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Tag b02841 sur Merille Academy - Page 2 Pj60Sujet: Hangover || ft. Tits ♥
Balthazar de Montgomery

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Rechercher dans: Boîtes de nuit   Tag b02841 sur Merille Academy - Page 2 Icon_post_targetSujet: Hangover || ft. Tits ♥    Tag b02841 sur Merille Academy - Page 2 EmptyMar 2 Mar - 15:06
We didn’t realize
we were making memories

UESH.
D'OU T'ETAIS UN LEGENDAIRE TOI ?


Ah nananana. T'étais plus que ça ! T'étais un méga légendaire shiny rose pute ! Et toc ! Après ouais, t'lui accordais, t'avais toujours été un génie. L'plus grand qui soit, mais personne le reconnaissait. Bande de merdeux, pfeuh. T'étais trop haut pour eux. Regarde la, elle, elle saisit l'essence de ton art ! Ou l'vomi de ton art. Tu rendais tout cyber-quelque chose ! Après les cyber poneys, les cybers artistes, l'cyber vomi ! Ouais ! Tu vas faire une révolution toi ! Secouer cette société de gueux, là. T'affichais un air fier, l'estomac encore en route pour la capitale, hésitant entre te faire faire les rivières pourpres décolorées sur l'sol ou sur l'canari qui s'vantait tellement qu'il s'en pétait la gueule. HA-HA !

Tu captais même pas qu'elle était à poil à galérer bien moins que toi à laver ses fringues. Toi tout c'que tu retenais, c'était qu'elle t'avait nommé génie. Et ça, t'en était putain d'fier. T'as toujours été con comme tes pieds, alors qu'une meuf pétée te le dise, ça t'fait un truc. Ça t'faisait un bien fou à ton ego qui avait laissé tomber l'idée d'avoir un cerveau un jour. T'étais juste bon à remplir les tâches de merde car t'savais pas réfléchir.

« J'sais pas pour l'gps mais par contre faudrait arrêter d'me gicler d'ssus l'canari ! »

Pas qu'elle savait pas laver ses fringues... Mais si carrément ! Toi au moins t'lavais les murs de pierres sans l'arroser. Et justement, force de frotter, tes mains glissaient et venaient arroser la demoiselle dans un rire étouffé entre te retenir de gerber dans l'eau ou hyperventiler comme une grosse merde. T'étais si hilarant, fallait s'le dire ! Tellement que même elle tanguait comme un bateau qui v'nait d'essuyer plusieurs tirs de boulets. Bon dans les faits, vous étiez les boulets mais c'pareil. Vous partez pas bien loin et vous coulez lamentablement. Mais ouais, c'tait sûr qu'ils avaient tout enlever pour emmerder des cas comme vous.

Tu te concentrais au maximum, captant après des décennies que tu lavais l'mur et non tes habits. Bordel, c'que t'es con, Bal. Après un long moment silencieux pour éponger la gerbe bicolore du canari, tu étendais tes fringues, ton attention captée par autre chose. C'est qu'elle avait de la réserve, la demoiselle ! La voilà qui te montrait une bouteille de dingue qui dépotait ses grands morts. Elle sortait ça d'son soutif magique elle aussi ? Bon dieu, elles ont quoi toutes ces nanas avec ce soutif ? Pourquoi ils font pas ça pour les mecs ? Genre ton coffre fort du fion là ? Il peut pas chier autre chose que des nesquik ? Tu soufflais dépité, détaillant le trophée de Titi. C'vrai qu'elle était sacrément belle. T'pourrais la revendre une jolie somme si elle te la donnait... Ou alors tu pourrais la lui chourer ?

« Nan mais cette île de merde veut la mort d'tout l'monde, j'crois. Y'a rien qui file droit comme c'est vendu sur leur p'tit papier mensonger. J'croirai voir les têtes de bite qu'on s'tape comme présidents chez nous. Fin entre un canard possédé qui veut construire un p'tain d'mur... Tu t'rends compte ? Un mur ! Et pourquoi pas un mur anti-cons ?! Ça servirait au moins ! »

Tu explosais de rire, perdant ton air faussement offusqué et réprobateur, passant outre le supplice de la malheureuse bouteille de vodka qui suffoquait entre les seins de la tête bicolore. Si c'est son kink les bouteilles, tu respectes.

« J'm'en tape que tu sois libre... A moins qu'tu sois une banque ou une jolie liasse ou qu't'sois verte, j'suis pas intéressé. Ou alors faut payer cher, ma p'tite dame ! C'est chiant les relations, les gens. Ils attendent trop d'toi et t'peux plus faire comme t'as envie. La thunasse elle au moins, elle te fout la paix sauf quand t'en as plus ! »

Tu marquais un arrêt, t'engageant dans un duel se regard avec la jeune femme, les bras fermement posés sur tes genoux. T'essayais, hein. Parce que t'avais la bile qui remontait encore et ce fut avec une grâce sans pareille que tu lui mettais ta main dans la tronche en guise de stop pour détourner le visage aussitôt, un rot truculant sortant de ta bouche. Oh bordel, t'allais niquer les briques de la fontaine à c'stade.

« Wooops, pardon Titi ! T'as dit action ou vérité, ah ? Bah tien, vu que t'es d'jà parée, action ! Tu termines toutes tes phrases en « miaaaaaaou » ! »

Tu levais tes mains en signe de griffes, catwoman désabusée qui venait de s'enfiler 6 verres de GHB et qui tentait d'savoir si c'était bien ses mains ou une hallucination.
@Titan L. Huygens // te gerbe dessus en #b02841


Tag b02841 sur Merille Academy - Page 2 Pj60Sujet: Hangover || ft. Tits ♥
Balthazar de Montgomery

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Rechercher dans: Boîtes de nuit   Tag b02841 sur Merille Academy - Page 2 Icon_post_targetSujet: Hangover || ft. Tits ♥    Tag b02841 sur Merille Academy - Page 2 EmptyMer 24 Fév - 14:57
We didn’t realize
we were making memories

L'canari de ton albatros.
Ou plutôt le vomi d'ta veste.


Ça sortait aussi vivement du coeur qu'une bonne chiasse après un indien. Comme ta poésie, aux oubliettes.

« MAIS BORDEL TU M'A GERBE D'SSUS TITI ! »

Tout ça parce que tu lui avais claqué le cul au canari, il avait décidé de rejouer TWD version sac à gerbe pour venir s'échouer à ta jambe, l'alcool lui sortant par les trous d'nez. Alors forcément que t'étais vert. Genre littéralement mon gars ! Non seulement le canari venait de repeindre ton pantalon, mais ton bomber n'avait pas été en reste. Et putain, c'est que ça dépote niveau odeur. T'voyais déjà les pavés de la rue se décoller un à un et fuir. Et c'en fût trop. Alors que t'essayais de décrocher Titi la palourde de son rocher - ta jambe -, ton estomac se vengeait de la façon la plus classe qui soit.

Un magnifique rot te remontait au gosier, ta main venant maladroitement fermer tes lèvres par réflexe. Pire réflexe possible. Tu te penchais soudainement, venant à ton tour repeindre la demoiselle avec tout l'alcool que t'avais bu. Par chance, t'avais tourné la tête, n'arrosant que sa veste sur laquelle logeait à présent une magnifique diagonale. Après la diagonale du vide, t'avais inventé la diagonale de la bile. Ou du bide.

Le bon gros bide.
Le flop atomique.


Tu venais rire de façon saccadée, la pointant du doigt ; Nelson fier de sa vengeance impromptue.

« HA-HA ! CHUIS UN ARTISTE MOI AUSSI TACRU ?! »

Seconde secousse, conservant tes lèvres closes cette fois-ci pour courir du mieux que tu pouvais loin de la demoiselle qui à ce stade, devrait se munir de rame tellement t'allais l'arroser. Sauf que. JUSTEMENT, TITI LE CANARI. IL ETAIT ACCROCHE A TOI. Et dans ta course brusque pour pas te gerber d'ssus, t'avais oublié ça. Et puis t'étais totalement pété, fallait le dire. Alors toi, courir, bourré ? Et ta mère aux JO, on en parle ? Le bout de tes converses venait frapper une pierre déchaussée, te faisant chuter de tout ton poids dans un son des plus glorieux. Glouton qui lâchait le rot et le vomi de sa vie ; tremblement de terre truculent qui décrocherait même la lune des cieux.

Déjà que tes couilles étaient des knackis rabougries... A  présent, c'était ton corps entier. C'que le sol était bas. Si bas. T'étais là, Patrick en devenir avec son éponge Bicolore, même si clairement avec son rose, c'tait elle Patrick et toi Bob. Sauf que vous étiez en rien des éponges. Ou alors des éponges tellement pleines qui fallait bien qu'elles recrachent tout à un moment ou un autre. Tu lorgnais un moment la route et les lumières dansantes, profitant de la sensation fraîche du vent. Fallait que t'oublies la sensation glacée de ta propre gerbe sur tout ton corps en plus de celle de Titi.

Nouvelle remontée de bile, serrant les fesses le plus fort possible pour tout ravaler. Bordel, t'as la classe ou non, Bal ? Ce fut après quelques longues minutes que tu arrivais à te redresser, tanguant comme un bateau à la dérive. Tu commençais dès lors à te désaper. Tu schlinguais tes grands morts. T'étais mieux en calbut. En plus c'tait ton calbut de banquier, avec le p'tit coffre fort sur les fesses. Tu l'adorais c'lui là.

« Putain Titi... J'crois que je vole. Ou que la Lune chute. Ou que j't'ai tellement gerbé d'ssus que j'ai résolu la baisse des eaux ! J'suis un génie putain ! »

Tu t'esclaffais, manquant de te rétamer une fois encore, apercevant au loin ce que tu pensais être ton Graal.

« Oh bordel... »

Tu venais saisir Titi la carpette par le bras, la traînant à ta suite, pointant la fontaine publique qui se dessinait face à vous.

« Mate-moi ça, Titi ! On vient de trouver notre laverie ! »

Tu venais aussitôt y jeter tes affaires, commençant gauchement à vouloir les rincer sans compter ton reflet qui danse, les pavés qui se barrent, la lune qui se prend pour Zébulon et ton équilibre à chier. T'allais encore gerber, si tu continues. En plus de passer pour un clochard à poil qui essaie de se laver mais qui en réalité lave les galets de la fontaine.

« Ils auraient pas pu foutre de la lessive, ces têtes de bite ? »

Long soupir.

« T'aurais pas un truc à boire, j'plus rien sur moi..... »
@Titan L. Huygens // te gerbe dessus en #b02841


Tag b02841 sur Merille Academy - Page 2 Pj60Sujet: Hangover || ft. Tits ♥
Balthazar de Montgomery

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Rechercher dans: Boîtes de nuit   Tag b02841 sur Merille Academy - Page 2 Icon_post_targetSujet: Hangover || ft. Tits ♥    Tag b02841 sur Merille Academy - Page 2 EmptyDim 14 Fév - 18:35
We didn’t realize
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PARDON ?
KEUWAH.


BIEN SUR QUE TU SAVAIS LIRE LES ACTES DE PROPRIE- MAIS BORDEL QU'ELLE TE LAISSE PARLER LA PIE LA.

D'où t'es un bulot à présent ? Y'en a marre, faut qu'elle se décide la madame ! Elle est aussi indécise que son bébé dans le mixer là. Sérieusement, y'avait qu'elle pour entendre ça. T'étais la grâce, l'élégance, une voix claire et parfaite ! Le meilleur albatros qui soit ! Qui était-elle pour juger ? Une professionnelle des albatros ? Ton cul, oui ! Parlant cul... Pourquoi il répondait pas ton ami en ferraille ? Sérieux, t'avais été le mec le plus charmant de la planète - déjà que tu lui as pas roté à la gueule, un miracle - et lui refusait de te répondre ! Alors tu restais là à tournoyer autour, lorgnant la crêpe bicolore saluer tu ne sais quel esprit de sa main dans le vide. C'est fou c'qu'elle est rigolote celle-la ! Et en plus par tu ne sais quelle magie, elle est à présent accrochée au même lampadaire que toi. Mais cette femme est une magicienne ! T'as juste détourné les yeux et bim, elle est là ! T'es impressionné, sérieusement. Ou juste tellement pété que tout t'impressionne. T'es ce gosse qui s'égosille devant le dernier vaisseau lego sorti.

« Alors tes parents étaient des réveils ?! »

Lâchais-tu sincèrement à sa réponse. Bah quoi Tiiiiiit... Toi ça t'fait penser ou à une paire de seins ou à un putain de réveil trop strident le matin. Genre ceux que tu jettes depuis le troisième et qui même éclaté au sol continue de hurler. Machines du Diable, qu'il vous dit. Puis bon, lui dire que ses vieux étaient une paire de seins... Bonjour la gueule de la paire de miche. Rabougrie et tassée au possible... Pire que des couilles froides. Tu manquais de te vautrer quand la demoiselle bicolore se laissait chuter de tout son poids sur toi, te parfumant de ses effluves au rhum. Si c'était pas pour elle, t'aurais pas retenu une fois de plus ton estomac de descendre sur ses talons. Faut croire qu'à ce moment précis, tu l'aimais bien la petite dame. Puis elle aussi, essayait de faire avouer à Joe le lampadaire son secret pour danser aussi bien ! C'tait forcément une bonne personne.

« Ah bah, Titi l'canari faudrait p't-être racheter des fiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiileu-

Voilà qu'elle te traînait sans que tu puisses lui conseiller les meilleurs câbles asus que t'avais en tête. T'avais vu ça à la télé sur youtube, un mec qui se faisait des millions juste en démontant des cannettes et des sachets de bouffe... C'tait sûr, t'allais facilement trouver des nouveaux raccords pour la tête bicolore. T'étais tellement pris à compter tes doigts et chercher une canette à démonter pour la vendre, que t'avais pas bité les voix montantes des videurs. C'qu'ils sont relous ceux-là. Si tu peux même plus danser avec une amie sur un CONNARD DE LAMPADAIRE QUI TE REPONDS PAS, ça l'fait pas. T'explosais de rire à sa voix. Un rire tonitruant ; peu discret, qui ferait ouvrir les volets de n'importe quel gus dans le coin. C'était quoi cette racaille du 93 là ? T'en venais presque à t'étouffer, manquant de définitivement vider ton contenu sur les dalles pavées du chemin. Bordel, c'est que tout danse mieux que toi. C'pas juste...

« Azy Francissette, ton 07 lààààà. Allez s'teuplait madaaaaame. »

Balançais-tu du tac au tac à Titan sur le même ton qu'elle avait usé un peu plus tôt. Toi aussi tu savais très bien faire des voix autres que la tienne. C'tait marrant et les gens aimaient pas souvent. C'comme l'accent du Sud, là. Ca t'as pris des années pour le faire à merveille. Sans mourir. Soudainement tes yeux s'écarquillaient. Une myriade de barrières. Toutes plantées devant vous. N'attendant que vous pour un rodéo.

DES CYBER PONEYS.
DES PUTAINS DE CYBER PONEYS.

Tu sentais la jeune femme t'abandonner pour se hisser avec une grâce digne d'un poulpe sous acide sur la barrière. Et là encore, magie. Cette meuf est vraiment magicienne, c'pas possible ! Des selles, des bombes,  tout ! D'où sortait-elle cela ? D'un soutif magique comme une vieille connaissance qui y foutait des tanks ?! SORCELLERIE, DIS-TU ! Tu te précipitais à ton tour vers les cyber poneys, manquant une dalle. Puis deux. T'écrasant au sol dans un bruit peu gracieux. Le genre d'un t-rex qui a une chiasse monumentale. Heureusement pour toi tu t'es pas encore chié d'ssus ni vomis d'ssus. Safe plan ! Tu rampais alors façon soldat Ryan jusqu'au dit cyber poney pour y grimper tel un gros sac qui se traînait constamment vers le bas.

« MAIS C'EST QU'ILS SONT NULS CES CYBER PONEYS ! ILS AVANCENT PAS ! »

Manquant de chuter de nouveau, tu venais enlacer la barrière d'un bras pour attraper maladroitement la cravache afin de donner un petit coup à la dite monture. Ils font comme ça dans les films, ça va forcément marcher ! Devant ton échec cuisant, tu décidais de laisser tomber et de te mettre debout sur la selle ; tanguant comme un trois mats qui essayait de ne pas couler, mimant un chapeau de cowboy sur ton crâne.

« ♪ If it hadn't been for Cotton-Eye Joe, I'd been married long time ago ! Where did you come from, where did you go ? Where did you come from, Cotton-Eye Joe ? ♪ »

Et te voilà qui criais à plein poumons, un chant totalement faussé. Pas grave, t'es bourré, tu bites rien. Justement. Tu bites rien. Et voilà que ton pied prenait subitement congé, te faisant brusquement chuter en arrière. Ni une, ni deux, tu venais t'accrocher à la barrière de l'artiste dans un espoir de sauver tes boules de la future castration qui arrivait.

En vain.
Douleur vive, t'arrachant un cri peu viril, vrillant dans les aigus. Et si cela n'avait pas suffit, ta cravache avait joyeusement ripée contre les fesses de la jeune femme.

PUTAIN TES COUILLES.
@Titan L. Huygens // perd ses couilles en #b02841


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Balthazar de Montgomery

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Rechercher dans: Boîtes de nuit   Tag b02841 sur Merille Academy - Page 2 Icon_post_targetSujet: Hangover || ft. Tits ♥    Tag b02841 sur Merille Academy - Page 2 EmptyMer 10 Fév - 17:28
We didn’t realize
we were making memories

Attends, quoi ?
Elle venait de t'en lâcher un plus gros à la tronche ?

Genre, elle ?
Ce petit machin bicolore aussi élégant que toi qui décolle des tapisseries ?

COMMENT ?
KEUWAH ?!

IMPOSSIBLEUREUH. - lis avec un accent japonais l'ami.e sinon mate Lennon -
T'es pas d'accord là. Vraiment pas.

Alors t'inspires et le temps qu'elle se remette de son décollage express de dalles, tu viens gentiment lui chatouiller les narines de ton mix rhum arrangé à la san-pellegrino - et non -ni, on t'a grillé Lupin - aux nuances subtiles de vodka et... T'avais foutu quoi déjà dedans ? C'est vrai, t'en sais rien. C'tait pas tes verres. Mais les leurs. Ils avaient pas qu'à te faire confiance aussi là. A laisser traîner leurs déchets partout quand t'es dans le coin. Un verre abandonné est un verre pris. Clairement. Et si y'avait un truc pas net dedans, tant pis. T'aurais passé une encore meilleure nuit ! T'imaginais la gueule du premier abruti à espérer que son verre puisse embarquer la première demoiselle de la soirée... Finir avec toi, en raton avec le meilleur manspreading de ta vie à descendre des clopes.

T'as la classe, ou tu l'as pas.
Et toi, t'étais de ceux qui vulgairement... Ressemblaient à un lémurien venant de rater une p'tite dizaine de branches. Et encore t'avais pas eu le bol de bénéficier d'une chirurgie derrière. Tu te fichais de ce que tu renvoyais au monde, aux gens et t'en passes. T'es toi, t'es pas super classe, t'as aucune manière et t'es ce que tous et toutes qualifieraient « d'un gros beauf ». Mais un beauf assumé ! Certes, tu fais la moue. Beauf, c'pas toi. Toi, t'es un pingre. Un grippe-sou, un radin. Et parlant thunasses, la madame qui ressemblait à une glace te tartinait la gueule d'un acte à deux balles sorti de tu ne sais où. Alors oook. T'es cuit. Sacrément cuit au point que te chatouiller la gueule comme ça, t'allais juste vider ton estomac sur elle. Alors tu prenais un moment pour te concentrer, déglutir et souffler bruyamment par dessus ton épaule.

D'puis quand t'es un albatros ? Tu fais pas piou si ?
T'agitais les bras en guise d'ailes, venant loucher du regard pour agiter frénétiquement la tête de gauche à droite, hurlant à plein poumons.

« PIOU PIOU PIOU JE SUIS LE POUSSIN PIOUUUU MOI, MA-DAME ! »

Tu continuais un long moment ton ode aux cieux, enchaînant les grincements de porte et autres bruits agréables aux oreilles des videurs. T'étais censé être un oiseau mais y'avait que toi pour le voir, l'oiseau. Soudaine pause, roulant comme un sac sur le côté pour libérer la demoiselle, levant un doigt vers elle.

« C'est d'la fiotte ton acte, m'dame. Les alinéas sont pas respectés. Va pas m'faire passer une facture pour un acte. J'suis p't'être bourré mais pas encore suffisamment pour être débile ! »

Et oui, t'avais l'oeil. Comment vous diriez-vous ? Comment un mec aussi torché avait pu lire un papier allègrement frotté sur sa tronche ?

BAH AVEC SES YEUX, BANDE DE QUICHES.

Tu venais prendre appui sur tes coudes pour à ton tour te relever, les lampadaires faisant une belle ronde autour de toi. La vache, ils vont même vers les étoiles ! Et ils dansent mieux que toi... T'es jaloux. Si bien que pendant que la pie se présentait à toi... Toi... T'allais enlacer le lampadaire, te collant à lui, tes azures allant et venant entre lui et toi.

« Dis-moi toiiiii... T'as appris à danser où ? »

Devant la non réponse évidente de ton ami de fer, tu venais planter tes prunelles sur le faciès de la jeune femme.

« Tit c'est ça ? Comme Tutututut mais en titititit ? Balthazar pour vous servir, ma p'tite dame ! Pour l'flou ça dépend ? T'as pas la 4k ? Et t'as vu comment il danse bien c'bâtard et qu'il veut pas me répondre ? »

Tu haussais les épaules, montrant le lampadaire d'un mouvement de bras. Sérieux, t'as été sympa, tu lui demandes et tu lui as pas vomi d'ssus.

Mais que demande le peuple ?
@Titan L. Huygens // te gerbe dessus en #b02841


Tag b02841 sur Merille Academy - Page 2 Pj60Sujet: Hangover || ft. Tits ♥
Balthazar de Montgomery

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Rechercher dans: Boîtes de nuit   Tag b02841 sur Merille Academy - Page 2 Icon_post_targetSujet: Hangover || ft. Tits ♥    Tag b02841 sur Merille Academy - Page 2 EmptySam 6 Fév - 19:56
We didn’t realize
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we were just having fun


Si t'étais un film, tu serais probablement Fast and Furious.

Et pourquoi, te dirait-on ?
Parce que non seulement tu vas vite quand tu sens de la thune autour de toi, mais tu te plantes tout aussi vite. Et souvent, de façon des plus mémorables.

Alors t'étais là, à prendre ton envol.
Un léger arrêt dans le temps et sur image s'imposait.

T'as déjà vu un raton volant, l'ami ?
Parce que là, t'en as un beau.
Mais c'était toi, non ?


Sérieusement, qu'est-ce que t'avais fait pour mériter pareil traitement ? T'avais juste foutu les pieds dans cette boîte de nuit ou bar ou... Tu sais plus. Un endroit avec plein de gens qui puent, boivent, se tortillent comme des vers chelous avec l'élégance en moins et qui hurlent tels des babouins en rut. Clairement le genre de lieu que t'adores. Parce que toi si tes narines décédaient à l'odeur subtile de Jean-Aiselle-je-me-suis-pas-rasé, elles fonctionnaient encore très bien pour repérer l'odeur caractéristique de l'argent. Oui, oui, t'étais pire qu'un banquier devant entuber le dernier client de la journée pour la faire à l'envers à ses collègues. Pire que ce mec qui vient vous démarcher tous les mardis matins - pour vous serrer la pince - pour vous refourguer son assurance premium sur le dernier grille-pain. Pire que ce chewing-gum collé à votre semelle qui se cramponnera encore et encore malgré le nombre incalculable de coups de fourchette que vous lui aurez mis dans la trogne. En même temps une fourchette ? VRAIMENT, MEC ?

Alors ouais, t'apprenais à voler en cette douce nuit - sainte nuit et putain personne s'endort -. Tu voyais dix milles étoiles, des lumières autour de toi - mais où sont les ovnis ? - et les bâtiments de Bertille se dessiner sous tes prunelles. Alors ouais, t'étais Vil Coyote qui marquait sa pause au-dessus du vide avant de lamentablement se casser la gueule. Tout ça parce que t'avais demandé à récupéré tes intérêts. En même temps, ces inconnus torchés n'avaient pas qu'à te donner leurs affaires sans te demander les clauses du contrat - c'est pourtant si évidant hon -. A croire que t'avais la gueule du gardien de vestiaire. S'ils sont débiles, c'pas ta faute. Tout ça parce que ces danseuses là, elles ramassaient pas assez vite les billets qu'on leur balançait. Alors toi, gentleman que t'étais, t'avais tout ramassé. Et t'étais tiré aussi vite à la recherche de la prochaine pièce qui roulerait de la poche de Gibertte-annette.

Force de proposer ton aide fort aimable à toute la foule - tu l'imposais -, ces vilains messieurs tout pas contents t'avaient traîné de force hors de l'endroit. T'avais senti leur prise sur tes épaules et puis un peu dans ton dos. Réflexe faisait, t'avais immédiatement fait rouler les billets et les pièces que t'avais « trouvé » - ils étaient seuls pas ta faute - dans la poche interne de ta veste. Parce que tu sentais ta fin proche - tu sais pas voler bordel -, tu préférais assurer ton capital. Et tu t'écrasais. Avec toute la grâce dont t'étais capable ; tes lèvres articulant un bruit peu enjoliveur, tes lunettes prenant leur envol un peu plus loin de ta personne. Chance pour toi, il faisait nuit et de nuit, tu t'en tapais que tu les aies sur le nez ou non. Ce fût un sourire fier au faciès que t'adressais ton majeur au videur derrière toi, lui tirant la langue.

« D'T'FACON J'SUIS TROP BIEN POUR VOUS ! ET PUIS VOUS AVEZ QU'A ETRE PLUS RICHES, CA CRAINT LA ! CA VA PAS TENIR VOTRE AFFAIRE, C'MOI QUI VOUS LE DIT ! »

Tu gonflais les joues, venant épousseter ta veste, un lourd soupir dans la gorge.

« Pauvres tâches. »

Et tu tiquais. Parce que t'étais une éponge imbibée qui décollait les pavés par son haleine liquoreuse, t'avais pris un temps à capter la jeune femme sous toi. Mais qu'est-ce qu'elle foutait là celle-là ? Elle n'a que ça à foutre que de se glisser sous toi ? Certes t'es canon mais elle n'est pas verte ; pas tatouée d'un beau 500 et pas facile à rouler. Alors tu repassais.

« Meuf, qu'est-ce que tu fous là ? Tu roules souvent sous les gens ? C'mon morceau de pavé là et va falloir payer si tu veux rester d'ssus. »

Lâchais-tu d'une voix nonchalante, venant pointer les pavés asphaltes qui se trouvaient tout autour de vous. Alors oui, tu venais de t'auto-déclarer à l'instant même, propriétaire de ce pavé là. Oui, CE pavé là. Et pas un autre. Et elle avait pas payé ses intérêts. Cette grugeuse là.
@Titan L. Huygens // te gerbe dessus en #b02841


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