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Neal's blossom

Neal Malo
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Neal Malo
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Neal's blossom Lun 1 Fév - 20:07

Here I am, folks !

La base


Prénoms : Neal Ronan.
Date de naissance : 03 septembre 1998.
Âge : 18 ans ( mais on lui donne soit entre 12 et 15 ans, soit entre 20 et 25 ans, jamais son âge véritable ).
Nationalité : Franco-britannique.
Origines : Bretonnes et galloises. Il en est fier mais ne l'affiche pas.
Signe astrologique : Vierge ascendant sagittaire descendant gémeaux, avec pour signe lunaire le capricorne.
Signe chinois : Tigre d'eau et de feu.
Arbres celtiques : Chêne ( cardinal ), Noyer ( singulier ), Saule ( protecteur ), If & Frêne & Érable ( guides ).
Groupe : Alpha, ancien iota indécrottable.
Métier / occupations : Lycéen ( officiel ), photographe ( officieux ) / Photographie, danse, mécanique, couture, gestion d'une auberge.

Physique & autre


Taille : 1m65.
Poids : 559,17 N.
Masse : 57 kg.
IMC : 20,9.
Couleur des cheveux : Blancs. Sans décoloration. Et sans albinisme.
Couleur des yeux : Bleus/gris acier aux impensables reflets améthystes.
Style vestimentaire : Dépend fortement de tes humeurs et de ton emploi du temps. Seule vérité ; tu aimes les vêtements amples.
Pointure de chaussures : 39,5.
Tatouages/piercings : En projet/none.
Allergies : Niet nada zilch.
Gaucher(ère) ou droitier(ère) : Ambidextre. Too bad...
Timbre de voix : Tenor se faisant passer pour un medium dans sa voix de tous les jours.
Des mots ou des phrases que tu utilises souvent : "Salut chaton..." ; "Ne bouges plus !" ; so on and so forth...
Qu’est-ce qu’il y a constamment dans tes poches ? Des confiseries, une sculpture d'ambre représentant un papillon, une fiole contenant du sable blanc très fin, des billes de peinture éclatant au moindre choc, des cartes mémoire.
Des habitudes que tes amis trouvent énervantes ? Des maniérismes ? Prendre en photo la moindre chose qui t'intéresse, t'étirer n'importe où, te stopper une heure face à une couleur en particulier et le joker qui soit énerve d'emblée soit amuse, dire "mouarf, détail sans importance" et embrayer direct après sur la fiche technique d'un atome de manière très, trop, précise.

Personnalité & autre


Type d'humour : Tous. Kink pour le troll, le beauf, le noir, le pourri et l'auto-dérision.
Qu’est-ce qui te fait rire en général ? Tout. Littéralement tout.
Quelle petite chose dans la vie de tous les jours te fait sortir immédiatement de tes gonds ou te crispe ? Rien. Touchez à sa petite soeur et vous n'aurez même pas le temps de capter à quel point une catabase est mille fois plus douce que ce que vous allez bouffer. Parce que vous allez forcément bouffer.
Quel péché capital te représente le plus ? Paresse.
Laquelle des sept vertus te représente le plus ? Modestie.
Introverti, extraverti, ambivert ou omnivert ? Extraverti.
Solitaire ou sociable ? Les deux.
À quoi votre écriture manuscrite ressemble-t-elle ? Moyen-Âgeuse. La première majuscule semblable à une enluminure, les autres tout en arabesques. Quand tu écris vite, ta graphie est penchée ( vers l'arrière ) et ne tient pas dans un carreau mais entre deux des quatre lignes composant un carreau. Dans tous les cas, ta graphie comprend un certain nombre d'arabesques très stylisées et personnelles.

Goûts & autre


Hobbies : Voir occupations plus haut.
Couleur préférée : Rouge sang ( pas le séché, le fluide ). Osez lui dire que c'est du pourpre et le débat chromatique qui s'ensuivra va vous désarmer.
Plat préféré : Oeuf à la coque + lames de pavé noir ( pain ) beurré avec du demi-sel + jus de clémentine.
Parfum de glace préféré : Ça oscille entre café, citron vert, framboise, confiture de lait, coquelicot et thé vert.
Dessert préféré : Hm... difficile... Macarons, tarte au citron vert meringuée, coupe au lait de ribot ( glace au lait de ribon + palets + coulis de Salidou ).
Fruit préféré : Cédrat. Le pamplemousse juste derrière, ex aequo avec le citron vert. Les agrumes de manière générale.
Boisson préférée : Les thés d'Ammaruq, ex aequo avec le café. Et les frappés. Et les cafés/chocolat viennois.
Soda préféré : Diabolo citron vert/mimosa/coquelicot/pamplemousse/anis/pêche. Et le fanta ( au citron, évidemment ).
Alcool préféré : Calvados. Le vrai calva, il insiste sur ce point.
Cocktail préféré : Irish Coffee... à la galloise.
Odeur préférée : La pluie de nuit.
Livre préféré : Belantara Jakarta. Livre/documentaire photo sur la ville de Jakarta, son urbanisme et son évolution architecturale.
BD préférée : Hypathie.
Manga préféré : Jusqu'à ce que la mort nous sépare, HXH.
Film préféré : Il était une fois la révolution ( même si l'histoire le met hors de lui ), Gandhi ( le documentaire de plus de trois heures, uiui ), la Tour Montparnasse Infernale et Karaté Kid.
Film d'animation préféré : Princesse Mononoké, Mulan, Porco Rosso.
Série préférée : Aucune. Si Neal vivait à notre époque, ça aurait été le Jeu de la Dame.
Anime préféré : Black Butler, KHR, Shaman King, Hellsing et, bien évidemment... Psycho-Pass.
Chanson / groupe / genre musical préféré : Ça m'énerve / Kollektivet-TDG-RHCP-ONCT / Tous. Il a kink pour le jazz, le bossa nova, le "classique", le rock, le rap et le métal symphonique.
Magasin préféré : Pelucherie, au Centre Commercial de l'île. Même si c'est une boutique. Détail. Et ses fournisseurs en farces, peintures, scoubidous, perles et gemmes. Oui, gemmes, 'faut bien la soudoyer la Zena.
Marque de vêtements préférée : None, il fait ses vêtements lui-même.
Jeu préféré : Loup-Garou ex aequo avec le clems et le kilo de merde.
Parfum préféré : Mélange d'iris bleue et blanche.
Animal préféré : Kangourou.
Fumeur ? Jamais. Sauf en passif... et encore, même là il se tiendra loin.
Drogues consommées : Alcool. Pas que... mais c'était y a longteeeeemps.

Don & autre


Ton avis sur les dotés ? Des gens, quoi.
Ton avis sur les non-dotés ? Des gens, quoi. Bis.
Comment vis-tu ton don ? Tu le vis. ... bien en général, même si ton don t'exaspère parfois.
Ton éducation sur ton don ? Expéditive mais excellente.
Connaissais-tu les catégories de don avant d'arriver sur l'île ? Tu les avais devinées. Les catégories, pas leurs noms.
Que penses-tu de ceux qui sont dans la catégorie Inclassables ? Que ce sont tous des perchés des synapses. Tu adores ceux que tu as rencontrés, bien sûr. Mais ils sont perchés. En même temps, entre Aaliyah et Zena...
Le meilleur don qu'il t'ait été donné d'observer ? AËLRYNN J'AI JUSTE UN MILLION DE QUESTIONS REVIENS ICI TOUT DE SUIIIITE !
Le pire don qu'il t'ait été donné d'observer ? ... ha.ha.ha. Très drôle. Sors de ton coma, Léandre, enfoiré ! ( Léandre et Louane )
À choisir, quel don aurais-tu eu ? ... tu passes. Il est maso, 'faut croire... mais ce serait entre celui d'Aëlrynn, de Noven, d'Alix et de Léandre.
Gardes-tu ton don secret ou non et pourquoi ? Non parce que c'est impossible.
Est-ce que la découverte du monde des dotés a changé ta vision/perception du monde qui t'entoure ? Absolument pas.
La magie qui t'ait le plus choqué/marqué sur l'île ? Bender. REVIENS ICI ! Autant marqué positivement que négativement, donc.
Que penses-tu du Train ? Du génie. S'il faut le réparer, tu te feras le plaisir d'être le mécanicien.
Comment as-tu vécu ton premier trajet dans le Train, qu'y as-tu vu ? Mi terrestre mi aérien mi marin, tu as eu droit aux trois et tu as a-do-ré !

Intimité


Plus beau souvenir : Huit ans, 24 décembre 2006 à 02:00 du matin.
Plus mauvais souvenir : Huit ans, 24 décembre 2006 à 05:59.
Première cuite : Sept ans, janvier 2006. C'est du propre, ouais... Fun fact : il a vraiment confondu du rhum et de l'eau, ce con.
Premier baiser : Huit ans, 24 décembre 2006... à 00:00.
Première fois : Yup yup. Done. Et ça a été ton plus gros fou rire, accessoirement.
Orientation sexuelle : Asexuel.
Orientation romantique : Tiensçapeutlefaireontentealleromantique.
Genre : M.
Qu'est-ce que tu trouves le plus séduisant chez quelqu'un ? Ce qu'il dégage, ce qu'il sait, comment il exprime ce qu'il sait.
Tombes-tu facilement amoureux ? ... oui sur le moyen terme. Disons que si tu sens qu'un truc est tentable, tu tentes. Soit ça marche, soit ça marche pas. Précision ; Neal serait plus du genre à répondre "l'amour est une pétasse" si jamais ça lui tombait actuellement au coin de la gueule.
Plus grand fantasme : Accompli à sa première fois. Cheh.
Plus grand tue l'amour : Penser qu'un truc peut être tue-l'amour.
Complexe : None.

Portrait chinois


Si tu étais un tissu ? Denim... ou soie batik. Aëlrynn lui a très bien vendu ce tissu, 'faut croire.
Si tu étais un vêtement ? Veston / trench-coat.
Si tu étais un accessoire ? Un sac ou des lunettes de soleil ou un chapeau victorien.
Si tu étais un ustensile de cuisine ? Hm... un gros couteau hyper tranchant, une marise ou une poêle. ... en fonte.
Si tu étais une épice ? Gingembre, cannelle, citronnelle, cumin, curcuma.
Si tu étais une entrée ? Oeufs cocotte avec tranches de foie gras.
Si tu étais un plat ? Lasagnes / pâtes avec saumon et noix / chou farci.
Si tu étais un dessert ? Pièce montée.
Si tu étais une confiserie ? Un bonbon menthe-lavande-tilleul-violette.
Si tu étais un goût ? Sucré-salé. Cheh bis.
Si tu étais un fruit de mer ? Scipions.
Si tu étais un dinosaure ? Un oiseau. Quoi ? Cheshire's smile
Si tu étais un insecte ? Une cigale.
Si tu étais une créature mythique ? Un elfe de la nuit.
Si tu étais une créature légendaire ? L'Ajdahak.
Si tu étais une gemme ? Opale.
Si tu étais un métal ? Aluminium.
Si tu étais un atome ? Néon.
Si tu étais une couleur ? Tu ne serais pas. Donc tu serais une absence de couleur, soit du noir.
Si tu étais une saison ? Automne.
Si tu étais un arbre ? Abricotier.
Si tu étais une fleur ? Mimosa. Soit les gens l'aiment, soit les gens l'aiment mais y sont allergiques, soit ils y sont allergiques tant physiquement que mentalement. Ça le résume bien, le petit.
Si tu étais une planète ? ... Saturne ou Neptune. Si on reste dans le système solaire.
Si tu étais une étoile ? Deneb.
Si tu étais une constellation ? La constellation du petit renard.
Si tu étais un type de ballon ? Ballon de basket.
Si tu étais une œuvre d'art ? Les Nénuphars de Monet.
Si tu étais une musique de film ? Le bon la brute et le truand de Ennio Morricone.
Si tu étais un type de danse ? Danse de ballet.
Si tu étais un signe de ponctuation ? "... !"
Si tu étais une lettre ? Y.
Si tu étais un conte de fée ? La petite sirène. la version indonésienne, encore plus trash que l'originelle.
Si tu étais un film de Spielberg ? Rencontres du 3° type.
Si tu étais un personnage d'Harry Potter ? Luna Lovegood.
Si tu étais un personnage Disney ? La grand-mère de Mulan.
Si tu étais un personnage des DA de Myazaki ? Haoru. À 100%, bordel. Et Haku à 100% aussi mais un 100% moins franc que pour Haoru.
Si tu étais un super héros ? Spiderman.
Si tu étais un super méchant ? Joker.
Si tu étais une citation ? "Be yourself, everyone else's already taken." Oscar Wilde ; "Celui qui cherche la vengeance devrait creuser deux tombes." Revenge.
Si tu étais une erreur de jeunesse ? Ta connerie.
Si tu étais une température extérieure ? 18°C.
Si tu étais une forme géométrique ? Un triangle rectangle isocèle.
Si tu étais un des neuf éléments ? Énergie ou électricité.

Résultats aux questionnaires


Alignement : https://i.servimg.com/u/f15/20/19/94/45/captur12.png
Ennéagramme : Type 1, le Réformateur
Maison à Poudlard : 80% Serpentard, 64% Griffondor, 54% Serdaigle, 42% Poufsouffle.
MBTI : https://i.servimg.com/u/f15/20/19/94/45/captur11.png
Personnalité : https://www.fichedepersonnalite.com/personnalite-1612201440.html#DA-Resumer
Pureté : Tu es salement impur, à 222 mon petit. À 18 ans. Dévergondé. Mais qu'apprend-t-on à la jeunesse de nos jours...
Tempérament : Sanguin à 89 % ; Colérique à 65 % ; Flegmatique à 49 % ; Mélancolique à 28 %.

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Re: Neal's blossom Jeu 4 Fév - 17:21

+1, welcome to the past.

Code:
<center><div class="fondtext"><div class="bordureimg"><div style="background:url('https://i.pinimg.com/736x/90/ed/42/90ed4289304789f6a5b1386433ee74c5.jpg'); width: 460px; height: autopx;"><div style="color:#ffffff;font-size:30px;font-family: 'times new roman';text-shadow:#c0c0c0 1px 1px 0px;text-align:center;padding:40px;text-transform:uppercase;">Titre du RP solo</div></div></div>
<div class="écrittext"> <div class="titretext">XX:XX:XX, jour XX mois année - avec Bidule</div>

Blablabla charabia, ici tu mets le contenu de ton rp solo, ce que tu veux partager tout ça, la vie est magnifique. Je suis censé tenir mon bordel pendant cinq lignes sauf que je ne sais pas même pas combien de lignes j'ai fait et donc j'écris de la merde en barres de nonsense le plus absolu et j'en profite pour faire mon franglais du dimanche du 29 février visiblement. Je suis un peu trop fort pour écrire ces stupidités en fait, je devrais peut-être me reconvertir en "écrivain de vide dans les modèles de fiches", je pourrais faire carrière. Sauf que j'ai pas tellement envie de perdre mon temps même si c'est ce que je fais, là, et je vais juste espérer avoir franchi le cap des cinq lignes sinon je vais me mettre à écrire les paroles de la chanson que j'écoute et personne n'a envie de savoir que j'écoute Mambo n°5. Et je m'arrête là, c'est cadeau. </div></div></center>
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Re: Neal's blossom Jeu 4 Fév - 17:35

18/09/2016


Gotta move on, babe, but I don't know how to cope with this shit


Tu lèves un bras, alors que tes oreilles captent une chanson que tu n’as plus écoutée depuis sept ans. Tu lèves un bras, face à ces miroirs ornant un mur de ta chambre. Tu lèves un bras et vois ce visage troublé, tourmenté, enterré, décomposé. Ce regard qui te fixe, ces lèvres qui s’étirent, cette expression qui te dit que tu ne connais rien de l’être qui vient de lever un bras. Et c’est vrai. Le bras se meut, emporte l’épaule, le buste et la tête. Ce regard se détourne, entraîne le corps dans un volte-face, fixe ton dos dans les miroirs... et rit de tes yeux attristés. Tu fermes tes paupières, détournes ta tête et t’accroupis sur tes pieds, bras entourant tes jambes. La chanson change, ton corps poursuit sa danse sans ton aval, tes lèvres chantent les paroles sans que ta voix ne se fasse entendre. Alors tu laisses tout sortir, Neal. Là, dans ta chambre, chez tes parents, quand tu sais que personne n’est là pour regarder ce cri de détresse que tu lances... tu laisses tout sortir. Cette peur qui taquine ton souffle, cette tristesse qui se fiche de toi, cette joie qui culpabilise ton essence d’exister, cette culpabilité qui plante un clou de plus dans tes yeux, cette vie qui comprime un peu plus ton coeur. Tes mains se serrent dessus dans ta danse et ta voix sort, d’un abandon qui te fait sourire et clore tes paupières.

Sors tout, Neal.
Tout.

Tes jambes alternent entre rythme rapide et rythme lent, tes bras inventent leur propre style de danse, ton expression suit, tes doigts vaporeux flottent avec une précision chirurgicale, tes pieds passent d’une pointe assurée à un pas désinvolte. Et tes mains partent loin pour ramener le ciel vers toi, ramenant l’onde qui délie tes membres. Ces membres qui bougent indépendamment les uns des autres. Cette voix qui sort, légère et implacable, ces souvenirs des oubliettes de ta mémoire. Oui, Neal, ces souvenirs que tu torturais avant même qu’ils ne le deviennent. Ces souvenirs que ta danse exorcise, ces souvenirs qui ne peuvent te hanter vu que tu les as mis sous clefs sans leur laisser une chance d’exister, ces souvenirs qui ont remplacé le rouge de ton sang et auxquels tu n’as jamais accordé un regard. Ces souvenirs. Et ta tête valse en chantant, et tes mains alternent entre immobilité et mouvements lents là où le reste de ton corps se meut rapidement, s’arrêtant pour marquer quelques pauses expressives. Ton front se déride, tes yeux s’emplissent de désespoir quand ils accrochent cette photo céleste, dans ce cadre cotonneux, cachant le plafond. Et ce sourire persiste, Neal. Ce sourire qui te meurtrit un peu plus de l’intérieur, qui part enfin alors que ton visage s’offre momentanément au ciel. Ta geste se poursuit, offrant un pied à la gravité tandis que le reste de ton corps tourne dans la pièce vide. À l’image de ce hurlement de désespoir que personne n’entend, parce que tu ne laisses personne l’entendre. Encore moins l’écouter.

Oui, Neal, tu ne peux plus le nier.
Tu as mal.

Et ce regard qui te fixe, Neal, tu sais très bien de qui il s’agit. Ce regard qui te juge, critique ; ce regard qui ne te laisse aucune chance, aucun pardon, aucune rédemption ; ce regard que ta danse t’oblige à contempler tandis qu’il se moque ouvertement de toi. Ça t’arrange bien de t’en servir pour prendre tes meilleures photos, alors pourquoi ? Les deux mêmes chansons tournent en boucle, te laissant aucune chance de t’échapper, ton corps ne cesse d’être en mouvement sans te laisser une seule porte de sortie parce que la seule que tu peux encore saisir, c’est celle que te donne ce regard qui te fixe dans le miroir. Tu ne peux plus fuir Neal ; même si tes émotions essaient, même si tes sentiments essaient, même si ta raison essaie, tu ne peux plus ignorer cette question. Pourquoi ? Tu n’arrives pas à jouer les stupides quand même ta voix colore son chant du sens de cette question. Quand même tes pas s’allègent, que tes orteils se raidissent sous la pression de ces souvenirs et s’assouplissent grâce à eux. Quand ton dos t’assène le coup de poignard dont tu n’as pas besoin tant tu exprimes enfin l’étendue de ta souffrance.

Et tes yeux restent secs.
Aussi désertiques qu’un ciel sans nuages.

Ta danse continue d’exprimer tes peurs, tes pleurs, conjurant ce que tu aurais dû purifier il y a sept ans déjà. Elle continue, te relève, te fait avancer en te faisant comprendre que cette voie que tu as empruntée, en plus d’être une impasse, se termine par le néant. Et c’est vers ce néant que ta danse te mène, parce que tu ne lui as pas laissé le choix. Tu es en chute libre depuis sept ans déjà, Neal, et c’est en grand jeté que ton corps t’envoie ce constat sans te laisser une chance de l’esquiver. De toutes façons, tu le sais. Tu sais que tu ne peux plus esquiver, que s’il y a actuellement cinq appareils qui te filment c’est parce que tu ne peux plus te défiler. Et tu le sais. Alors tu ne souris plus ; tu finis ta danse. Ta danse avec ce regard scrutateur, ce regard qui se plisse dans les miroirs quand une lueur naît dans tes yeux. Une lueur que tu n’as pas oubliée, que tu n’as jamais oubliée, que tu as déjà arborée sans t’en rendre compte. Que tu as parfois voulu forcer sans succès. Une lueur qui te fait oublier l’espace et le temps, qui te fait oublier le néant dans lequel tu plonges comme un boulet de canon. Ta peur libère ta gorge, ta tristesse rit, ta joie s’est retirée et te contemple, ton désespoir s’est déversé dans les miroirs et les caméras, ta culpabilité a asséné son dernier coup et lâche son marteau sur ton coeur.

Et ta danse s’achève, Neal.
Elle s’achève .

Là, devant cette photo que ton poing n’arrive pas à frapper. Tu soupires, fermes plus fortement les paupières et te redresses. Tu ranges tes caméras dans leurs coffrets, sous clefs, puis tu t’étires en respirant profondément. Sauf que tu finis par revenir... là, devant cette photo que tu n’arrives pas à regarder. Là. Alors ton bras se lève et l’arrache violemment du mur. Alors ton bras se lève et s’empare de ce briquet, de cette soucoupe. Et devant tes lèvres closes, neutres, devant ce regard désertique, tu la brûles et la laisses retomber dans la soucoupe. Et tu regardes les flammes la lécher, consumant ces souvenirs que tu ne veux plus revoir. Tes yeux ne bougent plus, jusqu’à ce qu’un tas de cendres froides trône fièrement sur cette soucoupe que tu prends d’une main. Tu enfermes les cendres dans une fiole, minutieusement, et la poses au centre de la deuxième étagère au-dessus de ton bureau – celle qui est au niveau de tes yeux. Puis tu balances la soucoupe en porcelaine et le briquet qui viennent se fracasser contre la porte de ta chambre. Tu n’y accordes pas un regard, pas une seule attention, même pas une pensée. Ton regard accroche l’horloge sur la porte, t’apprenant que tu as passé toute la journée à danser. Un petit sourire satisfait apparaît sur tes lèvres et tu reprends les patrons de vêtements que tu avais commencé à penser, assis dans une de ces mémorables contorsions dont tu as le secret.

- Neal ? Lance une voix derrière ta porte entrebâillée. Tout va bien... ?
- Plus tard, je bosse.


Ta sœur soupire, sourit, laisse les débris là et sort. Tes oreilles captent les voix de ta famille qui rentre, ton cerveau capte que tu as passé ton dimanche enfermé sans regarder... Tu fixes ton portable, puis hausses les épaules. Après tes patrons.
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