William Hawkrain || La bombe à retardement est arrivée o/

William est un homme qui se sent homme dans sa peau. L'idée de se voir comme une femme ne lui a jamais traversé l'esprit. Pour autant, cela ne le dégoûterait pas de le faire non plus.

02:56:35, mercredi 17 mars 1999 (17 ans)

William est né aux Etats-Unis, dans la ville de Phoenix en Arizona.

Officiellement, William est américain. Mais, officieusement, il se sent plus comme un franco américain puisqu'il a vécu plusieurs années à Paris, aux côté de sa sœur, son beau-frère et son neveu. Il s'agit d'ailleurs de la meilleure partie de sa vie à ses yeux.

Tous les membres de sa famille sont vivants. Du moins, ceux qu'il connaît :
→ Lans Hawkrain (92 ans) : grand-père paternel de William
→ Jeanne Hawkrain (88 ans) : grand-mère paternel de William
→ Alexandre Montgomery (90 ans) : grand-père maternel de William
→ Jennifer Montgomerry (81 ans) : grand-mère maternel de William
→ Eric Morel (63 ans) : Père de Frédéric
→ Nathalie Morel (65 ans) : Mère de Frédéric
→ Joël Hawkrain (70 ans) : Père  de William
→ Charlène Hawkrain (66 ans) : Mère  de William
→ Daphnée Morel (43 ans) : Sœur aînée  de William
→ Frédéric Morel (45 ans) : Beau-frère  de William
→ Benjamin Morel (17 ans) : Neveu  de William

Classe Iota

Lycéen et, plus exactement, en Première série Scientifique. Il a redoublé une classe à cause d'un problème survenu dans son ancien lycée.

Je crois… que c’était du 50/50. Avec mes parents ce n’était pas vraiment la joie, entre mon père qui voulait toujours que je fasse tout ce qu’il voulait sans jamais prendre en compte ma propre volonté, et ma mère qui le soutenait à fond… Franchement, je pense qu’ils m’ont eu beaucoup trop tard et que ça se ressent. Je me sentais beaucoup plus à l’aise avec ma soeur et sa famille qui était bien plus cool malgré quelques déboires avec mon beau-frère Frédéric. Bien sûr, j’ai été éduqué comme aurait dû le faire ma mère par Delphine, et je peux vous dire qu’elle sait se faire obéir, mais je n’avais pas l’impression qu’elle abusait de son rôle. Elle m’a traité comme Benjamin, son fils qui a le même âge que moi. Nous avons grandi ensemble comme deux frères de sang et je dois dire que ça m’a beaucoup aidé.

Ça dépend des membres… ?
Comme dit juste avant, je ne m’entendais pas du tout avec mes parents pour des raisons que j’ai déjà expliquées. Même avec mes grands-parents c’est compliqué parce qu’ils soutiennent leurs enfants à fond ! Ils sont… mmh… vieux jeux, je dirais. Toujours à me montrer que j’ai tort sans m’accorder un peu de raison. Toujours à me reprocher mes résultats en prétendant que je ne suis qu’un idiot et que si je ne me bouge pas je n’aurais jamais de travail. … Ils n’ont peut-être pas tout à fait tort, mais ce n’est pas comme si je ne travaillais pas du tout, quoi.
J’étais bien mieux en compagnie de ma sœur Delphine. Elle est beaucoup plus souple et elle ressemble bien plus à l’image que je me fais d’une mère aimante. Elle m’a éduqué comme elle le fait avec Benjamin, mon neveu que je considère bien plus comme un frère, voire même un jumeau. Par contre, je n’apprécie que très peu mon beau-frère Frédéric à cause de sa tendance à me traiter comme un parasite quand je vivais sous son toit en France. A cause de cette vision qu’il avait de moi, il a tout fait pour me dégoûter de la vie que j’avais là-bas. C’était assez pesant… mais j’ai tout de même tenu bon grâce à ceux que j’aime de tout mon cœur.

On s’est plus ou moins douté que j’ai un pouvoir quand j’ai commencé à deviner ce que les autres pensaient, à faire comme s’ils le disaient à voix haute. Au début, mes parents étaient juste surpris. Mais quand j’étais à l’école, ça a pris beaucoup plus d’ampleur et ils se sont montrés beaucoup plus sévères envers moi. Mon pouvoir est “inutile” à leurs yeux et ça pouvait leur apporter des problèmes.
Comme je ne supportais plus du tout leur comportement vis-à-vis de moi et de mon “don” qui me fait toujours plus souffrir à mesure que je grandis, je suis allé en France. Ma sœur m’a bien plus soutenu avec mon pouvoir et m’a aidé à trouver quelques solutions pour me détacher de ce que je ressentais mais qui ne m’appartenait pas et de ce que j’entendais dès qu’une personne s'approchait de moi. Une solution que j’utilise encore comme une bouée de sauvetage.
Avec Benjamin, nous nous sommes amusés à comparer nos pouvoirs et à les pratiquer ensemble. Être à côté de lui, et à côté de Delphine aussi, était comme une grande bouffée d’air frais parce qu’ils m’ont accepté comme je suis en plus de ne jamais dire ce qu’ils ne pensaient pas. J’ai toujours énormément apprécié leur honnêteté et j’ai ressenti la sensation de pouvoir me poser près d’eux. Même à l’école je pouvais compter sur Benjamin qui était toujours présent quand je faisais une sorte de “crise”, avec des migraines ou que les sensations des autres remplaçaient trop les miennes.

Le jour où j’ai reçu la lettre… Comment dire ça ? J’avais genre trois ans. Je savais à peu près lire et comprendre ce que je lisais, mais je crois que j’étais complètement paumé en lisant l’invitation qui m’était faite. Comme  je ne savais pas trop quoi faire et que je n’ai pas du tout osé demander à mes parents, j’ai simplement répondu “non” à la question qui m’était posée.
Si je n’ai pas voulu en parler à mes parents, c’est déjà parce que je ne voulais pas croire que j’ai un pouvoir, donc que j’écoutais tout le temps ce que pensent les autres. Je ne voulais pas donner raison à mes parents qui, de toute manière, n'avaient jamais tort quoi qu’il arrive. Puis, j’allais déjà dans une école sans compter que je ne voulais pas quitter mes amis comme ça.
Dès que j’ai pensé à tout ça, formant ainsi une réponse négative à la question posée, une nouvelle phrase s’est écrite, disant que la personne comprenait mon choix et que la lettre ne pouvait être vue que par moi seul. J’ai été… ouais, surpris. Complètement sous le choc je pense, même. Même si je connais la magie, voir des mots apparaîtrent tous seuls, du papier devenir tout blanc et tout ça bouger sans que personne ne soit là pour le commander alors que je venais de tout poser sur mes genoux… ça fait beaucoup à digérer. D’autant plus que je ne connaissais que les pouvoirs de ma famille et que ceux-ci ne pouvaient pas faire quelque chose de ce genre. Je le savais pour l’avoir vu de mes propres yeux. Je pense que j’ai mis pas mal de temps avant de me remettre de l’émerveillement et de la peur que j’ai ressenti à la fin de tout ça.
Pour ne pas la perdre tout en me permettant de ne pas trop y penser, sans doute très instinctivement, je l’ai traité comme tous mes trésors et secrets : je l’ai rangée dans une boîte métallique qui contenait avant des gâteaux. Ainsi, j’ai pu la conserver sans jamais réellement l’oublier sans l’abîmer.
[La suite dans la question concernant le voyage en train]

Mes parents sont les premiers à m’en avoir parlé dès l’arrivée de la lettre, notamment pour se vanter d’avoir vécu dans un univers complètement différent et plus “difficile à vivre sous certains aspects”. Je crois qu’ils voulaient juste nous montrer que nos “petits tracas” ce n’était rien face à ce qu’ils ont pu vivre. … Je n’en suis pas sûr, mais il me semble que mes grands-parents (‘ne me demandez pas lesquels, je ne sais plus) m’en parlaient aussi quand j’étais petit. Mais eux le décrivaient un peu plus comme une île enchantée sur laquelle on voyait plein de trucs merveilleux. A savoir qui avait le plus raison… Je suis encore en train de le découvrir.
Quant à comment ma capacité a impacté ma vie… Je n’ai pas envie d’en parler…
… Ce truc ne m’a apporté que de l’angoisse, de la souffrance, plus de reproches de la part de ma famille et énormément de confusion. Je ne suis pas sûr de pouvoir faire confiance à mes propres sentiments. En plus de ça, je m’attends toujours à ce que tous ceux qui s'approchent de moi soient tous des faux-culs. Je ne supporte plus tout ça. Comment ça a affecté ma vie ? De la pire des manières ! Voilà ! Et maintenant je suis obligé de vivre loin de ceux que j’aime et en qui j’ai confiance juste à cause de ce “don” comme vous dites ! C’est une malédiction !  
Une malédiction et rien d’autre…

J’étais aux Etats-Unis pendant mon enfance. C’est donc aussi là-bas que j’ai passé ma scolarité jusqu’à la fin de primaire. Puis, je suis allé en France, chez ma sœur et sa famille, pour commencer le collège. Mon intégration a été un peu difficile à cause de la barrière de la langue même si j’avais commencé depuis longtemps à apprendre le français en correspondant avec Delphine et Benjamin.
J’étais vu comme un enfant étrange, voire même un schizophrène puisque, pour les autres, j’entendais des voix qui n’existaient pas. Les seuls “amis” que j’ai eu sont ceux qui voulaient surtout être avec mon neveu. D’ailleurs, le fait que j’ai le même âge que Benjamin alors que je suis son oncle a aussi été un grand sujet de railleries. C’était compliqué de le supporter.
Au lycée, en entrant en première, j’ai choisi d’aller en Scientifique parce qu’on m’a dit que c’était ce qui me correspond le mieux malgré mes résultats scolaires très moyens puisque je ne sais pas du tout ce que je veux faire de ma vie. A vrai dire, je ne sais même pas si je vais arriver à travailler avec ce pouvoir.
Mes notes n’ont jamais été réellement bonnes. Personnellement, je m’ennuie en cours et la faculté de lire les pensées ne m’aide pas franchement à trouver un intérêt dans ce qui est dit en classe. Qui donnerait de l’attention à une explication parasitée par l’envie de se maquiller des filles et les railleries d’autres ?
D’ailleurs, ces mauvais résultats m’ont amené à avoir droit de passer un test de QI pour tenter de savoir si je suis une personne à Haut Potentiel Intellectuel. Manque de bol pour eux, j’étais tout simplement mauvais et mes résultats sont à peine dans la moyenne. Mais, encore une fois, comment me concentrer quand le médecin se plaint tout le temps d’être là ? J’étais tout autant blasé que lui !

J’ai décidé de rester dans la même filière. Par contre, je suis obligé de rester en classe de Première parce que mon ancien lycée m’a renvoyé en m’obligeant à prendre le reste de l’année pour “me reprendre et réfléchir à mes actes”. En gros, ce fut une année quasi sabbatique que j’ai dû passer aux Etats-Unis, avec mes parents qui n’ont eu de cesse de m’en mettre plein la tronche. Comme si j’avais besoin de ça…
Du coup, pour vraiment répondre à la question… Je viens juste de commencer mon année, alors comment puis-je savoir comment se passe ma scolarité ? Mais si vous y tenez : c’est une purge ! Une catastrophe ! Et la raison, je vous la donne en mille : j’enchaîne migraines et crises à cause de mon pouvoir. Vivement que ça “évolue” !

Bon, je n’arrête pas de le dire depuis le début : j’ai vécu aux Etats-Unis et en France.
En plus de ça, pendant ma Quatrième, j’ai fait un voyage en Italie dans le cadre des cours. C’était très intéressant puisque ça m’a permis de mieux prendre conscience du passé tumultueux de ce pays à cause du Vésuve et le danger qu’il représente. J’ai aussi énormément apprécié les peintures au plafond de la Chapelle Sixtine entre autres. Franchement, c’était un beau voyage. J’essaie d’en garder le meilleur souvenir possible malgré les problèmes qui sont survenus à cause de mon pouvoir qui me pourrissait déjà de plus en plus la vie.

Alors, déjà, faudrait que j’explique comment et pourquoi j’ai accepté…
Même si je ne l’ai jamais rouverte avant, je n’ai pas oublié la lettre que j’ai reçue alors que j’avais cinq ans. Je l’ai laissée avec mes trésors que je gardais avec moi. La boîte m’a même suivi jusqu’en France ! Et c’est après mon retour aux Etats-Unis, avec des parents totalement furieux à cause de mon “mauvais comportement”, et l’angoisse de ce que j’allais faire à l’avenir, que j’ai fini par ouvrir ce courrier vieux de douze ans. J’ai relu les mots s’inscrivant sur le papier avec plus de calme que la première fois et, surtout, j’ai essayé de réfléchir à tout ce que ça impliquait. Par exemple, certes, j’allais m’éloigner de mes parents intransigeants qui se moquaient bien de comment je me sentais, mais je ne verrais peut-être plus ma soeur et mon neveu… J’ai pris en compte qu’en restant là je ne les verrais pas plus, mais surtout qu’on me proposait apparemment de travailler sur cette malédiction nommée “pouvoir”. J’ai pris beaucoup de temps pour peser le pour et le contre avant d’accepter. Je n’avais pas besoin de l’accord de mes parents étant donné qu’ils voulaient absolument m’y envoyer. Et ils m’ont même donné un chèque en me disant que j’avais intérêt à être en classe Alpha.
Finalement, comme ils m’ont expliqué le fonctionnement de cette lettre, ce qui s’y trouve, à quel moment, etc, j’ai pu m’en sortir jusqu’au moment du départ. Je n’ai pas attendu pour appeler le train : je l’ai fait que j’ai passé le pas de la porte de ma maison, pressé de quitter mes parents et de changer d’air.

J’étais seul dans le train, mais ça m’a fait du bien. Ces deux heures de voyage m’ont permis de me reposer pleinement, sans pensées parasites, sans la pression de ma famille, sans la crainte de ce que j’allais encore vivre. Je crois que j’étais tout simplement éreinté. Tant et si bien que je ne me suis pas posé la question de comment était le paysage. Je n’ai appris que plus tard que certains avaient pu voir le fond des océans et d’autres avaient eu le droit à un voyage spatial. Au pire, ce n’est pas grave, je n’aurais qu’à faire attention quand j’irais rendre visite à Daphnée et Benjamin pendant les vacances. Il paraît que c’est possible.

Pour continuer ma scolarité avant tout. Mais, peut-être surtout dans l’espoir de maîtriser mon pouvoir et ne plus entendre tout le temps les pensées de tous ceux qui s’approchent de moi dans un rayon de deux mètres. C’est pénible, fatiguant, horrible ! Aussi, je voulais absolument m’éloigner de mes parents qui, de toute manière, voulaient que je vienne sur l’île. Alors c’est tout bénéf’ pour moi.

Étant un lycéen au sein de l’académie Merille, je suis également logé là-bas. C’est chiant puisque je dois me coltiner les pensées de mes colocataires. D’ailleurs, c’est encore mon pouvoir qui m’empêche de faire ce que je voudrais. Mais bon, ce n’est pas comme si j’étais là depuis plus de quelques mois. Il est trop tôt pour me faire un réel avis sur la question…
Quand je me suis réveillé dans le train et que j’ai remarqué l’endroit où se trouvait la gare, je me suis demandé si ça leur aurait fait du mal de me prévenir de ce genre de “détails”. Pareil pour les différences entre les transports d’ici et ceux dont j’avais l’habitude. Et encore, je n’ai pas tout vu. Et j’ai l’impression que plus je vais en apprendre sur cette île, plus je voudrais retourner en France… Le pays me manque déjà, même si Paris ce n’est pas vraiment le top non plus. Enfin… J’ai l’habitude des grandes villes. Je serais bien plus dépaysé en campagne, je pense.
Concernant l’hymne nationale obligatoire… Comment dire ? C’est chiant puisque ça me prend du temps que je voudrais utiliser pour mon entraînement quotidien. Mais, bon, je ne suis pas bon juge en ce qui concerne les us et coutumes d’un endroit. Heureusement que j’ai appris la Marseillaise avec Benjamin. C’est peut-être le seul truc que je dois à mon beau-frère puisque c’est lui qui nous a forcé à l’apprendre en prétendant que c’était une tradition chez lui. Bien entendu, il voulait juste me décourager et m’amener à rentrer aux Etats-Unis.
En en parlant, j’ai été estomaqué en remarquant le peu de jours fériés qu’on a ! Sérieux, ils aiment autant travailler que les asiatiques (ouais, ceux qui ne dorment que quatre heures par nuit et que c’est normal pour eux parce qu’ils sont dévoués à leur entreprise). Mais je dois dire que les quelques traditions dont j’ai entendu parler sont pas trop mal, plutôt sympa, même.

Je ne suis pas intéressé par les rumeurs en général. Pourtant, j’en écoute des centaines par jour rien qu’en marchant dans des couloirs bondés, ou même dans la rue. Alors, pourquoi irais-je sur un blog ainsi. Enfin… peut-être qu’un jour j’irais voir ce qu’on dit sur moi si j’apprends que je suis la victime de rumeur.
… Je me demande si je serais capable d’apprendre qui est cet Anonymouse avec mon pouvoir. Après tout, cette personne doit bien penser à l’écriture de ce fameux blog, non ?

J’en ai entendu parler par-ci, par-là, sans plus. Au pire, ça va m’aider à mieux maîtriser mes pouvoirs ou à voir plus souvent ma famille ? Non ? Alors je n’en ai rien à carrer.

Je n’ai pas spécialement envie de me faire un avis biaisé sur des personnes que je n’ai jamais rencontrées. Je veux dire, il peut y avoir des rumeurs, des articles, des mots, des interviews ou autres sur eux, cela n’est pour moi que du vent. C’est comme une première impression : il vaut mieux ne jamais s’y fier.
Hein ? Comment ça je suis faux-cul ?! Parce que je… Hé !! Une personne qui ne dit pas ce qu’elle pense et, pire qui dit exactement le contraire de ce qu’elle pense, ce n’est pas une première impression mais de la réalité. Cela signifie qu’on ne peut pas lui faire confiance ! C’est pire quand ladite personne a de mauvaises intentions ! Puis ce n’était pas comme si je n’avais pas assez ramassé les pots cassés, n’est-ce pas ?

Je n’ai pas encore eu la chance de me pencher dessus. Mais ça pourrait être pas mal que j’en fasse pour me changer un peu de ma routine. Enfin, du moment que c’est dans mes cordes et que je ne suis pas obligé de faire équipe. Par contre, je ne me concentrerais peut-être que sur les quêtes. Je me vois mal expliquer pourquoi je voyage dans le monde alors que je suis mineur et que je ne maîtrise pas mon pouvoir. C’est un coup à ce qu’il m'arrive malheur.

→ Depuis que je suis tout petit, je garde avec moi une boîte métallique avec plein de “trésors” dedans. Ce sont surtout des souvenirs de moments importants qui se sont passés dans ma vie. Par exemple, il y a des coquillages venant de toutes les plages que j’ai visité, enveloppés dans un petit sac qui contient également des notes sur ce souvenir.
→ Certains soirs, chez mes grands-parents, on regardait des diapositives relatant les voyages qu’ils avaient fait. Lors d’une de ces soirées, le lecteur de diapositives a pris feu ! C’est ce jour-là que j’ai fait ma première crise migraineuse à cause de mon pouvoir à cause de la panique de tout le monde.
→ La première fois que j’ai rencontré mon neveu, je m’attendais à trouver un petit bébé dans les bras de ma sœur. J’ai eu un choc de me retrouver face à un petit garçon ayant le même âge que moi. J’ai cru à une blague. J’ai été forcé de comprendre que ce n’était pas le cas. Malgré tout, le caractère sociable de Benjamin et ses pensées cohérentes, calmes, m’ont permis de le voir comme une personne avec qui je voulais m’entendre. Finalement, nous sommes comme des frères.

Mercredi 17 mars 1999 → Naissance de William à Phoenix, Etats-Unis.
Dimanche 17 mars 2002 → Anniversaire des 3 ans.
Lundi 8 septembre 2002 → Première utilisation de son pouvoir de lecture de pensées.
Mardi 9 septembre 2002 → Réception de la lettre de l’académie Merille.
Lundi 17 mars 2003 → Anniversaire des 4 ans.
Vendredi 22 août 2003 → Début des problèmes causés par son pouvoir (lecture trop importante et migraines de plus en plus fréquentes).
Mercredi 17 mars 2004 → Anniversaire des 5 ans.
Lundi 25 avril 2004 → Découverte réelle de la possession d’un pouvoir par William parce que celui-ci prenait de plus en plus d’ampleur. Ce sont les parents qui s’en sont finalement rendu compte et le lui ont démontré que c’est le cas.
Lundi 6 septembre 2004 → Rentrée en Kindergarten, l’équivalent de la Grande Section de maternelle aux Etats-Unis.
Jeudi 17 mars 2005 → Anniversaire des 6 ans.
Lundi 5 septembre 2005 → Entrée à l’école primaire, au premier Grade, l’équivalent du CP aux Etats-Unis..
Samedi 17 mars 2007 → Anniversaire des 8 ans.
Mardi 10 avril 2007 →William commence à être de plus en plus seul à l’école. Sa famille lui met de gros coups de pression à cause de ses résultats scolaires qui sont toujours plus bas malgré des notes excellentes dans certaines matières, et son pouvoir qui devient de plus en plus lourd à porter. Les pensées des autres sont plus claires que jamais et les enfants ne comprennent pas ce que vit William.
Mercredi 17 mars 2010 → Anniversaire des 11 ans.
Vendredi 23 juillet 2010 →Déménagement chez sa sœur Delphine à Paris, en France, dans l’espoir de fuir un peu ses parents et avoir un peu de soutien.
Lundi 6 septembre 2010 → Entrée au collège en France, en classe de 6ième.
Samedi 17 mars 2012 → Anniversaire des 13 ans.
Mercredi 9 mai 2012 → Test de QI chez un spécialiste suite aux conseils du CMPP (centre médico-psychiatrique pour enfant) pour savoir si William est un surdoué non-diagnostiqué. Avec un résultat inférieur à 130 au test, l’idée que cela puisse être possible a été abandonnée et les recherches concernant un potentiel problème psychologique expliquant ses mauvais résultats scolaires ont été abandonnées.
Dimanche 17 mars 2013 →Anniversaire des 14 ans.
Lundi 2 septembre 2013 →Entrée en classe de 3ème.
Dimanche 17 mars 2014 →Anniversaire des 15 ans.
Vendredi 11 juillet 2014 → Obtention du brevet des collèges, sans mention.
Lundi 1er septembre 2014 →Entrée au lycée en France, en classe de Seconde malgré le conseil du corps enseignant pour qu’il redouble une classe afin d’améliorer son niveau scolaire. La proposition a été vivement rejetée par William même s’il avait la possibilité de ne pas repasser le brevet.
Mardi 17 mars 2015 →Anniversaire des 16 ans.
Mercredi 10 juin 2015 → Bagarre avec un camarade d’école.
Mercredi 17 juin 2015 →Renvoie définitif du lycée.
Lundi 21 juin 2015 →Demande des parents de William à la mairie si leur fils peut aller à l’académie Merille.
Samedi 27 juin 2015 → Retour aux Etats-Unis.
Lundi 13 juillet 2015 → Réception d’un courrier prétendant que leur fils a déjà reçu la lettre d’inscription pour l’académie Merille.
Mardi 17 mars 2016 →Anniversaire des 17 ans
Mardi 12 juillet 2016 → Acceptation de William pour aller à l’académie Merille.
Mercredi 17 août 2016 → Réception des résultats du concours d’entrée, donc de la question annonçant la possibilité de départ.
Dimanche 21 août 2016 → Arrivée sur l’île de Corail après deux heures de trajet.
Samedi 3 septembre 2016 → Rentrée à l’académie Merille, dans la classe Iota.