Xiāng Méi Lǐ

De nature sociable, Xiāng Méi (ou Mei pour les gens incapables de prononcer son prénom complet) se montre toujours enjouée et passionnée dans tout ce qu'elle fait. Sa confiance en elle est telle qu'elle en oublie parfois de censurer certaines de ses paroles. Cela fait d'elle une personne très directe et honnête. Si au premier abord elle peut sembler extravertie et parfois même immature, il n'en est pas moins qu'elle se montre toujours responsable. Elle fait également toujours preuve d’une grande curiosité et ce, même lorsque le sujet paraît sans intérêt pour la majorité des gens.

Durant son temps libre, Xiāng Méi se laisse aller à ses passions. La plus importante d'entre elles est sans aucun doute la calligraphie. Lorsqu'elle peut se poser tranquillement, elle a pris pour habitude de se détendre en s'exerçant à la calligraphie aussi bien occidentale qu'asiatique.
Cependant, il ne faut pas croire qu'elle passe tout son temps à faire la même chose. Chez elle, il lui arrive de lire quelques livres. Le week-end, elle préfère s'atteler à la cuisine ou participer à des petites soirées entre amis.
Petit fait intéressant, la jeune femme collectionne tout un tas d'objets, comportement probablement dû à son pouvoir de métamorphose qu’elle ne contrôle pas complétement. En ce moment, elle s'est découvert une passion pour les canettes de bière.
Lorsqu’elle se trouve sous la forme d’une pie, on peut noter qu'elle aime provoquer les chats qu'elle croise. Et sous forme humaine elle mange tout et n'importe quoi, il n'en est pas tout à fait de même sous forme aviaire. En effet, bien qu'omnivore, Xiāng Méi se nourrit principalement de fruits et de noix. Comment en était-elle arrivée à devoir se renseigner sur le régime alimentaire d’une pie ? Simple curiosité, dirait-elle. Avouer qu’il lui est arrivé de rester bloquer dans sa métamorphose une bonne dizaine de fois serait bien trop embarrassant.


Pour ce qui est de son attitude dans la sphère professionnelle, elle est relativement semblable à sa manière de se compter dans sa vie privée. Elle se montre sympathique avec les gens qui l’entourent, que ce soient les autres étudiants, ses collègues ou bien les clients.
Lorsqu’il lui arrive d’avoir du temps libre sur son lieu de travail, elle en profite pour s'asseoir à une table et lire le journal. Elle a pour habitude de discuter un peu avec les clients qui lui adressent la parole. Ceci n'est pas toujours une bonne chose puisqu'il lui est déjà arrivé d'avoir affaire à des clients un peu trop intrusifs.

En tant qu’élève, on ne peut pas dire qu’elle soit mauvaise, loin de là, pourtant elle ne fait pas partie de l’élite. Plutôt dans la moyenne pour la classe oméga, elle s’efforce toujours de s’améliorer que ce soit dans ses notes ou dans la maitrise de son don. Malgré cela, il lui arrive encore de perdre le contrôle de ses transformations même si cela reste très rare. Très intéressée par l’apprentissage des langues, elle s’est lancée dans un cursus universitaire ayant pour double majeure « anglais » et « japonais » et « Droit » ainsi que « relations internationales » comme mineures. Elle est d’ailleurs très fière de pouvoir dire qu’elle parle couramment le français, le chinois ainsi que l’anglais et que son niveau en japonais est tout à fait acceptable.

Xiāng Méi est une jeune étudiante de 22 ans, de nationalité française de par sa naissance sur le territoire français bien que ses parents soient tous deux chinois. Elle a deux jeunes frères, l’un lycéen et l’autre écolier. Depuis qu’elle a déménagé pour ses études, elle habite seule dans un petit appartement et vit grâce à son poste de serveuse car elle se refuse à trop se reposer financièrement sur ses parents.


Ses relations familiales :

Quelques repères pour s'y retrouver :
5 ans – naissance du premier fils de la fratrie
9 ans – naissance du second fils de la fratrie

Née en France dans une famille chinoise plutôt aisée, Xiāng Méi est l’unique fille de sa fratrie.

Enfant, elle avait été confrontée à la fois à la culture chinoise et à la culture française. L'année de ses trois ans, elle avait fait son entrée à l'école maternelle et avait commencé à apprendre les bons comportements à adopter selon ses professeurs. A cette époque, Xiāng Méi avait été une enfant timide n'allant que très peu vers les autres enfants et les adultes. Dans le même temps, la culture d’origine de sa famille avait elle aussi été intériorisée. Les conversations se faisaient en français dans le cadre scolaire et en chinois dans le cadre familial. Là où beaucoup d’enfants auraient été perdus face à tant d’informations, la petite fille avait vu sa curiosité s’éveillée malgré son jeune âge.

Dans la maison familiale, les relations avaient été plus que positives pendant plusieurs années. On avait souvent vu l’enfant suive l’un de ses parents pendant de longues heures avant de s’endormir sous le poids de la fatigue. Alors que son père avait pris l’habitude de jouer avec elle, sa mère lui avait appris à devenir plus autonome. Durant l’année de ses cinq ans, sa mère avait donné naissance au premier garçon de la fratrie.

Au fil du temps, alors que Xiāng Méi s’était ouverte aux autres comme la plupart des enfants de son âge, le manque d’attention de la part de ses parents au profit de son petit frère l’avaient amenée à s’isoler un peu de sa famille. Inquiète et angoissée par la situation, elle avait cherché un passe-temps lui permettant de s'évader. Ainsi, elle avait commencé à développer une curiosité pour la lecture et petit à petit, elle en était venue à s'intéresser à la calligraphie. Cela avait duré quelques semaines avant de s’apaiser grâce à sa mère qui l’avait rassurée. Au côté de celle-ci, elle en avait appris davantage sur la calligraphie ainsi que sur la patience et la rigueur que nécessitait cette discipline. Elle avait fini par prendre l'habitude de s'entraîner dans la cuisine alors que sa mère préparait les repas. Lors de la naissance de son second petit frère, elle avait été suffisamment âgé pour comprendre qu’il était normal d’accorder plus d’attention à un bambin qui ne pouvait se débrouiller seul qu’à elle qui avait déjà neuf ans.


Si l'enfance de la jeune fille avait été mouvementée, son adolescence ne fut pas en reste. A treize ans, elle avait fait son entrée au collège. Durant toute cette partie de sa vie, elle avait trouvé un exutoire en la calligraphie. Il fallait dire que les collégiens étaient beaucoup moins tolérants et n’hésitaient pas à brimer leurs camarades lorsqu’ils étaient un peu différents d’eux.

Un jour, alors qu'elle était à peine rentrée des cours, elle s’était réfugiée dans les bras de sa mère et l’avait informé de la manière dont certains élèves se comportaient avec elle. Le lendemain, sa mère avait demandé à parler à son professeur principal. Les choses ne changèrent pourtant pas, les brimades n’étaient plus aussi voyantes mais elles restaient présentes. Cependant, le lien entre l’adolescente et l’adulte s’était renforcé.

Jusqu'à sa majorité, on ne peut pas dire qu'il s’était passé quoique ce soit de vraiment notable en matière de relations familiales.
Sa relation avec sa mère n'avait pas changé depuis son adolescence et la jeune femme s’était à nouveau rapproché de son père qui l’avait encouragée et aidée à devenir plus forte et plus confiante. Lors de l’éveil de son don de métamorphose, ses parents avaient été à la fois heureux pour leur fille et dubitatifs quant aux limitations de son pouvoir. Leur joie avait été encore plus grande lorsque l’adolescente avait reçu sa lettre le lendemain matin, le 28 juin 2008. Ils avaient par la suite passé l’été à lui donner des conseils pour aider à la maitrise de sa transformation.

A dix-neuf ans, elle avait annoncé vouloir arrêter ses études à l’université pour travailler. Après maintes recherches, elle avait trouvé un travail de serveuse à plein temps qu’elle avait gardé pendant deux ans avant de reprendre ses études et de passer à mi-temps. Ses parents avaient toujours respecté ses décisions malgré leurs réticences à l’idée de la voir arrêter ses études.


Son parcours scolaire et professionnel :

Quelques repères pour s'y retrouver :
3 ans – entre en école maternelle
11 ans – entre au collège
15 ans – entre au lycée
18 ans – entre à l'université une première fois
18 ans – commence à travailler en tant que serveuse à plein temps dans un bar
20 ans – reprend les études à l’université et passe de plein temps à mi-temps

Durant toute son enfance, Xiāng Méi avait été une enfant très timide et effacée en compagnie de ses camarades. Elle avait cependant été remarquée par ses professeurs qui l'avait sans cesse qualifiée d'élève « passive ». Autant dire que cela ne l'avait pas motivée à participer plus souvent à la vie de la classe.

Son adolescence avait vu de grands changements dans sa vie sociale. Dès la naissance de son premier frère, elle avait cherché à avoir de l'attention auprès d'autres personnes que ses parents. Ainsi, elle s'était plongée dans ses études pour obtenir l'approbation de ses professeurs et avait fait des efforts pour se mêler aux jeunes de son âge. Après quelques mois, il avait été habituel de la voir sortir avec des amis et ses notes avait grimpé en flèche.

Son entrée au lycée s'était faite remarquée. Elle se souvenait encore de ce moment embarrassant où elle était entrée dans la salle de classe avant de se métamorphoser accidentellement à cause de l’anxiété. Il lui avait fallu au moins une bonne demi-heure pour retrouver forme humaine. Plus tard, à peine l'heure de la pause avait-elle sonné que ses camarades s'étaient précipités vers elle pour lui demander de se retransformer. Elle n'avait jamais été aussi gênée mais cela lui avait permis de rapidement nouer des liens avec les autres lycéens.
Ces années au lycée avaient fait d'elle une jeune femme épanouie et extravertie. Elle n'était plus aussi seule qu'elle l’avait été durant son enfance, loin de là. La petite fille timide avait fait place à une lycéenne pleine d'énergie et de confiance en elle. De plus, elle avait pu rapidement maîtriser suffisamment son don pour l’utiliser à sa guise. Enfin, si l’on oubliait les « quelques » fois où elle s’était retrouvée coincé dans sa métamorphose.

A la fin de ses études dans le secondaire, elle s'était orientée vers un cursus littéraire à l'université. Il lui avait fallu deux mois pour se rendre compte que la filière ne lui plaisait pas. Elle avait alors arrêté d’aller en cours et avait cherché du travail. Quelques semaines plus tard, grâce à de nombreux recherches et un bon réseau de connaissances, elle avait été engagée dans un bar qui manquait suffisamment de personnel pour choisir une jeune femme sans référence. L’ambiance sympathique et détendue de son lieu de travail l’avait plus tard poussée à signer un CDD d’un an.

Peu avant la fin de son contrat, elle s’était décidée à reprendre ses études. Le cursus trop littéraire ne lui ayant pas plu, elle s’était décidée pour une filière plus linguistique que littéraire. Très intéressée par l’apprentissage des langues, elle s’était lancée dans un cursus universitaire ayant pour double majeure « anglais » et « japonais » et « Droit » ainsi que « relations internationales » comme mineures.
Dans le même temps, elle avait signé un nouveau contrat pour un mi-temps avec le patron du bar qui en était venu à bien la connaître.

A présent, elle était habituée au rythme qui s’était installé entre ses cours de troisième année et son travail à mi-temps. Bien que cela pouvait parfois se révéler épuisant, elle appréciait de rencontrer les clients du bar et de discuter avec eux.


Ses relations amoureuses :

Malgré ce que l’on pourrait croire, Xiāng Méi n'eût que très peu de relations amoureuses. Sa personnalité extravertie et très avenante pouvait amener les gens à s'intéresser à elle mais son côté un peu trop honnête avait tendance à les décourager. Bien sûr, elle avait connu des amours innocents d'adolescente mais cela lui était vite passé. De plus, il lui était difficile de tomber amoureuse d'un homme et elle n'osait que rarement tenter sa chance avec les femmes qui lui plaisaient.

En grandissant, la recherche de l'amour s'était muée en quête de relations charnelles comme beaucoup de jeunes de son âge. Peu importait le genre de la personne lorsqu'il s'agissait de plaisir mais elle ne s'engageait plus sur des relations sérieuses. Depuis quelques années, elle ne cherchait plus à trouver chaussure à son pied mais elle n'abandonnait pas pour autant l'idée d'un jour trouver la personne qui lui conviendrait. Enfin selon elle, cela n'était pas près d'arriver.