Parce que toi si tes narines décédaient à l'odeur subtile de Jean-Aiselle-je-me-suis-pas-rasé, elles fonctionnaient encore très bien pour repérer l'odeur caractéristique de l'argent. Oui, oui, t'étais pire qu'un banquier devant entuber le dernier client de la journée pour la faire à l'envers à ses collègues. Pire que ce mec qui vient vous démarcher tous les mardis matins - pour vous serrer la pince - pour vous refourguer son assurance premium sur le dernier grille-pain. Pire que ce chewing-gum collé à votre semelle qui se cramponnera encore et encore malgré le nombre incalculable de coups de fourchette que vous lui aurez mis dans la trogne. En même temps une fourchette ? VRAIMENT, MEC ?

Alors ouais, t'apprenais à voler en cette douce nuit - sainte nuit et putain personne s'endort -. Tu voyais dix milles étoiles, des lumières autour de toi - mais où sont les ovnis ? - et les bâtiments de Bertille se dessiner sous tes prunelles. Alors ouais, t'étais Vil Coyote qui marquait sa pause au-dessus du vide avant de lamentablement se casser la gueule. Tout ça parce que t'avais demandé à récupéré tes intérêts. En même temps, ces inconnus torchés n'avaient pas qu'à te donner leurs affaires sans te demander les clauses du contrat - c'est pourtant si évidant hon -. A croire que t'avais la gueule du gardien de vestiaire. S'ils sont débiles, c'pas ta faute. Tout ça parce que ces danseuses là, elles ramassaient pas assez vite les billets qu'on leur balançait. Alors toi, gentleman que t'étais, t'avais tout ramassé. Et t'étais tiré aussi vite à la recherche de la prochaine pièce qui roulerait de la poche de Gibertte-annette.

Force de proposer ton aide fort aimable à toute la foule - tu l'imposais -, ces vilains messieurs tout pas contents t'avaient traîné de force hors de l'endroit. T'avais senti leur prise sur tes épaules et puis un peu dans ton dos. Réflexe faisait, t'avais immédiatement fait rouler les billets et les pièces que t'avais « trouvé » - ils étaient seuls pas ta faute - dans la poche interne de ta veste. Parce que tu sentais ta fin proche - tu sais pas voler bordel -, tu préférais assurer ton capital. Et tu t'écrasais. Avec toute la grâce dont t'étais capable ; tes lèvres articulant un bruit peu enjoliveur, tes lunettes prenant leur envol un peu plus loin de ta personne. Chance pour toi, il faisait nuit et de nuit, tu t'en tapais que tu les aies sur le nez ou non. Ce fût un sourire fier au faciès que t'adressais ton majeur au videur derrière toi, lui tirant la langue.

« D'T'FACON J'SUIS TROP BIEN POUR VOUS ! ET PUIS VOUS AVEZ QU'A ETRE PLUS RICHES, CA CRAINT LA ! CA VA PAS TENIR VOTRE AFFAIRE, C'MOI QUI VOUS LE DIT ! »

Tu gonflais les joues, venant épousseter ta veste, un lourd soupir dans la gorge.

« Pauvres tâches. »

Et tu tiquais. Parce que t'étais une éponge imbibée qui décollait les pavés par son haleine liquoreuse, t'avais pris un temps à capter la jeune femme sous toi. Mais qu'est-ce qu'elle foutait là celle-là ? Elle n'a que ça à foutre que de se glisser sous toi ? Certes t'es canon mais elle n'est pas verte ; pas tatouée d'un beau 500 et pas facile à rouler. Alors tu repassais.

« Meuf, qu'est-ce que tu fous là ? Tu roules souvent sous les gens ? C'mon morceau de pavé là et va falloir payer si tu veux rester d'ssus. »

Lâchais-tu d'une voix nonchalante, venant pointer les pavés asphaltes qui se trouvaient tout autour de vous. Alors oui, tu venais de t'auto-déclarer à l'instant même, propriétaire de ce pavé là. Oui, CE pavé là. Et pas un autre. Et elle avait pas payé ses intérêts. Cette grugeuse là.
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Titan L. Huygens
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Re: Hangover || ft. Tits ♥ Dim 7 Fév - 18:56



”Expulsion from
the garden of Eden”

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Ce n’était un jour ni très joyeux ni des plus malheureux. Titan avait eu une journée de ce qu’on appelle souvent banale. C’était peut être ce qualificatif qui la coinçait. Elle ne voulait pas que cette journée le devienne. Mais comme à son habitude elle s’était rendue à l'hôpital, comme tout les matins de ce jour-là. Et comme toutes les fois elle en était ressortie et avait continué sa vie, son boulot, ses études. Elle. Elle avait continué pendant que lui ne bougeait pas d’un pouce. Pour combien de temps encore? Avant quoi? Avant qu’il ne se réveille? S’il se réveille, et sinon? Pour combien de temps l'hôpital, l’entourage, tout le monde le gardera, lui laissera une chance de revenir des limbes? Elle en avait marre de ces questions stériles qui lui couraient en tête. Elle était sans pouvoir et ne pouvait pas l'aider. Elle n’était pas médecin, pas de la famille, rien d’autre qu’une âme de passage qui tenait, tient, à lui. Et alors? Elle n’avait aucun pouvoir, rien d’autre que de lui laisser une fleur éphémère, dessinée, différente, entre les doigts avant de partir, un message fugace pour lui dire mille choses qu’elle n’arrivait plus à exprimer par des mots.

Ce soir ces réflexions lui pesaient plus qu’à l’usuel. Elle en avait marre qu’elles tournent en fond comme des chiens affamés qui attendent que la brebis trébuche. La brebis avait trébuché, ployé le genoux, s’accordant un moment de pause. Et voilà l’assaut lancé. Ca ne servirait à rien d’y réfléchir, elle n’irait nulle part et pourtant elle ne pouvait oublier ces pensées de fond omniprésentes. Elle ne pouvait les oublier, pas même lorsqu'elle s’acharnait à continuer son œuvre dans l’atelier au fond de la galerie. Soupir synonyme d’abandon. Elle ne ferait rien de plus ce soir, elle n’arrivait pas à se concentrer sur son art. Il faudrait peut-être qu’elle prenne un peu l’air, qu’elle sorte et change de contexte pour se changer les idées. N’y avait-il pas une fête à thème à l’Eden ce soir? Une boîte de nuit branchée connue pour ses soirées exubérantes et souvent arrosées. Pourquoi ne pas se laisser tenter?

- Danser pour oublier? Mah! Pourquoi pas, ça me fera une pause dans ma semaine, elle était trop calme.

┾┾┾

Comment elle s’était retrouvée des heures plus tard avec un gros lourdaud sur la face? Elle ne saurait absolument pas vous l’expliquer. L’artiste patientait tranquillement remontant dans ses souvenirs, le temps que le gus se rende compte que son mini-coussin était vivant.

Elle avait dansé et ri de longues heures sur la piste de danse. Et quoi d’autre?
* J’ai été beaucoup, beauuuuuuuucoup faire pipi, leurs toilettes sont joliiies. *

Il y avait eu ce groupe de gars débiles qui avaient essayé de l'aborder. Peut-être que c’est pour ça qu’elle était sortie?
* Naaaan. *

Elle avait peut-être aussi un peu forcé sur la picole.
* Ça c'est certain ouip! *

Elle avait vu une jolie bouteille derrière le bar, une belle bouteille toute ouvragée de Vodka, sertie d’un fourreau d’argent qui venait enlacer le verre. Une gaine d’entrelacs et de moulures incroyables.
* C’est parce que je l’ai dans mon saaaaaac que je suis dehors ~ TROU-VÉ ! *

Il se trouvait que la demoiselle bicolore avait fait un tour derrière le bar. Mais quand l’alcool tape, on est plus si discret et voilà qu’Eve se faisait rejoindre par Adam hors du petit paradis. Les anges avaient pris en grade, de jolis gros bras videurs qui apprenaient aux mains agiles à voler sans ailes. Mais où était Saint Pierre quand on avait besoin de laver ses péchés?!

* Yeurg *

La réflexion de la poivrote venait à peine de finir qu’elle lâchait un bruit aussi peu glorieux à la suite du grand blondinet sur elle. Comme quoi les borborygmes n’avaient pas de genre. Il gigotait bien et parlait beaucoup trop pour raconter sa vie le grand dadet c’était sûr. Titan pourrait presque piquer du nez sous lui tant il servait bien de couverture. Au moins elle avait eu le réflexe de décaler son sac qui contenait ses trésors à l’écart avant que l’albatros ne lui atterrisse dessus. Enfin. ENFIN il la remarquait. Sa surprise et sa réaction arrachaient un rire hystérique à Titan qui choisit de répondre du tac au tac.

- Et toi l’albatros? C’est souvent que tu prends des femmes comme coussin d'atterrissage?! Et d’abord ce pavé il est à MOAAA !!

Elle avait pris un papier quelconque dans son sac pour le lui secouer littéralement contre la figure avant de le ranger tout aussi rapidement d’où il venait.

- Bah tu vois moi j’ai l’acte de propriété et si tu restes encore j’vais te demander un loyer le piaf! Allé oust! Roules!

Elle gigotait tant qu’elle pouvait en même temps pour réussir à se relever partiellement en le poussant, trébuchant lamentablement pour le dégager plus violemment et s’écraser sans grâce cette fois sur lui avec un nouveau bruit de bouche loin d’être sexy.

- oupsy oups!

Elle se marrait comme une baleine échouée qu’elle était. Rôles inversés, vrai sac de nœuds à rouler pas très loin sous le regard dépité des videurs qui ouvraient la porte à d’autres fêtards qui s’en allaient de leur plein gré, eux!

- A ma décharge ça appuie sur mon ventre. Et t’es louuuurd.

Elle se relevait enfin, s’aidant du mur pour se stabiliser. Reprenant son rire aussi discret qu’il était élégant, elle fixait comme elle pouvait le gars.

- Rassures moi, dans la vraie vie t’es pas flou?

Elle se marrait encore plus de sa question sans queue ni tête en le dévisageant éhontément lâchant un petit hoquet. Une fois calmée elle lui tendait la main droit sur lui pour des présentations tardives.

- Tit!
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Re: Hangover || ft. Tits ♥ Mer 10 Fév - 17:28

We didn’t realize
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Attends, quoi ?
Elle venait de t'en lâcher un plus gros à la tronche ?

Genre, elle ?
Ce petit machin bicolore aussi élégant que toi qui décolle des tapisseries ?

COMMENT ?
KEUWAH ?!

IMPOSSIBLEUREUH. - lis avec un accent japonais l'ami.e sinon mate Lennon -
T'es pas d'accord là. Vraiment pas.

Alors t'inspires et le temps qu'elle se remette de son décollage express de dalles, tu viens gentiment lui chatouiller les narines de ton mix rhum arrangé à la san-pellegrino - et non -ni, on t'a grillé Lupin - aux nuances subtiles de vodka et... T'avais foutu quoi déjà dedans ? C'est vrai, t'en sais rien. C'tait pas tes verres. Mais les leurs. Ils avaient pas qu'à te faire confiance aussi là. A laisser traîner leurs déchets partout quand t'es dans le coin. Un verre abandonné est un verre pris. Clairement. Et si y'avait un truc pas net dedans, tant pis. T'aurais passé une encore meilleure nuit ! T'imaginais la gueule du premier abruti à espérer que son verre puisse embarquer la première demoiselle de la soirée... Finir avec toi, en raton avec le meilleur manspreading de ta vie à descendre des clopes.

T'as la classe, ou tu l'as pas.
Et toi, t'étais de ceux qui vulgairement... Ressemblaient à un lémurien venant de rater une p'tite dizaine de branches. Et encore t'avais pas eu le bol de bénéficier d'une chirurgie derrière. Tu te fichais de ce que tu renvoyais au monde, aux gens et t'en passes. T'es toi, t'es pas super classe, t'as aucune manière et t'es ce que tous et toutes qualifieraient « d'un gros beauf ». Mais un beauf assumé ! Certes, tu fais la moue. Beauf, c'pas toi. Toi, t'es un pingre. Un grippe-sou, un radin. Et parlant thunasses, la madame qui ressemblait à une glace te tartinait la gueule d'un acte à deux balles sorti de tu ne sais où. Alors oook. T'es cuit. Sacrément cuit au point que te chatouiller la gueule comme ça, t'allais juste vider ton estomac sur elle. Alors tu prenais un moment pour te concentrer, déglutir et souffler bruyamment par dessus ton épaule.

D'puis quand t'es un albatros ? Tu fais pas piou si ?
T'agitais les bras en guise d'ailes, venant loucher du regard pour agiter frénétiquement la tête de gauche à droite, hurlant à plein poumons.

« PIOU PIOU PIOU JE SUIS LE POUSSIN PIOUUUU MOI, MA-DAME ! »

Tu continuais un long moment ton ode aux cieux, enchaînant les grincements de porte et autres bruits agréables aux oreilles des videurs. T'étais censé être un oiseau mais y'avait que toi pour le voir, l'oiseau. Soudaine pause, roulant comme un sac sur le côté pour libérer la demoiselle, levant un doigt vers elle.

« C'est d'la fiotte ton acte, m'dame. Les alinéas sont pas respectés. Va pas m'faire passer une facture pour un acte. J'suis p't'être bourré mais pas encore suffisamment pour être débile ! »

Et oui, t'avais l'oeil. Comment vous diriez-vous ? Comment un mec aussi torché avait pu lire un papier allègrement frotté sur sa tronche ?

BAH AVEC SES YEUX, BANDE DE QUICHES.

Tu venais prendre appui sur tes coudes pour à ton tour te relever, les lampadaires faisant une belle ronde autour de toi. La vache, ils vont même vers les étoiles ! Et ils dansent mieux que toi... T'es jaloux. Si bien que pendant que la pie se présentait à toi... Toi... T'allais enlacer le lampadaire, te collant à lui, tes azures allant et venant entre lui et toi.

« Dis-moi toiiiii... T'as appris à danser où ? »

Devant la non réponse évidente de ton ami de fer, tu venais planter tes prunelles sur le faciès de la jeune femme.

« Tit c'est ça ? Comme Tutututut mais en titititit ? Balthazar pour vous servir, ma p'tite dame ! Pour l'flou ça dépend ? T'as pas la 4k ? Et t'as vu comment il danse bien c'bâtard et qu'il veut pas me répondre ? »

Tu haussais les épaules, montrant le lampadaire d'un mouvement de bras. Sérieux, t'as été sympa, tu lui demandes et tu lui as pas vomi d'ssus.

Mais que demande le peuple ?
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Re: Hangover || ft. Tits ♥ Sam 13 Fév - 20:11


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Le bruit infâme lui vrillait les oreilles, elle gigotait tant qu’elle pouvait, ouvrant grand les yeux au cinéma du grand blond. Mais qu’est-ce qu’il faisait à gigoter et hurler dans tous les sens encore sur elle? Elle remuait d’autant plus, tentant de se boucher les oreilles à la sirène hurlante.

- C’était quoi ça? Une porte qui grince mélangé à un bébé dans un mixer?!

C’était une fois relevée, tentant de stabiliser sa vue autant que son corps que le volatile si peu gracieux et hurleur lui faisait un cours de propriété. Non mais vraiment? Là tout de suite?!

- Quel culot le bulot!

Elle tanguait encore un peu avant d'embrasser le mur afin de devenir une crêpe bicolore très peu comestible, trop imbibée d’alcool vous dira-t’elle. Sauf qu'elle n’est pas un baba, non mais!

- Ouaiiiiiiiis ouais c’est çaaaaaaaaa. Pis tu vas me dire qu’un piaf dans ton genre sait lire les actes de propriété aussi hein? N’IM-PORTEUH KOAAA.

Elle restait étalée sur son mur, commençant à le fixer, cherchant visiblement un détail tout particulier avant de s’en détacher. Qui sait si elle avait pu le trouver ou non… La jeune femme semblait satisfaite quand elle se présenta au piaf blond. Restant là… Main tendue dans le vide, visage ahuri de voir l’abruti se pendre à un pilier qui fait de la lumière et lui parler. Elle était tellement absorbée dans sa contemplation qu’elle en oublia de bouger son corps pour suivre le mouvement de sa tête ou encore de baisser sa main qui flottait toujours dans les airs.

Le spectacle était trop beau et même l’artiste attendait impatiemment la réponse de la tige de fer. Réponse qui étooooonnement ne vint pas. La voix grave la ramenant sur terre, finissant de faire tourner son corps façon exorciste pour rejoindre la danse. Elle sautait et s’accrochait sans grâce au lampadaire suivant en répondant à son nouveau copain de foutage-dehors.

- Plutôt en Tiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit !

Elle tournait autour du poteau avant de s’arrêter abruptement dans un regret visible. Titan comptait garder ce qu’il y avait à l'intérieur d’elle en dedans si possible. Elle tanguait, vacillait et venait s’écraser vers le grand garçon à qui elle tendait la tête pour finir sa réponse.

- Baaaaaaaalthazaaaar alors. Nan! Pas d’4K pour moi, doit y avoir un problème de raccordement. J’ai pas tout les fils branchés par ici!

Elle se tapotait la tempe en riant alors que les videurs de nouveau ouvraient la porte. D’un regard déplaisant, ils s’approchaient en parlant beaucoup trop fort pour leur dire de la façon la moins polie possible de déguerpir. Comme si les pavés leur appartenaient à eux?! Ni une ni deux, Titan attrapait le bras du-dit Balthazar et l’entraînait comme elle pouvait à sa suite en trébuchant à moitié pour quitter les lieux en riant d’autant plus comme un béluga noyé. Noyé dans du rhum…

- Allez viens! Y a personne de sympa qui veut danser avec nous! C’tous des Bâtaaaards tout’façon wesh!

La voix féminine mimant étonnement bien la racaille du coin s’adressait à son nouvel ami. La rue qui les accueillait montrait toute une ribambelle de barrières qui semblaient prêtes à bondir façon rodéo.

- Nan mais t’as vuuuu? T’AS VU?! Des chevaux du futuuuuur! Des Cyber-poneeeeey!

Elle lâchait son bras soudainement pour se précipiter sur la barrière la plus proche afin d’y grimper maladroitement. Vraie catastrophe ambulante qui tenait par on ne sait quel miracle en équilibre, tel un jockey de compétition, prête à partir sur un champ de course.

- Alllllllléeuuuuh viens faire la course!

L’artiste riait de plus belle, lâchant entre deux éclats un bruit tout aussi jovial mais bien moins attirant. Ah! Elle aurait dû se contenter de boire des rhums arrangés plutôt que des gin fizz ou du champagne… La bicolore ne laissait même pas le temps de répondre au pauvre gus qu’elle glissait à bas de sa monture tel un slim pour saisir un carnet et un crayon dans son sac. Une minute plus tard apparaissaient des selles toute neuves sur deux barrières ainsi qu’un attirail complet de veste, bombe et cravache pour les cavaliers. Cri suraigu sortant de la gorge de l’artiste qui avait usé de son don si rapidement qu’elle s’en épatait elle-même. Elle sautillait comme une enfant autour de son nouveau poney, enfilant l’équipement pour remonter en selle cette fois.
Balthazar de Montgomery
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Re: Hangover || ft. Tits ♥ Dim 14 Fév - 18:35

We didn’t realize
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PARDON ?
KEUWAH.


BIEN SUR QUE TU SAVAIS LIRE LES ACTES DE PROPRIE- MAIS BORDEL QU'ELLE TE LAISSE PARLER LA PIE LA.

D'où t'es un bulot à présent ? Y'en a marre, faut qu'elle se décide la madame ! Elle est aussi indécise que son bébé dans le mixer là. Sérieusement, y'avait qu'elle pour entendre ça. T'étais la grâce, l'élégance, une voix claire et parfaite ! Le meilleur albatros qui soit ! Qui était-elle pour juger ? Une professionnelle des albatros ? Ton cul, oui ! Parlant cul... Pourquoi il répondait pas ton ami en ferraille ? Sérieux, t'avais été le mec le plus charmant de la planète - déjà que tu lui as pas roté à la gueule, un miracle - et lui refusait de te répondre ! Alors tu restais là à tournoyer autour, lorgnant la crêpe bicolore saluer tu ne sais quel esprit de sa main dans le vide. C'est fou c'qu'elle est rigolote celle-la ! Et en plus par tu ne sais quelle magie, elle est à présent accrochée au même lampadaire que toi. Mais cette femme est une magicienne ! T'as juste détourné les yeux et bim, elle est là ! T'es impressionné, sérieusement. Ou juste tellement pété que tout t'impressionne. T'es ce gosse qui s'égosille devant le dernier vaisseau lego sorti.

« Alors tes parents étaient des réveils ?! »

Lâchais-tu sincèrement à sa réponse. Bah quoi Tiiiiiit... Toi ça t'fait penser ou à une paire de seins ou à un putain de réveil trop strident le matin. Genre ceux que tu jettes depuis le troisième et qui même éclaté au sol continue de hurler. Machines du Diable, qu'il vous dit. Puis bon, lui dire que ses vieux étaient une paire de seins... Bonjour la gueule de la paire de miche. Rabougrie et tassée au possible... Pire que des couilles froides. Tu manquais de te vautrer quand la demoiselle bicolore se laissait chuter de tout son poids sur toi, te parfumant de ses effluves au rhum. Si c'était pas pour elle, t'aurais pas retenu une fois de plus ton estomac de descendre sur ses talons. Faut croire qu'à ce moment précis, tu l'aimais bien la petite dame. Puis elle aussi, essayait de faire avouer à Joe le lampadaire son secret pour danser aussi bien ! C'tait forcément une bonne personne.

« Ah bah, Titi l'canari faudrait p't-être racheter des fiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiileu-

Voilà qu'elle te traînait sans que tu puisses lui conseiller les meilleurs câbles asus que t'avais en tête. T'avais vu ça à la télé sur youtube, un mec qui se faisait des millions juste en démontant des cannettes et des sachets de bouffe... C'tait sûr, t'allais facilement trouver des nouveaux raccords pour la tête bicolore. T'étais tellement pris à compter tes doigts et chercher une canette à démonter pour la vendre, que t'avais pas bité les voix montantes des videurs. C'qu'ils sont relous ceux-là. Si tu peux même plus danser avec une amie sur un CONNARD DE LAMPADAIRE QUI TE REPONDS PAS, ça l'fait pas. T'explosais de rire à sa voix. Un rire tonitruant ; peu discret, qui ferait ouvrir les volets de n'importe quel gus dans le coin. C'était quoi cette racaille du 93 là ? T'en venais presque à t'étouffer, manquant de définitivement vider ton contenu sur les dalles pavées du chemin. Bordel, c'est que tout danse mieux que toi. C'pas juste...

« Azy Francissette, ton 07 lààààà. Allez s'teuplait madaaaaame. »

Balançais-tu du tac au tac à Titan sur le même ton qu'elle avait usé un peu plus tôt. Toi aussi tu savais très bien faire des voix autres que la tienne. C'tait marrant et les gens aimaient pas souvent. C'comme l'accent du Sud, là. Ca t'as pris des années pour le faire à merveille. Sans mourir. Soudainement tes yeux s'écarquillaient. Une myriade de barrières. Toutes plantées devant vous. N'attendant que vous pour un rodéo.

DES CYBER PONEYS.
DES PUTAINS DE CYBER PONEYS.

Tu sentais la jeune femme t'abandonner pour se hisser avec une grâce digne d'un poulpe sous acide sur la barrière. Et là encore, magie. Cette meuf est vraiment magicienne, c'pas possible ! Des selles, des bombes,  tout ! D'où sortait-elle cela ? D'un soutif magique comme une vieille connaissance qui y foutait des tanks ?! SORCELLERIE, DIS-TU ! Tu te précipitais à ton tour vers les cyber poneys, manquant une dalle. Puis deux. T'écrasant au sol dans un bruit peu gracieux. Le genre d'un t-rex qui a une chiasse monumentale. Heureusement pour toi tu t'es pas encore chié d'ssus ni vomis d'ssus. Safe plan ! Tu rampais alors façon soldat Ryan jusqu'au dit cyber poney pour y grimper tel un gros sac qui se traînait constamment vers le bas.

« MAIS C'EST QU'ILS SONT NULS CES CYBER PONEYS ! ILS AVANCENT PAS ! »

Manquant de chuter de nouveau, tu venais enlacer la barrière d'un bras pour attraper maladroitement la cravache afin de donner un petit coup à la dite monture. Ils font comme ça dans les films, ça va forcément marcher ! Devant ton échec cuisant, tu décidais de laisser tomber et de te mettre debout sur la selle ; tanguant comme un trois mats qui essayait de ne pas couler, mimant un chapeau de cowboy sur ton crâne.

« ♪ If it hadn't been for Cotton-Eye Joe, I'd been married long time ago ! Where did you come from, where did you go ? Where did you come from, Cotton-Eye Joe ? ♪ »

Et te voilà qui criais à plein poumons, un chant totalement faussé. Pas grave, t'es bourré, tu bites rien. Justement. Tu bites rien. Et voilà que ton pied prenait subitement congé, te faisant brusquement chuter en arrière. Ni une, ni deux, tu venais t'accrocher à la barrière de l'artiste dans un espoir de sauver tes boules de la future castration qui arrivait.

En vain.
Douleur vive, t'arrachant un cri peu viril, vrillant dans les aigus. Et si cela n'avait pas suffit, ta cravache avait joyeusement ripée contre les fesses de la jeune femme.

PUTAIN TES COUILLES.
@Titan L. Huygens // perd ses couilles en #b02841


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Re: Hangover || ft. Tits ♥ Jeu 18 Fév - 12:50


”Expulsion from
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La tête de Titan tournait si fort quand elle était accrochée au lampadaire face à l’autre gigodancer là. Il lui avait dit quoi? Demandé quoiiii? Des réveils? Elle partait d’un grand rire rauque en lui répondant tout aussi spontanément.

- HEIN?! Naaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan pfffffffff!

Il en débitait des conneries le blondinet. Alors la couleur de cheveux influe vraiment sur l’intelligence? Ca veut dire qu’elle, elle est mi-intelligente mi-mignone? Mi-figue, mi-raisin? Mi-fraise, mi-vanille? Quelle connerie! Elle ricanait en le tirant au loin pour fuir les horribles gorilles. Après tout elle voletait tranquillement, ses pieds venant sautiller de dalle en dalle, de pavés en pavés, de ports en ports, d’aventures en aventures. Mais noon! Ca c’est un certain lama nommé Serge qui le chante. L’artiste elle, elle était un canari. Un ca-na-ri! Trop cool hein?

- Piou piouuu! Moi aussi je piouuuute t’as dit! Chui l’canari d’ton albatrooooos

Elle s’evertuait à battre d’un bras pour les faire envoler, pas loin d’imiter son ami le gros piaf maladroit. Un oiseau de quartier visiblement car le malotru se mettait à parler avec un accent tout droit sorti d’une chanson de Kilo-joule ou Jules, elle sait plus trop. Elle inspirait pour mimiquer les imbéciles qui sifflent mal les jolies d’moiselles.

- Hep! Hep! Toi! Ouaiiiiiiiiiiiiiiis Aiiiiiiie! T’vas bien potoooooo?!

Morte de rire elle atteignait sa place, champs de course pour barrières esseulées qu’elle paraît de deux magnifiques poulains prêts au départ. Elle enflilait maladroitement sa veste, la boutonnant de travers au-dessus de ses vêtements, toute fière cavalière qu’elle était. Bombe sur la tête attachée, l’artiste regardait l’albatros se traîner lamentablement vers son Cyber-poney. Elle ricanait de le voir en soldat ivre, s’imaginant si légère et si gracieuse à côté. C’est fou comme l’alcool vous fait croire que vous avez des ailes. Nan c’est le rouge-taureau ça? Pareil. C’est bon, il était enfin en selle. Plus ou moins… Titan se mettait en équilibre dans les étriers criant des:

- Youhou!!! C’est le dépaaaaart! Saint Anatol des îles caïman-belles dépasse le poulain de grand blond! Jean-eude de la salière poivrée passe en seconde position! Il avait 2 contre 10 Michel! Mais bien sûr Michel! Les paris étaient serrés! Apparemment le grand blond se plaindrait de la lenteur de sa monture, quel mauvais cavalier fait-il!

Elle prenait des voix différentes pour mimer les commentateurs à son concurrent, faisant prendre vie aux voix dans sa tête, alcool aidant à plus d’exubérance. Chose incroyable, on se demandait bien comment fille pareil pouvait être plus expansive. La bicolore l’imitait en cravachant le vide derrière elle à grands moulinets de bras manquant se casser la figure à chaque nouvelle salve. Il avaient l’air beaux la jockey et le cowboy debout sur leurs poneys de fer…

Titan morte de rire et se joignant à la chanson tanguait dangereusement, préférant s’allonger sur la selle afin de se laisser porter par le doux balancement des pas de son super-cyber-chouette-poney. Il courait pas un peu trop vite? Ça balançait fort quand même.

La cavalière sursautait au cri de mouette castrée derrière elle, sursaut encore plus violet qui la propulsait à terre quand elle sentit un claquement monumental sur son fessier tout rebondi et tout tendu. Fallait pas s’allonger sur son poney madame! Elle s’écrasait lamentablement plus bas, roulant en bas du trottoir pour glisser sur la place, le tournis s'emparant un peu plus d’elle.

- AIIIIIEEUUUUUUUUUH! Mais enfin! Vaurien! Voyou! Fripouille! Ca va pas la tête?!

Elle se hissait comme elle pouvait, tendant le bras vers lui, rampant pour s’accrocher à la manche du cowboy désarçonné. Elle tirait, tirait tant qu’elle pouvait pour se hisser vers le haut, ne réfléchissant pas un seul instant à la possibilité de tirer le gars vers le bas.

- Oh oh… Oh oh! Ça va pas fort… Oooooh merde...

Elle se relevait à moitié, tête qui tournait et virait de plus en plus, estomac suivant le rythme à son grand désespoir. Et voilà que l’ensemble interne se propulser… à l’extérieur. Sur tout ce qui se trouvait devant elle. Dîner et alcool mélangé n’épargnant rien.

- Ah bah ça va mieux… Ah… oups!

Elle voyait son oeuvre d’art, magnifiquement étalés sur la toile face àelle, sauf que la toile… elle bougeait!
Balthazar de Montgomery
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Re: Hangover || ft. Tits ♥ Mer 24 Fév - 14:57

We didn’t realize
we were making memories

L'canari de ton albatros.
Ou plutôt le vomi d'ta veste.


Ça sortait aussi vivement du coeur qu'une bonne chiasse après un indien. Comme ta poésie, aux oubliettes.

« MAIS BORDEL TU M'A GERBE D'SSUS TITI ! »

Tout ça parce que tu lui avais claqué le cul au canari, il avait décidé de rejouer TWD version sac à gerbe pour venir s'échouer à ta jambe, l'alcool lui sortant par les trous d'nez. Alors forcément que t'étais vert. Genre littéralement mon gars ! Non seulement le canari venait de repeindre ton pantalon, mais ton bomber n'avait pas été en reste. Et putain, c'est que ça dépote niveau odeur. T'voyais déjà les pavés de la rue se décoller un à un et fuir. Et c'en fût trop. Alors que t'essayais de décrocher Titi la palourde de son rocher - ta jambe -, ton estomac se vengeait de la façon la plus classe qui soit.

Un magnifique rot te remontait au gosier, ta main venant maladroitement fermer tes lèvres par réflexe. Pire réflexe possible. Tu te penchais soudainement, venant à ton tour repeindre la demoiselle avec tout l'alcool que t'avais bu. Par chance, t'avais tourné la tête, n'arrosant que sa veste sur laquelle logeait à présent une magnifique diagonale. Après la diagonale du vide, t'avais inventé la diagonale de la bile. Ou du bide.

Le bon gros bide.
Le flop atomique.


Tu venais rire de façon saccadée, la pointant du doigt ; Nelson fier de sa vengeance impromptue.

« HA-HA ! CHUIS UN ARTISTE MOI AUSSI TACRU ?! »

Seconde secousse, conservant tes lèvres closes cette fois-ci pour courir du mieux que tu pouvais loin de la demoiselle qui à ce stade, devrait se munir de rame tellement t'allais l'arroser. Sauf que. JUSTEMENT, TITI LE CANARI. IL ETAIT ACCROCHE A TOI. Et dans ta course brusque pour pas te gerber d'ssus, t'avais oublié ça. Et puis t'étais totalement pété, fallait le dire. Alors toi, courir, bourré ? Et ta mère aux JO, on en parle ? Le bout de tes converses venait frapper une pierre déchaussée, te faisant chuter de tout ton poids dans un son des plus glorieux. Glouton qui lâchait le rot et le vomi de sa vie ; tremblement de terre truculent qui décrocherait même la lune des cieux.

Déjà que tes couilles étaient des knackis rabougries... A  présent, c'était ton corps entier. C'que le sol était bas. Si bas. T'étais là, Patrick en devenir avec son éponge Bicolore, même si clairement avec son rose, c'tait elle Patrick et toi Bob. Sauf que vous étiez en rien des éponges. Ou alors des éponges tellement pleines qui fallait bien qu'elles recrachent tout à un moment ou un autre. Tu lorgnais un moment la route et les lumières dansantes, profitant de la sensation fraîche du vent. Fallait que t'oublies la sensation glacée de ta propre gerbe sur tout ton corps en plus de celle de Titi.

Nouvelle remontée de bile, serrant les fesses le plus fort possible pour tout ravaler. Bordel, t'as la classe ou non, Bal ? Ce fut après quelques longues minutes que tu arrivais à te redresser, tanguant comme un bateau à la dérive. Tu commençais dès lors à te désaper. Tu schlinguais tes grands morts. T'étais mieux en calbut. En plus c'tait ton calbut de banquier, avec le p'tit coffre fort sur les fesses. Tu l'adorais c'lui là.

« Putain Titi... J'crois que je vole. Ou que la Lune chute. Ou que j't'ai tellement gerbé d'ssus que j'ai résolu la baisse des eaux ! J'suis un génie putain ! »

Tu t'esclaffais, manquant de te rétamer une fois encore, apercevant au loin ce que tu pensais être ton Graal.

« Oh bordel... »

Tu venais saisir Titi la carpette par le bras, la traînant à ta suite, pointant la fontaine publique qui se dessinait face à vous.

« Mate-moi ça, Titi ! On vient de trouver notre laverie ! »

Tu venais aussitôt y jeter tes affaires, commençant gauchement à vouloir les rincer sans compter ton reflet qui danse, les pavés qui se barrent, la lune qui se prend pour Zébulon et ton équilibre à chier. T'allais encore gerber, si tu continues. En plus de passer pour un clochard à poil qui essaie de se laver mais qui en réalité lave les galets de la fontaine.

« Ils auraient pas pu foutre de la lessive, ces têtes de bite ? »

Long soupir.

« T'aurais pas un truc à boire, j'plus rien sur moi..... »
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Re: Hangover || ft. Tits ♥ Dim 28 Fév - 19:54


”Expulsion from
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Elle explosait d’un rire virant entre le gras beauf et l’aigue de la sirène de pompier tellement la tête de son albatros était impayable. Vraiment impayable. Elle ne pensait pas une seconde à la situation, mélange dégoûtant et gênant qu’elle venait de faire. Nooooon ça c’était pour les gens sobres, elle, elle était pas loin de se pisser dessus de rire à voir le gars se débattre et constater les dégâts. Plus ça allait et plus elle s’étalait sur lui, se laissant relever pour réceptionner la vengeance non préméditée et bien méritée. Elle hurlait de dépit et de révolte mélangé. Impossible, pas son tour!

- EUUUUUURG !! MAIS NOOOOOOON YEEEEEEEEEEEEEEEEEEEUUUUUURG !!

Elle se regardait, petit canari ne comprenant pas pourquoi elle était détrempée comme ça et pourquoi elle puait encore plus l’alcool. Ses yeux vairons commençaient à alterner entre le bombers du grand blond et sa veste à elle. Explosant de rire à sa réflexion. Pire rire du monde se répétant encore et encore, fracassant leurs oreilles à tous deux. Était-ce son rire ou autre chose qui le rendit malade? Pas le temps d’y penser qu'elle voyait le hoquet mortel. Elle le voyait, bien plus vif qu’elle, se défaire de son étreinte, la laissant le cul heurter les pavés, les yeux assistant à l’albatros chuter lui aussi lamentablement contre le sol pour se vider du reste de son contenu.

Reproduction du rire crétin, fameux doigt tendu dans un Ha-Ha rendu. Titan avait l’air d’une gamine assise là à ricaner. Les mots précédents du piaf entrant enfin tardivement dans son esprit pour déclencher une réflexion automatique, fruit d’années de passion.

- OUAIIIIIIIIS! C’est sûr! T’es un artiste mon pote! Le nouveau Pollock moderne du vomi de l’action painting! Toi tu fais de l’abstraction gestuelle du futur! Du Cyber painting vomi ouaiiiis! T’es en avance sur ton temps, tu critiques la société de surconsommation qui ingurgite à l’excès jusqu’à en vomir tout son… oh!

Pas de phrase finie, pas de pensée terminée, juste un son très gracieux comme point final suivi d’un rire gras. Titan levait les bras en l’air, victorieuse de ne pas avoir régurgité une seconde fois sur ses jambes. Elle se relevait tant bien que mal, tanguant et manquant de se rétamer plus d’une fois pendant tout le processus, riant de voir le gars faire pareil.

- T’es désavantagé toi l’albatros! T’es plus grand! T’es plus loin du sooooooooooooleuuuuuuuuuh! T’vois les canaris nous on se relèveuuuuuuh aaaaah merde!

Retour de karma ou appelez ça comme vous voudrez mais le canari se retrouvait de nouveau à terre, cette fois face contre les pavés et le cul bien en l’air, les bras en croix. Comme une prière à la Saint frite ou à la Sainte Vodka en l'occurrence. Elle râlait, son étouffé par la pierre en se relevant pour de bon cette fois. Meilleur timing ever, debout pour avoir une vue imprenable sur un cul bien rebondit comme il faut, super musclé l’albatros! Et le tout agrémenté d’un petit coffre fort en plus. Elle hurlait de rire en marchant tant bien que mal vers lui pour lui claquer le cul.

- Bah alors Monsieur l’banquier on garde son trésor au coffre?

Elle l’écoutait, clignant des yeux, cherchant une lune, celle dans le ciel cette fois, s’empêchant de mater encore cet astre callipyge sur terre. Elle la trouvait, en plein milieu un peu devant eux, bien grosse et ronde comme il faut, les narguant à danser au milieu des étoiles, presque prête à tomber sur l’île tellement elle bougeait la folle non?

- T’es un génie de peintre contemporain astronaute magnat de la thune mon gars! T’es un putain d’albatros rare toi! Faut que j’te mette dans mon équipe de légendaires! Merde, j’ai pas mes pokétrucs sur moi là!

Son exclamation la faisait le fixer, comme si la réponse était sur sa tronche. Bordel-koa? Spectatrice qui peinait à connecter deux neurones rapidement. Elle se laissait traîner en courant comme elle pouvait derrière Speedy-Albatrèz. Comprenez, c’est un albatros mais mexicain s’il vous plaît! C’est seulement arrivée devant la laverie de luxe en plein air qu’elle comprit les mots du gars. Aussitôt elle se dessapait pour finir elle aussi en sous-vêtements. Veste flottant sur l’eau fraîche et haut ainsi que pantalon non épargnés par l’art tâtonnant de l’artiste incompris la rejoignant aussi vite.

- T’es un foutu génie toi! T’as un cyber-gps du futur qui te dit où c’est c’que t’as besoin quand t’as besoin?

Elle se postait à côté de lui pour jouer la lavandière à laver le tout, trempant, sortant, trempant, frottant, éclaboussant au passage fortement. Elle le regardait faire, riant de le voir récurer la pierre avec ses vêtements, se foutant allègrement de lui en train de tanguer alors qu’elle même avait un équilibre tout aussi précaire.

- Chais paaaas, p’t’être qu’y en a mais qu’ils l’ont enlevé exprès pour nous faire chier !! Chuis sûûûre c’est ça! Toute façon, cette île veut ma mooooort!

Ses yeux s’illuminaient instantanément à la demande qui tombait à pic. Mais oui! Bien sûr qu’elle avait quelque chose l’artiste! Son trésor, son joyau, son précieux qu’elle avait volé, non, repris de son plein droit, plus tôt. Elle riait, un rire dément avec un doigt levé en signe de victoire, demandant à monsieur tout nu de patienter un instant. Elle essorait rapidement ses vêtements et les étendait sur le rebord de la fontaine pour qu'ils sèchent. Dès qu’elle eut les mains libres elle plongea dans son sac à la recherche de la fabuleuse bouteille de vodka volée.

- Je suis une fille parée à toute éventualité moi m’sieur l’albatros! R’garde!! REGARDE C’QUE J’AIIII !!

Elle secouait la bouteille toute fière avant de l’embrasser et la serrer entre ses seins. Si belle bouteille, alliage d’un verre façonné en diamant, le tour de la bouteille était fait de facettes comme le plus beau des joyaux, le tout enfermé dans une cage d’argent, entrelacs collés aux facettes comme les griffes des plus belles bagues de fiançailles. La voilà qui rougissait encore plus que sous les effets de l’alcool.

- Attention hein! J’te partage le contenu mais je veux garder la bouteille! C’est mon trésor à moi compris?! Pis c’pas parce que je t’en offre que j’te demande en mariage! Chuis une fille liiiibre moa! LIIIIIIIIIIIIIIIIIIIBREUUUUUUUUUUUUH MAX!!

Elle avait le cul posé sur les pavés à côté de la fontaine, nouveau coin où l’artiste avait décidé qu’ils s’installeraient. Les bras en l’air en train de chantonner, bouteille finalement posée devant elle pour plus de sûreté. Tout d’un coup silence, bas baissés et regard très sérieux.

- S’tu veux boooare alors on joue! Action ou vérité?

Elle tendait l’index accusateur vers lui, les yeux plissés qui quémandaient une réponse rapide. Gamine qui avait perdu un chiffre à son âge. Au choix, elle avait 2 ans ou 8 ans. Dans tout les cas, son état d’ébriété était très peu légal, mais ça, elle s’en foutait allégrement, devenant la pire des gamines qui voulait jouer avec le garçon devant elle.
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Re: Hangover || ft. Tits ♥ Mar 2 Mar - 15:06

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UESH.
D'OU T'ETAIS UN LEGENDAIRE TOI ?


Ah nananana. T'étais plus que ça ! T'étais un méga légendaire shiny rose pute ! Et toc ! Après ouais, t'lui accordais, t'avais toujours été un génie. L'plus grand qui soit, mais personne le reconnaissait. Bande de merdeux, pfeuh. T'étais trop haut pour eux. Regarde la, elle, elle saisit l'essence de ton art ! Ou l'vomi de ton art. Tu rendais tout cyber-quelque chose ! Après les cyber poneys, les cybers artistes, l'cyber vomi ! Ouais ! Tu vas faire une révolution toi ! Secouer cette société de gueux, là. T'affichais un air fier, l'estomac encore en route pour la capitale, hésitant entre te faire faire les rivières pourpres décolorées sur l'sol ou sur l'canari qui s'vantait tellement qu'il s'en pétait la gueule. HA-HA !

Tu captais même pas qu'elle était à poil à galérer bien moins que toi à laver ses fringues. Toi tout c'que tu retenais, c'était qu'elle t'avait nommé génie. Et ça, t'en était putain d'fier. T'as toujours été con comme tes pieds, alors qu'une meuf pétée te le dise, ça t'fait un truc. Ça t'faisait un bien fou à ton ego qui avait laissé tomber l'idée d'avoir un cerveau un jour. T'étais juste bon à remplir les tâches de merde car t'savais pas réfléchir.

« J'sais pas pour l'gps mais par contre faudrait arrêter d'me gicler d'ssus l'canari ! »

Pas qu'elle savait pas laver ses fringues... Mais si carrément ! Toi au moins t'lavais les murs de pierres sans l'arroser. Et justement, force de frotter, tes mains glissaient et venaient arroser la demoiselle dans un rire étouffé entre te retenir de gerber dans l'eau ou hyperventiler comme une grosse merde. T'étais si hilarant, fallait s'le dire ! Tellement que même elle tanguait comme un bateau qui v'nait d'essuyer plusieurs tirs de boulets. Bon dans les faits, vous étiez les boulets mais c'pareil. Vous partez pas bien loin et vous coulez lamentablement. Mais ouais, c'tait sûr qu'ils avaient tout enlever pour emmerder des cas comme vous.

Tu te concentrais au maximum, captant après des décennies que tu lavais l'mur et non tes habits. Bordel, c'que t'es con, Bal. Après un long moment silencieux pour éponger la gerbe bicolore du canari, tu étendais tes fringues, ton attention captée par autre chose. C'est qu'elle avait de la réserve, la demoiselle ! La voilà qui te montrait une bouteille de dingue qui dépotait ses grands morts. Elle sortait ça d'son soutif magique elle aussi ? Bon dieu, elles ont quoi toutes ces nanas avec ce soutif ? Pourquoi ils font pas ça pour les mecs ? Genre ton coffre fort du fion là ? Il peut pas chier autre chose que des nesquik ? Tu soufflais dépité, détaillant le trophée de Titi. C'vrai qu'elle était sacrément belle. T'pourrais la revendre une jolie somme si elle te la donnait... Ou alors tu pourrais la lui chourer ?

« Nan mais cette île de merde veut la mort d'tout l'monde, j'crois. Y'a rien qui file droit comme c'est vendu sur leur p'tit papier mensonger. J'croirai voir les têtes de bite qu'on s'tape comme présidents chez nous. Fin entre un canard possédé qui veut construire un p'tain d'mur... Tu t'rends compte ? Un mur ! Et pourquoi pas un mur anti-cons ?! Ça servirait au moins ! »

Tu explosais de rire, perdant ton air faussement offusqué et réprobateur, passant outre le supplice de la malheureuse bouteille de vodka qui suffoquait entre les seins de la tête bicolore. Si c'est son kink les bouteilles, tu respectes.

« J'm'en tape que tu sois libre... A moins qu'tu sois une banque ou une jolie liasse ou qu't'sois verte, j'suis pas intéressé. Ou alors faut payer cher, ma p'tite dame ! C'est chiant les relations, les gens. Ils attendent trop d'toi et t'peux plus faire comme t'as envie. La thunasse elle au moins, elle te fout la paix sauf quand t'en as plus ! »

Tu marquais un arrêt, t'engageant dans un duel se regard avec la jeune femme, les bras fermement posés sur tes genoux. T'essayais, hein. Parce que t'avais la bile qui remontait encore et ce fut avec une grâce sans pareille que tu lui mettais ta main dans la tronche en guise de stop pour détourner le visage aussitôt, un rot truculant sortant de ta bouche. Oh bordel, t'allais niquer les briques de la fontaine à c'stade.

« Wooops, pardon Titi ! T'as dit action ou vérité, ah ? Bah tien, vu que t'es d'jà parée, action ! Tu termines toutes tes phrases en « miaaaaaaou » ! »

Tu levais tes mains en signe de griffes, catwoman désabusée qui venait de s'enfiler 6 verres de GHB et qui tentait d'savoir si c'était bien ses mains ou une hallucination.
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Re: Hangover || ft. Tits ♥ Mer 7 Juil - 18:57


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Une nouvelle symphonie de rires entrecoupés de rots dangereusement proches du geyser, Titan hoquetait en cherchant de l’air frais, manquant de s’étouffer dans sa bave, imaginant l’albatros empêtré dans son tas de vomis et un pauvre canari en train de lui “gicler” dessus, lui rendre son repas serait le terme mais le cerveau bicolore ne fonctionnait plus droit. Keuwaah? Komaaaan? C’est interdit de gicler sur les albatros c’est ça?

- T’es une espèce protégée c’eeeest çaaaaa? Tu t’crois mieux qu’un CA-NA-RI ??! C’CA??

De toute façon la bouteille l’avait instantanément calmée, elle la berçait comme elle bercerait un petit bébé, trop heureuse de l’avoir et de l’admirer. Autant que sa vue trouble lui laissait la possibilité et puis, voilà que la bouteille se coltinait une sœur jumelle. Ouaaaah trop cool! Elle lève les yeux. Bah v’la qu’l’albatros aussi il a un jumeau? Ah non hein! Déjà deux c’est beaucoup pour partager son bébé, pas trois!!

Elle était contente d’avoir le cul posé sur les pavés. Pour une fois que quelqu’un était d’accord avec elle! C’est vrai non mais oh que cette île était toute pourrite, une vraie barge moisie qui vogue dans un océan de merde rempli de requin qui attendent que de te becqueter le croupion!

- Ah non mais carrémeeeeeeent! Enfin quelqu’un qui voit clair dans l’eau de roche! Mais eeeeeeeen même temps… est-ce que c’est mieux que d’aller vivre au pays du canard orange qui gueule tout le temps? Eeeeh pas sûr...

Elle débitait ça en se penchant dangereusement vers le grand blond au point de manquer de s’étaler de tout son long, face contre sol, doigt levé et voix éraillée à force de trop gueuler comme une poissonnière. Elle ne prenait même pas la peine de se relever, restant les seins étalés sur le pavé froid, penchée à écouter la tirade sur l’amour du billet vert de monsieur Piaf.

- Eh beh chuis bien d’accord avec toi. C’est chiant les gens. Fais pas ci, fais pas ça! Tu d’viens comme un gamin là avec des parents trop stricts et pis vala que t’as pas le droit de foutre ta propre chambre en bordel, qu’il faut bien tout faire tout bien à quatre épingles et rester tout pareil tout constant, tout gentil. C’est nuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuul. La thune, le flouze, la moulasse, le vert, les p’tites têtes… y a que ça d’vrai, au moins tu fais c’que tu veux tant qu’y sont là mais c’est la merde, c’est quand ça s’en va on est trop triste… Des vraies salopes, elles restent pas les thunases… raaaaaaah.

Elle avait roulé lamentablement sur le côté puis sur le dos, les bras en croix, tête penchée pour le regarder lui puis le ciel, puis lui. Ils étaient grands tout les deux bordel! Heureusement qu’elle s’était totalement écroulée de façon contrôlée au sol, au moins elle avait évité le rot météorite de Alby l’albatros. C’était toujours ça de pris en moins pour son alcoolémie qui crevait le plafond des étoiles. Les étoiles ont un plafond? Ça doit faire haut pour changer les ampoules…

- Haaaaaaaaaan c’toi qui devait commenceeeer, miaouuuuuuuuuuuuuuuuu...

Elle gigotait, levait les mains dans une sorte de griffure dans les airs qui lui donnait plus l’air d’un zombie agonisant tentant de reproduire la chorégraphie de thriller.

- BAH TOI AUSSI ACTION ! Tu commences toutes tes phrases par des battements d’ailes et des “CROAAAAAAAAAAH CROAAAAAAAAH” puisque t’es Alby l’albatros!!

Elle mimait le gestes si gauchement qu’on aurait dit un ver mélangé à une mouette empêtrée dans une marée noire qui cherche à faire l’ange de Noël dans la neige.

- Ouaaaaaaah ça remue nan ? vérité pour moaaaa miiiiouuuuu ~

Le chaton finissait son miaulement par une éructation digne d’un dragster qui s'allume, couplé d’un rire aussi féminin qu’une pétrolette qui passe dans ta rue à trois heures du matin.
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Re: Hangover || ft. Tits ♥ Sam 10 Juil - 16:55

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Bah ouais que tu valais mieux qu'elle. Elle l'savait pas encore, Titi l'canari ? Tu vaux mieux que l'monde entier ! Que ce p'tain de monde entier de tes couilles là ! Ahaha. Tu tangues, Bal, t'as la gerbe et pourtant t'es heureux. T'sais pas pourquoi. T'crois que Titi elle t'plaît. Nanananana. Tu tombes pas amoureux. Elle s'appelle pas Morgan Chase & Co et elle est pas verte. Nananana, Titi, elle a d'la convo. Titi elle te parle comme si t'étais au moins aussi intelligent qu'elle. Elle dit que t'es un génie après tout. Mais bon, ce sont qu'des mots. Titi, elle te comprend ! Elle aussi elle trouve que cette île c'est d'la merde. Alors tu l'encensais. Comme tu pouvais. C'est à dire en t'mangeant le rebord du pavé le bras le levé ponctué de « WOUHOU C'EST CA ! T'AS RAISON TITI ! OOOOH LA SOCIETE MODEEEERNE-UUUUH », une remontée et voilà que tu t'mettais la main d'vant la bouche pour contenir la horde. Ouais, ouais c'te horde là. Celle des alcools pas trop digérés mutants glués aux pizzas d'hier. Oh bordel, ça a un goût cette merde... Faut pas que tu gerbes Bal. Soit fort.

Elle juge ton pays, là ?
Genre ? GEEEEEEEEEEENRE ?


« KESTUDI SUR MON PAYS LAAAAAAA ? »

Nan mais les USA c'est l'meilleur pays pour vivre ! Tu vois pas où est l'problème toi ! Y'a d'la bouffe de merde, un canard orangé raciste au pouvoir, du chômage... Mais aussi d'la thune à en crever et des flingues ! Pew, pew, pew ! Comme dans les films ! Et puis tu crèves soudainement dans un attentat car l'terroriste a loupé son appel entre deux tours. Haha. T'es hilarant Bal. C'est d'la merde ton pays, tu l'sais. Mais tu l'aimes. Il est aussi décadant qu'toi. Puis t'éclatais d'rire, gifflant l'air d'une main pour montrer une fois d'plus ton accord avec les dires du p'tit oiseau. Les mômes, la société, tout ça c'est que des conneries. Tout ça ce sont que des laisses qu'on t'fiche au cou dès que tu sors du vagin d'ta mère. T'es capitaliste et pourtant ce manque de liberté te gonfle au plus haut point. T'es une contradiction sur pattes, ça aussi, tu l'sais.

N'empêche, elle avait pas froid avec les nibards comme l'pavé ? Où alors ils sont isolés ? Genre thermo-régulés ? P'tain, les femmes sont passionnantes. Quand toi tu vois qu'tes glands font la taille d'une pièce de monnaie parce que t'as froid. On met l'homme, toujours le mââââle en avant alors que bordel, il est si mal foutu par rapport à la femme. T'aimerais bien essayer d'être une femme un jour. Ça doit être marrant.

« La thune, elle finit toujours par revenir, pas comme tes gosses. Ils reviennent que s'ils ont des soucis. Ils reviennent que pour ton pognon justement. En fin d'compte, ils s'ront pas là quand tu seras vieux et crevant. Ils s'ront juste là, derrière un écran, à regarder ton compte en même temps qu'toi pour savoir quand les p'tits chiffres vont venir sur l'leur. L'humain c'est d'la merde. La société c'est d'la merde et pourtant regarde-nous, Titi, l'canari ! On est les pires déchets d'la soirée mais on s'amuse ! J'crois que l'homme il est bon à ça ! A sourire alors qu'il patauge dans la merde. Faudrait en faire une oeuvre, chier sur tous les trottoirs et les toits et puis marcher d'dans en chantant un truc patriotique... Une connerie du genre... »

T'étais Alby l'albatros maintenant ? Tu la regardais mimais lamentablement une catwoman zombifiée, riant à pleins poumons, l'air te brûlant la gorge en même temps que les lumières virevoltantes au-d'ssis toi. Woah, l'ciel il a des leds qui s'allument et s'éteignent ? Putain, c'est pété ça ! Alors tu déployais tes ailes, ressemblant plus à un gosse qui agitait les bras coudes pliés contre ses flans pour ne pas se casser la tronche pendant qu'il chiait dans son pot. T'avais juste le pot en moins et l'caca en moins.

« CROAAAAAAAAAAH CROAAAAAAAAH, t'as oublié un miaouuuuu tu triches l'canari-chat ! Je CROAAAAAH QUE JE GLIS-

Tu finissais pas ta phrase que ta tronche venait embrasser l'bitûme les bras encore écartés en guise de vol. Même parterre t'allais voler. Elle t'a lancé et un défi. Bourré ou non, tu dois le relever. T'agitais alors les bras, retenant des rots de l'espace contre les pavés froids ; oiseau de fortune en train de mourir de spasmes.

« CROAAAAAAAAAAH CROAAAAAAAAH, aloooors... Est-c'que tu portes des sous-vêt' si vieux qu’ils ont des trous d'dans ? »

Ouais t'avais qu'ça qui t'étais passé en tête. Elle était déjà à poil d'vant toi mais ton cerveau était un peu trop imbibé. Puis t'as pas dit quand. Aussi bien en journée... Tu relevais l'index.

« Vérité pour MOAAAAAAH. »

T'aimerais que cette soirée dure pour toujours.
@Titan L. Huygens // te gerbe dessus en #b02841


Titan L. Huygens
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Re: Hangover || ft. Tits ♥ Lun 12 Juil - 19:26


”Expulsion from
the garden of Eden”

Hangover • feat Balthazar
Artwork by Herbert Thomas Cole • 1828

L’artiste était toujours la face contre terre, en train de se rafraîchir comme elle pouvait, pas du tout en train de galérer à se basculer sur son popotin c’est faux, totalement faux. Les yeux vitreux vairons vrillaient vers l’Albatros qui gueulait comme une mouette enragée. Son pays? Son pays de que quoi? Qu’est qu’y racontait encore le piaf? Mais non?!

- Naaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan ???! t’es un alby albatros amerloque p’tit coffre de banque? Miuh?

L'étonnement lui donnait l’impulsivité et la grâce de ces jouets sans jambes, bonhommes à bascule qui remuent, pour se remettre sur le cul, jambes en tailleur, dignité ailleur, pudeur perdue aux bermudes, mains sur les genoux, penchée à tenter de fixer la silhouette mouvante du blond, les deux toujours à moitié à poil. Trop de mouvements brusques… oh non… un magnifique son caverneux sortait de ses lèvres manquant de faire revenir avec lui le contenu du bar entier qu’elle avait ingurgité. Respires Titi, un deux, un deux. C’est bon, c'est passé, c'est redescendu. Pour l’instant. L’esprit embué revenait se concentrer sur les rires rauques et les grands mouvements du mec. P’tain il avait raison!

- Nan mais la famille c’est surfait, surestimé, surendetté t’vois? Tout le monde met ses espoaaar d’dans et pis… paf! Pas d’chocapic? Tu m’suis? Tu fais tout! Tout bien pis t’as jamais rien, t’as jamais personne, t’es toujours seul et déçu parce que les gens sont jamais là, c’est qu’des cons. T’as trop raisoooon! L’HUMAIN C’D’LA MERDEUUH!

Elle reprenait son souffle, fallait pas vomir sur la conversation la plus intéressante qu’elle avait eu depuis un bail. Ce piaf là, il en avait dans l’ventre !

- Moi j’dis, c’est le mieux quand on est des déchets. C’est nous qui vivons vraiment! Pas les autres nous! NOUUUUUUUS MI-AAAAAAAAAAH-OUUUUUUUH !

Elle se levait péniblement, manquant s’étaler plus d’une fois, tanguant pieds nus jusqu’à se rattraper à la fontaine, à moitié affaissée, bras tendus aux étoiles dans une complainte à la société moderne.

- Putain Alby faut qu’on fasse ça! Faut qu’on prenne toutes les poubelles, la chiasse de l’île… TOUT !! et on étale tout ça ici, pour qu’les gens passent et aient plus l’choix que de voir qu’ils sont coincés dans la merde de leur viiiieuh, qu’le pays et son con d’hymne à la con là qui nous pète les oreilles le mercredi y passe pour qu’ils voient tous comme tous ces beaux pavés là c’que d’la merd’ !! MAOUH!

Elle tapait frénétiquement à s’emporter contre la dalle de la fontaine, comme si le pauvre cailloux possédait tout les maux du monde, toutes les réponses à leurs complaintes.

Révélation. Ah bah merde ouais elle avait pas dit miaou? Taaaaaaaaaaaaaaant pis! Elle venait en titubant vers le piaf mort qui gigotait le croupion en l’air, lui décochait une claque magistrale pour lui réchauffer le cul au passage en attrapant la bouteille pour en prendre une belle gorgée. Elle manquait de s’étouffer en riant de tout son saoul, plus que saoul même. Stoppée nette à la question.

- BON! Ça va pas ça! Faut qu’on bouge, on va s’transformer en oiseaux-pavés là. Ou Pav’oiseaux? AHAH OUAIS! Des pav’oiseaux! Tu l’as? maaaaaouh

Elle se tapait la cuisse en se marrant comme une baleine, en équilibre précaire, lui tendant la bouteille puis une main dans l’espoir de le relever du sol qui tentait de l’absorber le fourbe. IMPOSSIBLE l’avait pas l’droit ce connard de sol! C’est son pote là, son compagnon d’cage! Puis elle se regardait, tirait sur le devant de sa culotte sans réfléchir pour vérifier l’état du matos.

- Naaaaaaaaaaaan ici rien à déclarer, c’tout bô tout propre! Mais à la maison fuhu là ouaiiiiiiiiiis carrément qu’j’ai des cal’çons troués! Pire que miteux mon pote! maaaaaouh.

Le dernier miaulement ressemblait plus à un son rauque du chat en rute qui cherche sa femelle qu’autre chose. Ce fut très probablement la goutte d’eau pour des habitants de la place qui ouvrirent leurs volets pour leur gueuler de dégager des lieux.

- AAAAAH OUAIIIIIIIIS? BANDE DE CONS OUAIIIIIIIIIS !! VOUS NOUS MERITEZ PAS ! ON PARLE TROP BIEN POUR VOUS, VOS P’TITS ESPRITS ‘TRIQUES LAAAA !! MI-AAAAAAH-OUH !! Viens Alby on s’casse d’là! C’est des connards-miaaaaaaaah!

Elle lui attrapait la main tendue quand il gueulait qu’il voulait la vérité, tirant le grand gaillard de ses petits bras maigrelets de canari en grognant comme un ours réveillé de son hibernation, alternant avec des hoquets qui la secouait. Elle le lâchait soudainement pour se tourner vers la fontaine. Leurs fringues! Elle laissait la bouteille à l’albatros pour aller chercher le merdier et son sac dans lequel elle fourrait ce qu’elle pouvait en se dandinant, le dandinement de la victoire.

- La la la ♫ T’as pas dit croaaaaaaaah ♪ Tu boaaaaaaaaaah ♫ tralalaaa-Maaaaouuuuh ♪

L’alcool semblait être redescendu assez pour permettre à la bicolore de se dandiner sans rendre tout son intérieur sur le pavé. Elle venait faire la danse de la victoire autour du piaf gigantesque en lui posant la question tant attendue.

- T’es Team dodo en pyjama ou Team dodo à poaaaaaaal p’tit piaf? Miaouuu ~
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Hangover || ft. Tits ♥
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